•• Je tourne la tête vers elle. « Je disais que t'étais bonne. » je lui réponds d'un air distrait et ailleurs. La drogue commence à faire effet. J'adore ce moment de transition entre la lucidité et le moment où je peine à me souvenir comment je m'appelle. Sa réponse me fait, moi aussi, esquisser un sourire. Presque rêveur. Pendant un instant, je me vois en costume noir, classe, accompagnant une jolie damoiselle habillée de blanc. Pendant un instant. Et puis l'image s'efface, comme si elle n'avait jamais existé. « Ça c'est certain. » J'aime l'entendre râler parce que je ne l'embrasser pas. Elle pourrait croire que je n'en ai pas envie; pourtant, je brûle d'impatience. Mais je sais me tenir. Le plaisir n'en est que décuplé lorsque l'on prend notre temps, n'est-ce pas ? Elle prend ma main, je la laisse faire. Je sens la peau douce de son ventre et ne peux m'empêcher de le lui caresser doucement, avant d'oser descendre ma main un peu plus bas. Je me penche, me courbant, venant déposer alors un baiser brûlant dans son cou. Je veux la sentir frémir. « Je sais, darling. Et vous, vous êtes une femme ravissante.. » De mon autre main, je caresse ses cheveux, les écartant de son visage. Tiens donc. On me verrait presque tendre...

•• Je la sens frissonner, je la sens réagir à chacune de mes caresses, à chacun de mes contacts. Je ne peux pas nier aimer ça. Mais ça dépasse ce que je ressens avec toutes ces autres filles, avec lesquelles j'aime bien aussi savoir que je leur plais. Elle, c'est différent. Autant ça me touche que ça m'effraie. Ouais, ça me fait un peu flipper en fait. J'crois que c'est pour ça que parfois, j'suis un peu dur avec elle, un peu rebutant, un peu "paysan" dans mon allure, dans mes mots, que je me cache derrière toute cette image très mystérieuse. Comme si je ne voulais pas trop lui plaire. Ou peut-être, au contraire, pour qu'elle ne me plaise pas trop à moi ? J'en sais rien. Et honnêtement, le joint m'enfume tellement les idées que je suis totalement ailleurs. Pas le temps de penser à ça. Elle se redresse et m'embrasser au coin des lèvres, m'embrasant un peu plus. Je sens mon envie grandir et commencer à me consumer, comme à chaque fois avec elle. Je suis un peu surpris en entendant sa question. Il est vrai qu'elle a parfois ce genre de sujet un peu dépressif et philosophique quand elle a fumé. Rah, moi, j'aime pas ça. Et comme toujours, je suis là pour lui faire oublier ce genre de sujets. Je lui prends son joint, mais le garde dans la main, et approche de nouveau mon visage du sien en me courbant au-dessus d'elle. Je plonge dans son regard, ne m'en lassant pas. « Chut.. Ne pense pas à ça. » Ouais ok, c'est aussi pour me faciliter la tâche; parce que je n'ai pas la réponse à ses questions. Me caser n'a jamais été dans mon objectif. Je viens alors l'embrasser, bien plus fougueusement au fil des secondes, introduisant ma langue dans sa bouche pour chercher la sienne, laissant le joint se consumer entre mes doigts, préférant bien plus ses lèvres. Chacun sa drogue, que voulez-vous. Après-tout, si ça a le même effet...