Spencer était à San Diego depuis quelques jours, et n’aimait décidemment pas cette université. Les mômes des cours de maths ne pigeait rien à rien, fallait toujours tout reprendre avec eux, et l’état plus que stationnaire du cours fit décoller Spencer de sa chaise. Il prit ses clics et ses clacs et partit se planquer dans les sous-sols du bâtiment. Là bas il y était tranquille, il pouvait continuer ses petites recherches personnels ou s’adonner à d’autres rituels –ne vous imaginez pas des trucs sales, cochons malades va !- mais bon, un sous sol humide niveau distraction ce n’était pas les montagnes russes quoi. Il décida de quitter sa cachette pour aller sur un banc à l’extérieur avec son coupain le saxophone. Il ramassa ses feuilles, les glissa dans une pochette et pris ses livres de physique quantique avant de remonter les marches en pierres. Il marchait tranquillement lorsqu’une créature –surement maléfique- aux cheveux de feu l’heurta de plein fouet ! Non mais n’importe quoi, non seulement elle était rousse mais en plus elle était myope ! Tiens tiens, il n’avait jamais vraiment dragué de rousse auparavant… allez, on va s’amuser.

« Je suis désolé mademoiselle, je n’avais pas vu que..

Mais attendez là, la demoiselle, elle l’avait traité de macaque ! Il n’y a qu’une seule rousse maléfique capable de dire de telles immondices ; Lennon la couchonne !

Que vous étiez une rousse charmante mais absolument miro qui devrait peut être s’acheter une paire de lunettes ! Après tout, les clowns ont souvent des lunettes »

La jeune fille l’avait-elle reconnue ? Il ne savait pas vraiment, alors, juste pour être sûr qu’elle reconnaisse sa signature..

« T’inquiète Lennon, toute la ville se cotisera pour t’acheter des lunettes pour ton prochain show »

Il avait dit ces mots d’une voix siiiii douce pour montrer à la jeune femme qu’il se foutait bien de sa figure & qu’il l’aimait beaucoup beaucoup.

Ça se confirmait, la jeune furie à la chevelure démoniaque était... Lennon. LA Lennon. L'horrible fille qui traumatisait le gentil Spencer, alors qu'il n'avait rien demandé ! Bref, il fallait régler cette affaire avant que la jeune femme ne se sente plus.
- Lennon j'ai des lunettes figure toi, mais des lunettes de soleil. Vois tu, comme ça les jeunes nouillasses comme toi, eh bien.. il lui fit une ptit pichnette sur le bout du nez, avant de reprendre ; je ne les vois plus, elles disparaissent ! C'est pas fantastique ?
Il l'aimait bien Lennon, enfin voilà, mais bon fallait pas qu'il s'eternise à côté d'elle, en plus les gens allaient sortir de cours. Il voulait aller secher dans sa planque secrète, mais il avait pas interêt à être suivit. :o
- De toute façon, les raisons pour lesquelles je suis ici ne te regarde pas. Maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvéniant.. il mima l'action de partir avant de.. Bah de partir loin de cette gamine.

Non mais c’était juste pas possible quoi, Lennon était encore plus nouille que dans le passé. Déjà qu’elle n’était pas un cadeau, alors là… Les lunettes de soleil elles gomment juste les personnes nouillasse comme Lennon, pas les incroyables structures comme celles que Spencer avait entre les jambes
« Ca gomme pas ce genre de chose, juste les gamines mal élevées »
Meuuuuh non qu’il ne le pensait pas Spencer, il n’était tout de même pas si méchaaant Quoi que… Bref, maintenant que Lennon s’était mis en tête d’aller fouiner dans sa petite planque afin d’y dénicher des revues, il allait enfin être tranquille. Rigolez pas hein, il n’aime pas Lennon, elle est trop méchante avec lui ! Spencer arqua un sourcil, sa pochette contenant une majorité de ses calculs n’était pas… elle était… toujours au sous-sol. Et merde, il fallait aller la récupérée, sans quoi Lennon découvrirait qu’il était supérieurement intelligent à elle –bien que ça, ce ne soit pas vraiment nouveau- mais surtout, elle verrait que le Spencer qu’elle connaissait n’était pas le vrai Spencer. Le vrai était un schizophrène ancien profiler au service du FBI dont le QI était Supérieur à celui d’Einstein. Il s’interposa entre elle et ladite pochette, qu’il ramassa et glissa sous son bras avec les autres.
« Si tu penses que je regarde ce genre de revue, tu te trompes je trouve ça hyper dégradant. »
Bon bah si Spencer n’avait pas cramé sa couverture, là c’était fait. Lennon l’avait surement connu en tant que mec assoiffé de ça, et l’entendre dire cela avait dû lui faire un tilt dans sa tête. Une seule solution, changer de sujet et prendre la poudre d’escampette, et vite !
« Au moins je suis content de t’avoir retrouvée, t’es toujours aussi…
Il devait bien finir sa phrase, alors vérité ou mensonge pour terminer ?
Toujours aussi jolie. »
Eh bien verdict, il termina sa phrase sur… Vous pensez peut être que j’allais vous dire s’il le pensait ou non ? Il fit un pas sur le côté et monta les marches 4 à 4, d’ici quelques minutes, les élèves sortiraient de cours et il devait filer sans que personne ne le voit.

