Sujet: noëlya&maïm ∆ heureusement que je suis là ! Lun 27 Aoû - 12:19
Enfin nous étions samedi et Maïm avait bien envie d'aller acheter quelques vêtements sur cette fameuse allée où les prix n'étaient accessibles que par très peu de personnes. Son véhicule se garait tout juste à l'angle de la rue et il put d'ailleurs apercevoir qu'au loin, caché de quelques regards s'était installé un marché de vêtements et accessoires en tout genre, plutôt illégal d'ailleurs. Il fronça légèrement les sourcils mais décida de ne pas y apporter plus d'attention, après tout, nous étions bel et bien samedi et il était temps de se reposer un peu. Alors le brun descendit de son automobile et débuta sa fréquentation de quelques magasins masculins et dont les collections étaient particulièrement au goût du jour. Il parvint à acheter un jean et quelques autres vêtements mais n'y resta pas très longtemps. En effet le « shopping » comme beaucoup aimait l'appeler n'était pas un concept que Maïm affectionnait énormément. Il venait ici simplement lorsqu'il avait besoin de quelques vêtements et n'y restait en général qu'une petite heure. Après cela il reprit la direction de la rue où il s'était garé et son regard se posa de nouveau sur la ruelle où le fameux marché s'était installé. C'est alors qu'il aperçut au loin une silhouette tout-à-fait familière. Il y reconnut Noëlya et ne perdit pas trop de temps pour traverser la ruelle en sa direction. Et plus il s'approchait, plus il comprenait que la demoiselle était en train d'acheter quelque chose. Mais c'était si étrange, Maïm avait la nette impression que la naïveté de la jeune femme était encore mise à l'épreuve puisqu'il comprit rapidement qu'elle était en train de se faire arnaquer.
Noëlya O. Archibald
et puisqu'on n'atteint pas le ciel à moins de s'y brûler les ailes.
✖ PÂTISSERIES VENDUES : 5723
✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 06/05/2012
Sujet: Re: noëlya&maïm ∆ heureusement que je suis là ! Ven 31 Aoû - 9:01
maïm & noëlya
heureusement que je suis là !
•• Aujourd'hui, samedi. Avec la rentrait qui approche, il faut bien aller acheter quelques fringues, histoire d'être au point lorsqu'elle sera là. Elle marche gaiment dans les ruelles, chantonnant une chanson sans doute entendue à la radio dans la voiture de son chauffeur personnel. Après une bonne heure à écumer les magasins de luxe qui peuplent l'endroit, elle se dirige vers le marché. Certes, la petite blonde a largement les moyens de s'offrir une robe Chanel qui coûte environ trois salaires d'un ouvrier... mais ce n'est pas pour ça qu'elle s'en vante. S'en sert, ou se met en avant. Et ce n'est pas pour ça qu'elle ne jette pas un coup d'oeil au petit marché, aussi clandestin soit-il. Elle s'approche, tous sourires, comme toujours. « Bonjour, j'aimerais vous prendre le porte monnaie en cuir là-bas, il est à combien ? » Le vendeur l'attrape et s'approche d'elle. « Vingt-trois euros, mademoiselle. » Il a un accent de cités. Elle fronce les sourcils. Cela lui semble bizarre, et pour vérifier même si s'imposer n'est pas son affaire, elle ajoute : « Il est étiqueté à quinze euros pourtant. » Le vendeur secoue la tête. Il a l'air assuré de celui qui sait ce qu'il dit et ce qu'il fait. « C'était le prix des soldes que nous avons oublié de retirer. » Elle hoche la tête, compréhensive. Naïve, plutôt. Le vendeur la regarde fouiller dans son sac à la recherche de quoi payer. Occupée, elle n'a pas vu quelqu'un qui approche.