maxine ◮ life taught me how to be a bitch, cause she's a perfect one.
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A. Maxine-Velvet Schwarz
SHΛTTEЯED ✝ WHORE
✖ PÂTISSERIES VENDUES : 513
✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 17/09/2012
Sujet: maxine ◮ life taught me how to be a bitch, cause she's a perfect one. Dim 9 Déc - 16:09
schwarz, aria maxine-velvet
I focus on the pain, the only thing that's real.
nom, prénom : aria maxine-velvet schwarz . ◭ surnom : on me surnomme schwarzy, max ou sinon, on m'appelle par mon prénom, c'est pas plus mal. ◭ âge : vingt ans. ◭ origines : allemande. ◭ statut : célibataire mais amoureuse. ◭ études/ métier : serveuse mais plus pour longtemps. ◭ caractère : Impulsive, agressive, très lunatique, froide, déteste se confier, aime l'honnêteté et faire de la peine aux gens, solitaire, indépendante, moqueuse, indiscrète, très jalouse, possessive, protectrice indécise, déterminée, têtue, dépensière, fêtarde, ne fais jamais le premier pas, sarcastique, a un humour particulier, très susceptible, courageuse, protectrice, sensible/torturée, est très sélective au niveau de son cercle d'amis, crue, parfois vulgaire et scandaleuse, peu sûre d'elle, pessimiste. Elle déteste que les gens la prennent pour une confidente mais elle fait semblant; elle aime manipuler les gens, les clasher. Elle est "fermée" : elle ne cherche pas à devenir pote avec les gens, elle dévisage souvent ceux qui osent venir la voir. Même si elle est sèche et froide avec les gens, elle a ce quelque chose qui fait qu'on vient vers elle, qu'on insiste tu vois. Elle n'a pas besoin d'avoir pleins de gens autour d'elle, c'est pour ça qu'elle envoie chier les gens... Quand on fait partie de son cercle d'amis, elle est super drôle: le fait d'être une rebelle/pétasse qui clash les gens et qui se moque ouvertement, son mauvais caractère, son côté boudeuse la rend attachante, et fait rire quoi. Sentimentalement c'est une cata, elle fuit les hommes et les relations sérieuses, et sexuellement, depuis son viol, elle joue les chaudasses mais rien de plus. Elle n'accorde pas sa confiance à n'importe qui. ◭ groupe: les misérables chocolatés. ◭ crédit :
tu aimes: Peter, l'alcool, la drogue, la bonne bouffe, les beaux bruns, se promener seule tard le soir, le sport, la glande, se poser et se foutre de la gueule des gens, la musique, les animaux, la danse et j'en passe... ◭ tu n'aimes pas: les gens collants, les gens naïfs, le sentimentalisme, les gens qui veulent jouer les psy, les gens en général tout compte fait, qu'on lui dise quoi faire, s'ennuyer, la gente féminine et la liste est encore bien trop longue... ◭ ton avis sur san diego: san diego c'est plutôt cool, c'est beau et tout ça. c'est sûr que comparé aux endroits pourris où j'ai vécu, je ne peux pas me plaindre. ◭ la célébrité sur ton avatar: shenae grimes ◭
in real life
prénom et pseudo : Béa/HIMR ∞ âge : dix-sept ans, j'suis le futur ma gueule ∞ sexe : femelle (en rut) ∞ comment as-tu connu le forum ? je sais plus, ça fait une éternité que je l'ai connu ! ∞ raconte-nous ton point de vue sur le forum : je le déteste, le staff est à chier, le design aussi, le contexte aussi... Non mais je l'aaaaime ce forum, c'est mon bébé wesh ** ∞ tes autres comptes sur sssd : la jolie Bianka et la p'tite Kendra. ∞ personnage inventé ou scénario ? inventé. ∞ célébrité : shenae bonnasse grimes ∞ code du règlement : t'as cru qu'c'était la fête ou quoi Oo.