Ouah le coup de bol. Elle avait rien remarqué, mais bon mieux valait être prudent maintenant, et déguerpir. Mais comment filer en laissant en plan une si jolie demoiselle ici ? Il fit demi-tour une fois en haut des marches et referma la porte qu’il avait entrebâillée. Il redescendit et manqua de glisser sur une marche humide (fuite de plomberie surement, et puis quelle idée de laisser un sous-sol presque sans lumière ) mais arriva en bas sans se casser la figure. Désolé Lennon, tu rigoleras de lui une prochaine fois ! Il s’avança jusqu’à Lennon et décida de ne pas répondre à ses piques juste pour l’embêter. Ouais Lennon avait un niveau maternelle voir moins quand il s’agissait d’enquiquiner le monde. Mais qu’allait-il lui répondre ? Franchement il n’avait pas hyper envie de parler météo ou cuisine avec elle, il allait tenter un petit jeu –peut être- un peu dangereux . Il s’approcha très près d’elle, -d’ailleurs c’était marrant comme il la dépassait d’une bonne tête- la toisa un instant avant de la fixée droit dans les yeux et de lui murmurer à l’oreille–parce que finalement, il allait lui répondre- sur un ton très posé, dira-t-on ;
« Bien sûr que je l’ai remarqué Lennon, faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Et puisque tu veux que je reste discuter, je t’en pris, honneur aux dames. »
Oooohw qu’il est gentil le monsieur. Il savait l’être de temps à autre tout de même, faut pas croire qu’il est un roc tout de même. Il tenta quelque chose de risqué, mais après tout qui ne tente rien n’a rien. Il lui prit doucement la main, avant de la relâchée. Si la demoiselle en voulait plus, elle savait où le trouver.

Quand même, Lennon lui avait manqué, à Spencer. La charrier, l’embêter toussa toussa. C’était des petites choses qui font que la vie était ce qu’elle était.
« Attention à ne pas confondre aveugles et mal voyants hein Lennon. »
Eh ouais, toute la subtilité de la chose était là. Quel jolie métaphore qui en disait long... A condition que le cerveau de Lennon comprenne du moins. Raaah il aurait dû y penser avant, elle ne comprendrait surement pas, serait larguée et rigolerait pour faire comme si elle avait compris, pauvre petit Lennon. Mais à peine avait-il finit sa si belle phrase que Lennon se mettait à chercher.. Une puce électronique ? De la bave ? Un trait de stylo ? Les mains de Lennon étaient impeccables, tout comme celles de Spencer. Elle cherchait surement quel coup tordu il pouvait bien lui avoir fait, chose dénuée de sens, il était tout gentil Spencer
« A toi de voir, soit tu perds ton temps & torture ton esprit à chercher quelle blague sadique je t’ai faite, soit tu admet que, pour une fois, je ne t’ai rien fait de mal si ce n’est ceci. »
Il joignit le geste à la parole et lui repris la main, main qui dérapa accidentellement sur la hanche de la jeune femme. Si, si, accidentellement.
Et pour être sûr de ne pas se faire gifler –sait-on jamais-, il ne laissa sa main sur la peau de la rousse qu’une poignée de secondes.
« Mais que je suis maladroit, ma main a comme.. Dérapée. »
En espérant que celle de la jolie rousse ne dérape pas sur sa joue de manière aussi accidentelle, bien sûr.

