Elle n’avait jamais aimé les grandes communautés. Elle préférait surtout le charme des petites villes où on se sentait à l’aise, cohabitant avec le calme du monde. Pourtant, Sunny fut mise au monde dans une de ces villes où les habitants pullulent et où il est impossible de circuler en voiture sans se retrouver dans d'énormes bouchons, prénommé: New York. Ses parents étaient tous les deux tombés amoureux de cette ville dans leur jeunesse: jeune étudiante en médecine, sa mère aimait le calme, mais surtout la proximité culturelle mondiale qu’on retrouvait dans chacune de ses ruines. Son père, lui, était émerveillé par la beauté de l’architecture, mais aussi la représentation du système de justice américaine qui était réellement très différent de celui qu’il connaissait tant. Car oui, Sunny fut élevée ainsi que sa petite sœur, dans une véritable famille aisée. Jezobel, sa mère, était issue d’une grande famille écossaise. Toute l’aristocratie écossaise lui reconnaissait ce don et ce charme: une beauté à l’intellect percutant. Bien que très strict sur les traditions familiales, la famille Windsor était aussi connue pour être une des familles les plus militantes pour le droit des pauvres dans la société, ainsi que pour sa richesse. Des idéaux qui firent que la belle Jezobel était elle aussi très marquée par cet idéal, et depuis petite déjà, elle s’était jurée de défendre ses idées. Durant ses études supérieurs, elle déménagea en Amérique et c’est sur le nouveau continent qu’elle rencontra son futur mari: Justin. Le père de Sunny et de Castiel avait tout de suite été charmé par l’innocence et le franc-parler de Jezobel. Lui aussi élevé dans une famille aisée, on lui avait donné une éducation très fermé sur la vision des pauvres, éducation contre laquelle il n’a jamais été pour. Quand il parla pour la première fois avec la belle écossaise, se fut comme une bouffée d’air frais. Une liberté d’esprit, un rire de cristal: il était tombé amoureux d’elle dès le premier instant où il avait perçut sa voix. Leur histoire commença ainsi, un amour fusionnel dans le manoir familiale de celui-ci, où il vivait d’amour, d’études et d'eau fraiche. Mais, par un heureux destin, on leur fit un cadeau qui changea leur vie: la venue d’une petite fille: Amalia Sunny-Eleonor Smith. Un an après, le destin leur fit un deuxième cadeau: une autre petite fille, Jordanna Castiel Smith.

On connaissait déjà cette famille par l’alliance qu’elle représentait de deux grandes familles mais surtout par la joie de vivre qu’elle dégageait à chaque instant. Déjà petite, Sunny ressentait cette amour familiale intarissable autour d'elle. Le visage de ses parents était chaque jour éclairé d’un sourire et il était bien rare les moments de crises, où des vases explosaient au sol. Car ses parents s’aimaient chaque jour un peu plus. Leur vie était chaque jour animé: son père s’amusait souvent à faire voler les jouets de la petite fille à travers la maison pour qu’il puisse admirer le rire de l’enfant, un rire qui ressemblait comme par magie à celui de sa mère. Justin Smith était surement le plus heureux des hommes à cet instant précis. Malgré son travail difficile de pilote de chasse, il était heureux de voir sa magnifique femme au soir, leur enfants dans les bras, l’accueillant souvent encore vêtu de sa blouse d'infirmière. L’argent n’était pas un problème, il n’avait à se soucier de rien, excepté le fait de rendre sa famille heureuse. Et, même aujourd’hui Sunny peut en témoigner: Justin était un excellent mari et un merveilleux père. Chaque soir, il s’asseyait à côté de son adorable petite fille, qui ressemblait chaque jour un peu plus à sa femme, et lui racontait une histoire devant ses yeux brillants. Étrangement, elle adorait que son père lui raconte l’histoire de soldats, ces courageux soldats qui avaient bravés tant d’épreuves pour sauver le monde. Et à chaque fois, la petite Sunny demandait la même chose: « Dis Papa, est-ce qu’un jour, je vais pouvoir les rencontrer ? » et comme à chaque fois son père lui répondait qu'elle n’aurait cette chance que si elle travaille bien à l’école. Comment lui dire que tous ses héros sont à présent mort, pour rééquilibrer la balance de la vie ? La relation entre Sunny et Castiel fut toujours dès plus douce. D’un an son ainée, Sunny avait prit l’habitude de protéger sa sœur de tout. Elle représentait à ses yeux une protectrice imbattable. Et pour Sunny, Castiel était la prunelle de ses yeux.

En dernière année, elle ne se posa même pas de question sur son avenir: elle changerait tout d'abord de ville pour pouvoir essayer de voler de ses propres ailes, puis elle étudierait tout comme sa mère la médecine. La ville qu'elle choisi fut San Diego, une ville maritime qu'elle trouve magnifique, et concernant ses études de médecine elle lâcha vite prise lorsqu'elle compris qu'elle n'était pas fait pour cela. C'est pourquoi, elle décida d'ouvrir sa propre pâtisserie, spécialisé dans les desserts américains tel que les cupcakes.