Dernière édition par A. Maxine-Velvet Schwarz le Mar 11 Déc - 12:29, édité 1 fois
A. Maxine-Velvet Schwarz
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Sujet: Re: maxine ◮ life taught me how to be a bitch, cause she's a perfect one. Dim 9 Déc - 16:21
our story
Ne perdons pas de temps, puisque vous voulez tout savoir de moi, j’me lance ! Je m’appelle Aria Maxine-Velvet… Quel prénom original, ouais je sais, il claque. Je vais être très claire, personne ne m’appelle Aria, c'est interdit et puis personne ne sait que c'est Aria donc bref. On me surnomme Maxxie, Max, Vel’… Les p'tits rigolo m'appellent Schwarzy aussi. Bon on s’en fout. Donc, je suis née en Allemagne : Arhhh ja ja ja ! A Cologne plus précisément. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de six ans, puis ma mère a décidé de suivre un de ses coups de coeur de passage à Cologne et voilà comment ma vie est devenue merdiue… Camden, New-Jersey : Seconde ville la plus dangereuse des Etats-Unis, dans laquelle des meurtriers se déchaînent, des fous rôdent dans les parcs et près des habitations, des gangs règlent leurs comptes à coup de fusil en tirant sur des innocents et dans laquelle les trafics de drogue et d’armes est devenue une pratique qui ne surprend plus personne et qui est devenue naturelle. Pour vous, aller chercher du pain ou de la viande c’est naturel ? Et bien ici, acheter des flingues et de la drogue c’est aussi naturel que ça ! On est d’accord que personne ne devrait avoir d’enfants, et les élever dans un tel coupe gorge ?! Pourtant, c’est ce qui arrive… La preuve, c’est dans cette ville minable et dangereuse que j’ai vécu de nombreuses années, sans une présence masculine rassurante.
« OH ! Mais pourquoi ? » - Bah tout simplement parce que Adam Wolff, mon père, est un sale lâche et qu’il a préféré s’en aller avec une pouf. CA c’est un homme, un vrai ! Qui n’a pas peur des responsabilités… Quelle honte. Puis trois ans après, on a apprit qu'il était mort... Quel dommage. Ma mère fut contrainte de m’élever seule du jour au lendemain et autant vous dire que c’était compliqué pour elle ; j'étais toujours collée à elle, j'avais peur de l'environnement dans lequel on vivait, je dormais mal et ma mère ne dormait que d’un œil car elle craignait pour notre sécurité. Il y avait des pros du cambriolage alors elle se méfiait. Puis en grandissant, c’était à moi de faire gaffe parce qu’elle se comportait comme ado attardée. Elle fricotait avec des cons, elle commençait à boire comme un trou… Ah bah dès que j’ai su me laver seule, dès qu’elle a vu que j’étais intelligente et que je savais me débrouiller seule, elle s’est lâchée l’autre !
Ça marchait comme ça a la maison : le matin, je me levais super tôt pour me préparer, prendre mon petit déjeuner, préparer celui de ma mère et aller jusqu’à l’arrêt de bus, parce que le bus scolaire ne passait pas dans mon coin. La cantine étant payante, et ma mère étant une grosse radine, elle préférait que je mange à la maison. Du coup, je devais rentrer le midi pour ensuite arriver affamée à la maison… Rien n’était prêt, ma mère était sur le canapé, dans les bras de son coup de cœur du moment. Alors je devais me faire un sandwich tout pourri et je devais repartir genre trente minutes après. Puis le soir, je devais faire mes devoirs toute seule, si je ne comprenais pas, je devais attendre le lendemain pour demander de l’aide, et du coup, je prenais un retard monstre. Sur mes bulletins, on trouvait des remarques du genre « gros potentiel mais s’isole trop ». En même temps, à la maison ma mère m’envoyait bouler sévèrement quand je voulais rester un peu avec elle, parce qu’elle préférait se vautrer dans son pieu avec un de ses coups de cœur du moment. Alors quand tu veux faire un câlin à ta mère et qu’elle te dit « Va dans ta chambre, tu m’emmerde », bah t'insiste pas. Elle m’a fait le coup une fois, deux fois, trois fois, et étant déjà gonflée par son comportement, je tentais plus ma chance, et à l’école, je faisais exactement pareil quand on refusait de passer du temps avec moi. Quand je tombais sur des sales mômes qui ne voulaient pas de moi, j’allais dans mon coin pour chialer un coup et je refusais de parler aux autres pendant super longtemps (n’importe quoi). Puis quand je me retrouvais seule au fond de la classe, j’étais bien. Après tout, en classe, on doit écouter, pas papoter ! (j’étais trop sage, laissez tomber quoi). Le seul truc que ma mère faisait, c’était jouer la comédie aux réunions de parents d’élèves. Elle faisait style « je suis une bonne mère, je fais tout ce qu’il faut pour aider ma fille » et quand on lui foutait mon bulletin de notes dans la face elle justifiait mon comportement et mes notes en sortant des trucs stupides du genre « Oui mais vous comprenez, elle grandit sans père et elle se pose beaucoup de questions… » et bla bla bla. Ahah, ils ne s’imaginaient pas à l’école que je savais tout, et que je ne me posais aucunes questions. Honnêtement, j’en avais rien à péter de mon père. Il n’était pas là, et j’avais déjà le bon réflexe de ne pas me préoccuper des gens absents, surtout des salauds comme lui. Ouais, ma mère m’avait expliqué très tôt que mon père s’était barré pour aller vivre avec sa maîtresse et tout ça. Un enfant ne comprend pas ce que c’est une maitresse, c’est ce que vous vous dites. Bah vous avez raison ! Moi je me disais que ouais, c’était la même que la morue qui me cassait les pieds à l’école, cool… Puis non, pas du tout ! Elle m’avait brièvement expliquée ce que c’était une maitresse et tout. J’étais jeune et pourtant, je détestais les hommes parce qu’ils faisaient sans cesse souffrir ma mère.