Décidemment, il n’existe pas plus compliqué que les filles. Ignorez-les, elles se plaignent d’êtres invisibles, commencez à les draguées et voilà qu’elles se mettent à jouer les saintes nitouches. So complicated quoi. En plus Lennon avait rien capter à la subtile métaphore de Spencer, mais décidemment elle avait perdu le peu de cases qu’elle possédait ou quoi ? La pseudo-répartie de la rouquine fit éclater de rire Spencer, qui cessa net en prenant un air très sérieux. Enfin avec un sourire en coin, tout de même, parce que la situation était plus que risible.
« Ecoute, quoi que je dise je vais me faire incendier. Alors interprète-le comme tu veux Lennon. »
Bon, ça, c’est fait. Cas suivant maintenant, l’esprit de déduction de Lennon. Elle aurait très bien pu jouer le jeu et passer du bon temps quoi, mais non fallait qu’elle débatte sur tout, y comprit le fait que Spencer ai tenté une approche visiblement sans effet. Il réprima un second rire, se doutant que la remarque qui suit allait être suffisamment humiliante pour elle.
« Wahou, comment je suis estomaqué quoi. Ton esprit de déduction est incommensurable ! Sherlock peut aller se rhabiller tiens. Mais dis-moi, à moi qui suis inférieurement intelligent à toi, comment interprètes-tu ceci ? »
Une gifle. Il allait recevoir une gifle pour l’acte qu’il s’apprêtait à faire, il en était certain, mais quelque part il l’avait surement bien cherchée et cela ne le dérangerai pas plus que cela de sentir la main de Lennon sur sa joue. Il la serra doucement contre lui d’une main passée autour de sa taille et l’embrassa tendrement avant de filer dans l’un des couloirs sombres des sous-sols. Si Lennon voulait sa revanche, elle n’avait qu’à le suivre.

Ils étaient vachement lugubres ces sous-sols. Entre l’humidité omni présente et l’éclairage presque absent, les échos des voix et des pas qui peu à peu se confondaient ou se perdaient, on se serrait cru dans un film d’épouvante. Pendant que Lennon, visiblement troublée, cherchait ses mots, Spencer fourra ses pochettes dans son sac afin de pouvoir courir plus facilement. Parce que oui, il allait la faire courir Lennon, et pas qu’un peu. Les sous-sols ils les connaissaient comme sa poche à force d’y venir, et c’était un vrai labyrinthe. Facile de s’y perdre si l’on ne fait pas attention aux marques sur les murs ou à celles dessinées à la bombe de peinture sur le sol afin de s’orienter. Il ne comptait pas se montrer à Lennon, elle devrait le suivre à la voix, et toc.
« Pourquoi une torche humaine ? T’es une allumeuse en fait Lennon ! »
Avec de la chance, Lennon allait marcher et elle se mettrait vite à lui en vouloir, et donc, à le suivre dans les sous-sols. Il allait bien s’amuser, le Spencer. En tout cas il s’amusait déjà, embrasser la rouquine lui avait fait perdre ses moyens et voilà qu’elle balbutiait. Il s’arrêta un moment voyant que la rouquine ne suivait pas, pauvre petite.
« Allez Lennon essaye de suivre, même si je sais que tu n’auras pas le cran de marcher dans un labyrinthe lugubre presque seule. »
Provocation, Lennon allait surement marcher à la provocation, elle n’aimait pas perdre, surtout devant Spencer –on se demande pourquoi-. Mais, nom d’un Mélofée, il devrait peut être se bouger le bouclé des veuch là, parce que la diablesse entrait dans son champ de vision et que le but du jeu était de la faire tourner en bourrique Il tourna sur la droite, dans une alcôve en béton. Il s’y cacha tout en continuant de parler avec Lennon, histoire qu’elle arrive à s’orienter un minimum là dedans