Elle me disait sans cesse, après avoir rompu avec un de ses copains, que les hommes étaient des enfoirés et tout ça… C’était ma mère donc je la croyais… Puis j’ai eut la preuve de ce qu’elle affirmait lors de ma douzième année. Ma mère Amanda changeait de copain très souvent et franchement, ça me dérangeait parce que voir des hommes, des inconnus défiler chez moi, ça me faisait flipper ! Surtout que ma mère ramenait toujours des types bizarres alors voilà quoi. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait absolument être en couple… Ca servait à rien ! Surtout que dès qu’ils se séparaient, elle s’enfonçait un max et c’était à moi de lui remonter le moral. Bon, elle en a tellement eut que j’ai numéroté ses compagnons… Mais la numérotation est douteuse parce que je n’ai pas vu tous les hommes qui sont passés sur ma mère (encore heureux sinon j’aurai été choquée). Comme ce que je vais raconter s’est passé quand j’avais douze ans, son mec de l’époque, je vais l’appeler « Numéro 12 ». Alors Numéro 12 c’est le mec le plus flippant que ma mère a ramené à la maison. Il faisait surement un peu plus de… Hum… 1m95 je pense. Il était bien foutu, il avait de grands yeux verts, pleins de tatouages, des cheveux bruns mi-longs, qu’il coiffait juste en passant sa main dedans… Franchement, il était grave canon ce mec mais quand t’as douze ans et que tu vois ce géant tatoué de partout, tu flippe ta mère. A part ça, vous vous demandez pourquoi c’est le mec le plus flippant que j’ai jamais vu ?! Bah tout simplement parce que c’était un dealer de drogue très réputé dans le coin, et il avait déjà tué des gens. Alors si ça vous fait pas flipper, vous êtes bizarres. M’enfin, là il est question de moi, pas de vous, donc je continue. Ma mère a passé un an avec Numéro 12, et tout allait bien entre eux. Ils s’aimaient et il commençait à gagner ma confiance. Il s’occupait de moi ; il me faisait à manger, chose que ma mère ne faisait pas, il essayait de m’aider à faire mes devoirs, puis il m’offrait quelques bricoles grâce à l’argent sale qu’il se faisait en vendant sa drogue. J’étais super contente, j’avais enfin un pseudo père et même si j’avais peur de lui, je l’aimais bien. Mais leur relation prit fin à cause de l’alcool. Ma mère avait prit l’habitude de picoler un max avec lui le soir et du coup, ils étaient souvent bourrés. Et ça partait en sucette, mais à un point… Et donc après un an de relation sans nuages, ni rien, ils ont tout arrêté. Un soir, alors que je rentrais de l’école, ma mère n’était pas là. Elle m’avait laissé un mot sur le frigo « Epicerie, Alcool. A tout à l’heure ». J’avais l’habitude, alors j’avais prit mon goûter avant de m’enfermer dans ma chambre pour travailler. Puis un peu plus tard, on frappait à la porte de ma chambre. J’allais ouvrir et qui je vis ?! Numéro 12, encore plus flippant que d’habitude. Je me sentais super mal de le voir entrer dans ma chambre comme ça. Il avait refermé la porte derrière lui, à clef avant de me pousser sur le lit… Pour la suite, vous avez deviné, pas besoin de vous faire un dessin.
Après cet évènement, il m’a dit que si je disais quoi que ce soit, je passerais un sale quart d’heure. Mais moi, les menaces, ça me faisait pas peur puis j’étais tellement choquée que j’étais obligée de le dire à ma mère. Cette idiote ne m’a même pas crut, et c’est à partir de ce jour que le quotidien à la maison devint limite un enfer. Elle devenait une véritable épave : elle refusait de se bouger, elle pensait toujours au Numéro 12 et elle picolait comme une folle. On se disputait tout le temps parce qu’elle me reprochait de ne pas m’intéresser à ses confidences stupides. En même temps, je me démerde depuis petite, elle s’est tapée je ne sais combien d’hommes au lieu de m’aider à faire mes devoirs, elle boit comme un trou, elle ne me croit même pas quand je lui raconte que j’ai été violée par son connard de Numéro 12 et c’est moi la méchante ?! Bah oui, bien sur ! Du coup, quand elle me parlait de lui, je quittais la pièce. Et le pire, c’est qu’elle me demandait sans cesse pourquoi je ne l’aimais pas alors qu’il avait été si gentil avec moi… Elle avait vraiment la mémoire courte celle-là, je lui avais dit ce qui s’était passé mais visiblement, elle s’en tapait mais à un tel point qu’elle ne s’en rappelait même plus. Tant pis hein.
Quelques jours après révélation, je me suis disputée avec ma mère, encore une fois oui, mais cette fois, c’était parce que j’en avais vraiment marre de la voir pleurer sur le divan et vider je ne sais combien de bouteilles. Même si je ne l’aimais pas comme une fille devrait aimer sa mère, je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je me disais « imagine elle meurt, et t’a rien fait pour l’aider… Tu vas culpabiliser toute ta vie ! » -ouais je pensais déjà comme ça a seulement douze ans, la naïveté je connais plus depuis mon viol-. Du coup, voici ce que je lui avais dit en lui descendant une grosse valise « OK l’épave, maintenant tu te bouge. Pour ta fille, la seule chose que tu as, tu vas aller en désintox. J’en ai marre de te voir comme ça. Tu vas réussir à me dégoûter de l’alcool si tu continue ». Et elle m’avait répondu « A qui tu parle merdeuse ?! Occupe toi de tes affaires, j’ai pas à te faire plaisir, tu m’as assez gâché la vie pour me donner des ordres hein ». Bon, je l’avais insultée, voilà, je le dis. J’avais été outrée par le « tu m’as assez gâché la vie », alors que j’avais été trop sympa et je m’étais effacée pour la laisser vivre sa vie de merde. Suite à ceci, elle s’était levée, et m’avait giflée d’une force… A vrai dire, j’étais tombé et je m’étais ouvert la tempe suite à une mauvaise chute, sur le coin de la table. D’ailleurs, aujourd’hui, j’ai toujours une petite cicatrice sur la tempe gauche… Après, elle m’a frappée, m’a insultée et m’a foutue à la rue. Alors, je suis partie chez un pote, qui avait des parents trop adorables, mentant sur ma venue chez eux, en prétextant que ma mère allait voir de la famille et tout. Deux jours après cette grosse dispute, ma mère n’avait pas donné signe de vie, et ne voulait visiblement plus me voir… Quoii ?! C’est de ma faute si je suis trop mature pour la secouer ?! Olala… Bref, après l’école, j’avais décidé de rentrer pour m’excuser et parler calmement avec ma mère. Mais malheureusement, en rentrant, je la vis inconsciente, allongée par terre, près de deux bouteilles de whisky et deux boites d’antidépresseurs. Les médecins n’ont pas pu la sauver. Oui, j’ai culpabilisé mais ce n’était pas de ma faute tout ça, c’était de sa faute si on s’était disputées… Je voulais l’aider et elle m’a foutue à la porte alors je n’allais certainement pas me tailler les veines pour autant.
A son enterrement, il y avait quelques connaissances mais pas de famille : ma mère était fille unique, son père décédé dans l’exercice de sa fonction un an avant la retraite (c’était un pompier) et sa mère était décédée également, d’une mort plus douce, dans son sommeil, à un âge plus que correct ; elle a bien vécu en gros. Puis la famille de mon père, je ne la connais pas et je n’ai pas été en relation avec depuis la lettre reçue annonçant sa mort donc voilà. Ah si, il y avait Numéro 12 ! Ouais, moi aussi ça m’a étonnée ! Sale con va… Il n’est passé que pour mettre une rose et il s’est barré. C’était un enterrement ultra rapide quoi. Et voilà, je me retrouvais par la suite, placée dans un foyer à l’âge de douze ans sans famille. Niiiiice ! Je me suis retrouvée en foyer dans ma ville pourrie: Camden… Et franchement, ça me faisait grave iech de me retrouver avec des putains de délinquants paumés... Puis finalement, je me suis dit que je ne valais pas mieux qu’eux donc je me suis habituée quoi. Surtout que quand j’ai raconté pourquoi je m’étais retrouvée ici, ils ont fait « Waw t’as tué ta mère »… Super cool, heureusement que je ne culpabilisais pas pour sa mort hein, sinon je serais tombée en déprime sévère. Je n’ai pas passé trop de temps avec eux ; rapidement une famille a tenté de m’apprivoiser et ça s’est très mal passé. J’étais horrible avec eux et du coup, ils n’ont pas voulu de moi ; j’étais une petite merdeuse délinquante et donc je me suis retrouvée dans une maison de correction (eh ouais) et franchement, c’était chaud les marrons là-bas. C’est un de mes pires souvenirs, après mon viol. Heureusement, un homme du nom de Mark Schwarz travaillait dans cette maison et il avait été touché par mon dossier, mon histoire et ma petite personne –il est vraiment chelou, ouais je sais- et il a fait un tas de procédure pour que je quitte cette maison de correction dans laquelle j’ai passé trois mois après mon mois d’essai chez les Adams, et pour voir si le travail fournis dans cette baraque de merde avait fonctionné, on m’avait envoyé dans un autre foyer histoire de voir si je plaisais plus aux gens des quartiers « aisés » qui me redresseraient en un rien de temps.