Haan que la répartie de Lennon était naze. Le traiter, ce gentil Spencer de thon alors que quelques minutes plus tôt elle balbutiait après avoir un de ses baisers. Non mais sérieux les filles, on se détend le slayp’ (Ouais c’est trop hype quoi de dire slayp’ à la place de slip. Même si les filles ça porte des culottes, osef ), on respire & on boit frais. Arrêtez de jouer les intouchables là, ça fait pitié lorsque, comme Lennon, vous cramer votre pseudo-couverture de fille inaccessible. Aussi, il lui répondit ;
« Bah alors ma chère Lennon, t’es pas une grande aventurière hein, tu prends de grands airs et au premier obstacle tu rebrousses chemin. »
Voyant que la jeune rousse ne le suivait pas dans son ptit jeu, il reprit son sac sur son épaule et revint sur ses pas, en prenant garde bien sûr de pas se faire avoir par Lennon. Elles sont si malignes, ces bestioles-la. Cependant, au son de sa voix, Spencer entendait nettement qu’elle s’éloignait. Elle voulait vraiment partir quoi, mais quelle dégonflée Il commença à courir pour la rattrapée, mais maintenant qu’elle ne disait plus rien il ne savait comment s’orienter vers elle. Heureusement, au bout de quelques instants, il aperçu Lennon en train de marcher dans un couloir. Couloir qui ne menait pas vers la sortie au passage. Le jeune homme s’avança un peu avant de lui répondre ;
« T’es petite joueuse quand même Lennon, je pensais que tu tiendrais un peu plus. Mais non, faut croire que ton cerveau est trop ramollo pour savoir où se diriger. »
Mais quel effronté ! Aussi, après avoir tenté de la provoquée de nouveau, il fit quelques pas en arrière pour qu’elle le suive. Cela aurait été si sympa comme retrouvailles une chasse à l’homme dans un sous sol lugubre.

C’était nul quoi, Spencer n’avait pas vu Lennon depuis des mois et il avait justement des mois de vacheries et d’enquiquinerie à rattraper. Sauf que Lennon elle s’en serait bien passée visiblement. Elle lui attrapa le bras tout en rigolant comme… une dingue. Pas une dingue gentille qui fait la folle hein, une dingue qui se plante des aiguilles dans le bras et qui met des pulls à manches longues qui s’attachent dans le dos. Oui des camisoles quoi. Bref, complètement pris au dépourvu –Oui il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’elle réagisse ainsi à vrai dire-il lui répondit ;
« Je t’en prie vas-y, frappe moi. Je suis sûr que tu en mœurs d’envie. »
Il avait dit ces mots avec un tel sérieux, que l’on aurait pu se poser la question de savoir s’il était sincère ou non. Il fixait Lennon, attendant sa réaction comme une sorte de mise au défi. Bien qu’en somme, il n’a pas vraiment envie de se faire démonter la tronche, même s’il avait connu bien pire…De sa main libre il sortit son téléphone portable qui s’était mis à vibrer. Quelle ne fut pas sa surprise en lisant l’indicatif de son ancien supérieur de San Francisco s’affiché sur l’écran. Que lui voulait-il ? Il avait pourtant démissionné depuis bientôt 2 ans. Qu’importe, il ne répondit pas et laissa retomber le téléphone au fond de sa poche. Et puis ça n’aurait pas été poli de décrocher maintenant de toute façon. Afin de ne pas passer pour un nigaud timide qui ose pas décrocher, il répondit à la rouquine ;
« Faux numéro, ça arrive de plus en plus souvent. »
Mais quel con, il avait dit cela sans avoir eu à décrocher. De toute façon la rousse ne le remarquerait surement pas, elle avait l’air d’avoir envie de frapper le pauvre pitit Spencou.

Lennon était compliquée à suivre, un coup elle voulait frapper Spencer, la minute suivant non. Tout ça parce qu’il lui avait dit de le faire, mon œil oui. Elle n’avait pas le cran. Enfin, pour ne pas la perturbée d’avantage –ça devait être compliqué dans sa tête - Il décida de ne pas répondre, après tout s’il la provoquait elle allait le taper. Oui bon ok, Spencer aussi n’était pas simple à suivre. Il rit à la remarque de Lennon, elle était perspicace la rouquine. Et c’est sur un ton amusé qu’il lui répondit ;
« Oui c’est un téléphone portable, c’est cool tu vois tu peux envoyer des messages et même appeler des gens. Et puis ça fait de la lumière quand t’es dans le noir… aussi.
S’il se payait la tête de Lennon ? Non du tout. Ce n’est pas du tout le genre du monsieur voyons. Bon ok, c’était plaisant de voir son visage se détruire en une mou zarbizoïde. Elle essayait de comprendre tant bien que mal, et ça valait le détour. Spencer arqua un sourcil, étonné que la rousse ait remarquée sa combine foirée –Ouais bon ok, ça arrive à tout le monde de se louper, d’où les gommes au bout des crayons. - Il n’allait pas jouer carte sur table, la rousse ne la croirait surement pas. Il allait donc inventer un bon gros mytho bien ficelé. Comme le rôti, aller j’vous en mets 3 kilos ?
« C’était mon père Luke, et il me dit… Qu’il est mon père. Chelou nan ? »
Elle goberait jamais ça, mais bon. Tant qu’à faire autant déconner un peu. Il sortit son téléphone de sa poche et l’alluma. Il se mit a imiter la voix de Dark Vador tout en faisant de grands mouvements de bras de façon fluide, tel le padawan aux aguets. Il finit par mettre le téléphone juste sous son visage, comme dans les films horrorifiants où les gens racontent des histoires d’horreur. Sur le même ton Dark Vadorien, il lui lança ;
« Je sens la force monter en moi :furious: »
La situation était surement risible, et si Lennon riait elle lui lâcherait le poignet. Elle avait de la force, mine de rien.