Bref, j’ai eut le droit de tenter le coup chez les Schwarz même si, vu les échos que j’avais eut grâce à des amis dans le foyers, je n’étais pas bien vue et personne ne voulait de moi parce que je faisais petite pétasse prétentieuse et malveillante… Mark & Annie Schwarz semblaient m’adorer. Ils n’avaient pas d’enfants biologiques, mais ils élevaient la nièce de Mark ; Oksana, qui avait le même âge que moi –même si on ne s’entendait pas plus que ça, étant différente d’elle, voilà quoi…-. Très vite, ils m’ont mit à l’aise et m’ont dit qu’ils ne prendraient en compte mon passé que si je me sentais mal ou autre, mais que jamais ils ne me jugeraient en fonction de mon enfance difficile et que mes mauvaises habitudes, ils les effaceront. A ce moment précis, je pensais « Goood luck, j’ai que douze piges, ça ne va qu’empirer ! » mais bon, c’était sympa de leur part et j’avais besoin d’affection tout de même. Au départ, j'étais assez timide, je ne parlais jamais avec eux, je m'isolais puis en voyant l'attention qu'ils me portaient, je suis devenue plus sympa avec eux et j'acceptais leur aide. Cependant, lorsqu'ils jouaient les parents, je les insultais, parce qu'ils étaient trop durs à mon goût et ça me rappelait trop ma mère. Malgré mon comportement, la famille a décidée de me garder... Je sais pas à quoi ils pensaient sérieux mais bon, ils montraient qu’ils tenaient à moi alors qu’ils n’étaient même pas mes vrais parents quoi, chose que ma mère biologique n’a jamais fait… C’est bizarrement foutu la vie hein. Alors, goodbye Aria Maxine-Velvet Wolff et bonjour AMV Schwarz !! Je ne m’étais pas opposée à mon changement de nom, je m’en fichais, Wolff ne me parlait pas et je n’avais que de sales souvenirs alors bon… Ah ouais, je sais, je suis tombée chez des allemands, la classe.
En voyant ma passion pour la danse, et ayant des contacts à New York, Annie a décidé de m’envoyer dans un pensionnat… Au début, je l’ai ultra mal prit, j'ai pété un câble parce que voilà quoi, je pensais qu'ils voulaient se débarrasser de moi mais pas du tout. Elle m’a dit « Avec Mark, on a remarqué que tu avais du mal avec les cours mais que tu te donnais beaucoup en danse… Alors on a décidé de t’envoyer dans une école de danse, où il y a un pensionnat. Tu pourras apprendre la danse et travailler également : sans travail correct, pas de danse… Il faudra t’adapter et c’est pour ton bien. Sache que ce n’est pas pour nous débarrasser de toi mais tu as du potentiel alors, il te faut le meilleur… Tu pars dans deux jours… Viens, on va préparer tes valises… »
J’ai passé trois ans dans cette école et c’était franchement de la BOMBE. J’ai rencontré des gens extraordinaires, je suis devenue excellente en danse classique, j’ai pris beaucoup de plaisir à apprendre un tas d’autres danses, hors ou à l’intérieur de cette école. Je pensais avoir atterris dans un truc de coincé puis finalement, je m’étais trop trompée quoi. En trois ans, j’étais encore plus mûre qu’à mon arrivée… J’avais énormément changée d’ailleurs. Je sortais souvent le week-end avec des amis de l’école, plus âgés, et je trainais avec eux… On allait partout, on dansait n’importe où et on rencontrait des jeunes qui n’étaient dans aucunes écoles de danse, et se contentait de la rue pour exercer leur passion quoi. Un jour, alors que je regardais mes nouveaux potes faire des battles, je me retrouvais obligée de danser à mon tour. Durant un concours en France, j'ai rencontré un mec devenu un pote à moi ; il s’appelle Luxray et si j’suis encore amie avec, c’est que c’est pas n’importe qui pour moi. Je suis bien contente d’avoir accepté d’aller en France, c’est là bas que je l’ai rencontré et si j’avais fais ma chieuse, je serai passé à côté de ce mec et ça aurait été drôlement con. Au départ, on se papotait juste comme ça, puis j’ai genre craqué sur lui… On a passé des moments trop géniaux, et avec le début de l’adolescence, j’ai franchement kiffé Lux. Très vite, et contre toute attente, il est devenu comme mon confident, je lui ai même avoué un soir pourquoi je parlais beaucoup avec mais qu’il n’y avait aucun câlin, ni bisou, ni geste affectueux… Il m’avait réconforté après avoir apprit ça, s’est montré ultra compréhensif et il ne prenait pas les devants ; c’est moi qui décidait si je voulais lui faire un câlin ou autre… Ca parait con mais pour moi à l’époque, ça comptait. D’ailleurs, aujourd’hui c’est un peu pareil… Bref, c’était vraiment LA rencontre masculine de ma life et personne ne lui arrivait à la cheville. Je l’aimais beaucoup, j’avais le béguin, je le kiffais… fin comme vous voulez, mais en gros, j’avais pas mal de sentiments pour lui. Bien entendu, c’était trop beau cette putain de relation méga fusionnelle de la mort qui tue… Quelqu’un a tout niqué –et a accéléré les choses au passage- ; un membre de ma famille, du côté de mon père ! Ouais vous avez bien entendu --‘. J'ai dû retourner à New York plus tôt que prévu pour régler toute cette histoire, et les adieux avaient été très très douloureux pour Lux et moi... Je ne savais pas si j'allais le revoir un jour vu les problèmes que nous connaissions dans nos vies respectives. Du coup, on s'était dit aurevoir en faisant pour la première fois (la sienne, et ma vraie première fois) l'amour ensemble...
A mes quinze ans, je devais participer à un concours de danse de fou, dont la finale devait avoir lieu en Allemagne. Le jury était allemand donc, et parmi eux (le hasard fait parfois mal les choses), se trouvait mon oncle, Jakobb Wolff : canon mais célibataire, ayant fait de la taule et tout. Bref, j’étais qualifiée pour la finale (je déchirais ma race en danse classique, j’vous l’avais dit wesh), et à la fin, Jakobb est venu me voir dans les coulisses pour se présenter et tout le bordel mais je voulais pas de lui dans ma vie vous voyez… Puis étant donné que sur mes papiers de naissance, ces merdes de bout d’arbre de mes deux, il était marqué « A.M-V Wolff », donc il avait un droit sur moi étant le frère de mon défunt père… Et si la famille Schwarz cherchait à contester, ils allaient avoir des problèmes. Du coup, j’ai été forcée de passer un long moment chez mon oncle pour voir si la vie y était possible et agréable… Je n’avais pas le choix. Alors j’ai dû dire au revoir à tous mes amis ; ceux de l’école et ceux à l’extérieur…
Le lendemain je suis partie pour Stuttgart histoire de prendre mes marques chez mon oncle et tout ça… Et franchement, je suis devenue une petite merdeuse –et je le suis restée d’ailleurs-. J’avais prévu de tout faire pour mener la vie dure à mon oncle, et lui montrer qu’il ne pouvait pas gérer une enfant difficile comme moi. Ce con a fait l’erreur de m’inscrire dans une école publique de merde alors, étant très sociable autrefois, je me suis retrouvée à traîner avec des petits cons et des poufs très rapidement. Je sortais tout le temps et grâce au frère d’un pote, on arrivait à se procurer de l’alcool pour se saouler parce que « c’est trop marrant ». On envoyait bouler les profs, on ne foutait rien, on séchait… ‘Fin le gros kiff quoi. Je me donnais à donf uniquement en danse. Malgré le fait que je n’étais pas très sérieuse, je réussissais à avoir la moyenne partout ; faut dire que j’ai toujours eut des facilités sur le plan scolaire et heureusement parce que si c’est pour finir comme ma mère, merci bien. Comme je savais que je n’aurais pas de problème pour rattraper les cours que je manquais un max bah je me faisais pas chier hein. On fumait des joints avant d’aller en cours, on arrivait complètement stone en cours, on en foutait pas une. Je déconnais totalement et même les soirs de semaine j’allais faire la fête chez des potes jusqu’à pas d’heures… -je mentais à mon oncle bien entendu et comme il se foutait de ma vie bah ça le dérangeait pas plus que ça quoi-. D’ailleurs, le fait de le voir m’ignorer un peu me foutait dans un état… J’avais l’impression d’être de nouveau seule au monde… Je n’étais pas à l’aise avec lui, vivre seule avec un homme franchement c’était un peu trop difficile pour moi, surtout un adulte –si vous voyez où je veux en venir-, puis il a fait de la taule et je ne sais pas pour quoi. En cours, je foutais la merde, je parlais, je ne travaillais que très rarement, je répondais aux profs, je séchais… Et en recevant tous les papiers, mon oncle avait pété un câble ; il m’avait même giflé… C’est là que j’ai explosé, je lui ai mit un coup là où vous savez et la guerre a débuté….
Vous devez vous dire « elle a une famille de taré », bah vous avez raison. J’ai vraiment pas eut de chance c’est le cas de le dire ! Notre relation était franchement malsaine… On faisait tout pour se blesser mutuellement ; ultra puéril pour un adulte, et inapproprié pour une adolescente mais peu importante. Quand il prenait sa douche, j’utilisais l’eau en bas pour qu’il se retrouve sous une douche brûlante ou gelée, je mettais des trucs dégueulasses dans sa bouffe, je lui volais de l’argent… Lui m’insultait, me courrait après pour m’en mettre une, me mettait des somnifères dans mes verres de lait, brûlait ma nourriture, foutait mes vêtements sales dehors, offrait à ses conquêtes des affaires (bijoux et autres) m’appartenant et quand il me mettait un coup parce que je l’insultais, je lui renvoyais : allez hop, retour à l’envoyeur. Quinze ans et demi ou pas, j’avais déjà pas été câline avec ma mère, j’allais pas me faire emmerder par un mec que j’avais jamais vu hein, adulte ou pas ! En apprenant que je fumais des joints, il m’a bousculé dans les escaliers… Donc je lui faisais régulièrement des croche-pieds et tous les coups bas imaginables. On s’étonne mais c’est à cause des pourritures autour de moi que je suis comme ça maintenant. Ca a duré un an et un jour, j’en ai eut trop marre, marre de jouer avec, de lui rendre la vie impossible… J’ai été me plaindre, et finalement, prison avec sursis ! On frappe pas les femmes, merde alors. J’étais tellement heureuse !! Parce que je suis retournée chez les Schwarz rapidement : HELL YEAH MOTHERFUCKKKEEER !!
J’étais ultra heureuse de retrouver les Schwarz qui vivaient désormais à Miami, en Floride. Un putain de cadre, une famille adore… J’étais tellement heureuse que j’étais un amour avec eux ; chose que je n’étais pas avant mon départ forcé. En réalité, j’étais un amour uniquement chez moi, autrement, dehors, j’étais une rebelle et une pétasse à la fois. En Allemagne, j’avais prit des habitudes encore plus mauvaises qu’à Camden… Au début de mes années lycée, j’ai eut un copain, Doug qui m’a quitté après seulement deux mois de relation, juste parce que je refusais de coucher avec ; ouais excuse moi mec, j’ai été violée à douze ans, j’ai un peu les boules tu vois. En plus, il était pas assez bien pour que je le laisse faire l’amour avec moi. Bah ouais, je n’ai confiance qu’en Luxray; qui comme vous le savez, a été ma vraie première fois. Et pour être honnête, j’avais grave visé haut alors pour trouver quelqu’un d’aussi magnifique et génial, c’était chaud. Du coup j’ai préféré rester célibataire puisque de toute façon, je ne me voyais pas en couple aussi jeune ; être enchainé à quelqu’un, c’est pas avant trente piges ! et encore… Revenons-en à mon attitude. Au niveau des notes, je déchirais tout, même si c’était difficile à croire. Quand mes parents voyaient le contraste entre mes notes et mon comportement, ils tombaient sur le cul. Je les comprends… Je ne les écoutais pas, je faisais le mur, j’allais en soirée quasi tous les soirs, même la semaine. Ouais nan pas les petites soirées tranquilles avec les copines, non non. J’allais dans des soirées chez des potes rebelles, qui n’en foutaient pas une, qui n’obéissaient à personne, encore moins à leurs parents. Drogue, alcool… Je finissais totalement morte tous les soirs, mais en semaine, mes parents n’en savaient rien étant donné que je m’arrangeais pour dormir chez la personne qui organisait les soirées. Mais le week-end, ils me voyaient revenir totalement morte, ils me faisaient la moral mais ils savaient que s’ils la jouaient trop « gueulards », j’allais m’énerver et nos relations allaient être merdiques, et j’avais déjà connu ça avec ma mère, ses copains, mon oncle, c’est bon, j’avais pas besoin de deux autres relou. En cours, je foutais la merde, j’étais insolente, je détestais que les profs me fassent des remarques alors je réagissais bruyamment, me foutant royalement si on m’entendait ou non. Du coup, j’ai été exclue pleeeeins de fois mais comme j’avais de trop bonnes notes, ils ne pouvaient pas me virer définitivement, et on ne me faisait pas iech quand je bavardais en classe., étant donné que quand je participais, j’étais excellente –ouais j’suis intelligente, c’est la vie-. Y a un moment où j’ai déconné vers dix-sept piges. Durant une soirée, j’ai fais la connerie de goûter à quelques drogues, dont la cocaïne et j’ai regretté mais à un tel point, vous n’imaginez même pas.
Quelques jours après la fameuse soirée, j’ai eut une envie terrible de reprendre de la drogue et j’ai été ultra malade, à tel point que j’enchaînais joints sur joints histoire de ne pas craquer et de planer un peu sans prendre de grosses drogues merdiques. J’ai loupé quelques jours de cours à cause de cette envie, que j’ai réussi à combattre. Olala j’imaginais déjà le tableau : une mère alcoolo, et sa fille droguée… Super le portrait de « famille » quoi. Mais je vous rassure : je suis pas accro, je peux arrêter quand je veux hein ! Malgré mes conneries, j’ai eut mon diplôme, des moyennes de fou, des appréciations et tout le bordel. J’ai cartonné lors des compétitions de danse, j’ai même intégré la troupe de danse d’une célébrité durant toute sa tournée à mes dix-huit ans… Le rêve en gros. A côté de ça, j’étudiais pour devenir avocat mais j’ai abandonné pour l’instant ; pas le courage ni l’ambition de taffer. Je m’y remettrais un jour… Pour changer un peu d'air, ma mère a proposé d'emménager à San Diego, près de son frère par la même occasion... J'avais toujours rêvé d'aller en Californie, et après mon arrivée, c'était la fiesta trèèèès souvent, j'ai rencontré des gens trop géniaux, et aussi cools que moi quoi...
A l’âge de dix-neuf ans, alors que j’étais en pleine compétition, j’ai fais un mauvais mouvement, j’ai perdu l’équilibre, et je me suis déplacée la rotule ; blessure très grave, qui m’a fait arrêter la danse pendant une année entière. J’ai eut le temps de faire ma rééducation, j’ai la chance de pouvoir continuer la danse mais je ne peux plus faire de compétitions, car un rythme trop intense et hop, je pourrais me blesser de nouveau et là je serai contrainte d’arrêter la danse, même pour mon propre plaisir, sans compet’. Seulement, j’ai essayé une seule fois de danser de nouveau, mais j’ai peur… Peur de me blesser, peur d’avoir perdu mon niveau… J’suis tombée en dépression parce que j’avais arrêté pendant un an la seule chose qui m’apportait un peu de bonheur : la danse et j’ai eut le temps de perdre ma confiance et mon aisance quand je danse… Du coup, je ne danse plus, mes chaussons sont bien rangés dans un coin, mes tenues également… Cela fait deux ans que je suis à San Diego… Je suis serveuse, parce que j’ai la flemme de faire autre chose. J’ai envie de ne rien faire, et l’argent de mes parents ne me motive pas tellement : pas besoin de taffer… Vous feriez pareil, faites pas semblant. Je suis de retour depuis deux mois seulement ; j’étais partie en Australie histoire de visiter un peu, de passer des petites vacances tranquilles et seule… Et franchement, passer un mois et demi seule là bas, c’était le grand pied…
Pas mal de choses ont évoluées. Je me bouge le cul, je travaille... Même si je suis que serveuse. J'ai un client assez particulier, qui me motive pour me lever le matin. Il s'appelle Peter Cohen. Un grand brun ténébreux, qui me ressemble pas mal au niveau psychologique. Je ne sais pas, mais je l'aime bien... J'suis déboussolée par ce que je ressens. C'est tout nouveau. Et apparemment, vu l'état dans lequel je suis quand je suis avec lui, ça doit être un sacré truc parce que waw. Y'a pas de mots... Ah, d'ailleurs je risque de me faire virer parce que j'ai quitté mon poste pour aller me balader avec lui. J'en ai rien a péter, le seul truc qui me motivait au boulot, c'était de le voir. Je trouverais autre chose, c'est pas ça qui manque, les taffs pourris hein.
Cela fait un moment que mes parents adoptifs, les Schwarz, sont partis à l'étranger. Ils devraient revenir très bientôt, j'ai hâte. Je commence a me faire a ma nouvelle vie, il serait temps hein... Mais malheureusement, Luxray est partit. Il m'a abandonnée, chose que je ne lui pardonnerais jamais. Je suis sans nouvelles, et je n'en veux même pas, je sais que j'ignorerais son existence s'il refaisait surface. Mais je suis sur le cul qu'il ait pu m'abandonner sans me dire aurevoir. Ca m'a ruiné le moral, et comme on dit, un malheur n'arrive jamais seul....
maxine ◮ life taught me how to be a bitch, cause she's a perfect one.