What the fuck de Ouate de phoque de wathe is the fuque. Lennon inventait ses propres insultes maintenant ? Mon dieu, pauvre monde, pauvre Spencer. racaille grenadine ? Mais c’quoi ce truc toupourri là ! Même la petite sœur de Spencer faisait mieux, et il avait même pas de sœur, c’est dire. En fait elle devait être juste jalouse de Spencer. Il était la classe et la swaggance incarnée avec son portable presque dernier cri. Lennon ne faisait pas partie du même monde que lui, lui étant dans la cour des grands, plus au bac à sable. Mais on ne pouvait pas en dire autant de Lennon, la pauvre ça devait être dur de rester une louseuse de la mort toute sa vie. La preuve que la petite était encore dans la coure des petits, elle ne savait pas interpréter les paroles du beau gosse là. Non mais oh, elle le prenait pour un inculte de la tête de starwars ? Il avait juste donné une mauvaise intonation à sa phrase, et là elle se croyait toute puissante la racaille grenadine, tiens. Evidemment qu’il savait que c’était Anakin le popa quoi, il se tapait juste trop la honte maintenant quoi.
« Mais fais attention quand je parle quoi, je sais que c’est Anakin le père J’ai juste donner un mauvais tooon à ma voiiix »
Tant qu’à faire, il joignit le geste à la parole en bombant le torse et mimant l’action de chanter tout en aprlant. Et, une seconde, elle avait dit amis ? Oui, elle avait dit.. amis. AMAZIIING !
« Tiens, tu me considères comme ton amis ? Haan j’savais pas, tu m’avais jamais dit ça. »
Il exagérait A PEINE. Quoi c’est vrai, après tout Lennon ne lui avait jamais dit ce genre de choses hein. Enfin voilà qu’elle se foutait de lui à nouveau, pour changer. Vexé, enfin faussement vexé, il croisa le bras de libre qui lui restait –même si, logiquement, il ne pouvait pas croiser les bras puisqu’il ne lui en restait qu’un de libre l’autre était toujours dans la main de Lennoune.-
« N’importe quoi, c’toi qui sais pas interpréter ce que disent les gens, je suis bien trop subtil pour toi. »
Le numéro de fausse vexation entamé, il détourna la tête pour faire comme s’il l’était vraiment. Lennon était trop méchante avec lui, une preuve de plus, et na !

Non seulement Lennon ne comprenait rien au language et à la subtilité avec laquelle s'éxprimait Spencer, mais en plus elle avait le culot de l'imiter d'une façon des plus pathétiques. C'est dans ce genre de moments que Spencer était heureux d'être un homme. Bah oui, s'il avait été une fille il aurait dû soutenir la rouquine, et là c'était au dessus de ses forces quoi Bref, Lennon l'avait, et Ô combien, offensé, et il était hors de question qu'elle s'en sorte aussi aisément, nom d'un Mélofée ! il prit alors un air de je-m'en-foutisme extrêmement distingué avec au programme : détournement de la tête, du regard, et même de la pensée tiens c'est alors qu'il sentit une vibration dans sa poche de jean. Meuuh non petit coquinou, c'était pas un canard en plastique, il le laisse à Lennon ça. Bref, ledit objet était bien sûr son téléphone portable. Furieux de voir l'indicatif de son ancien supérieur au FBI à nouveau, il balança le téléphone sur le béton grisâtre. Le mobile se brisa et émis un dernier bruit avant de s'éteindre définitivement. Il regarda Lennon, visblement interloquée par ce qu'il venait de faire, et lui répondit ;
"Oh bah mince alors, comment on vas faire pour sortir d'ici si on a pas de lumière ? "
La montée de colère qu'il avait eu en lui quelques secondes plus tôt semblaient avoir comme... Disparue. Plus rien. Il pourrait au moins ainsi vérifier ses conjectures. Soit Lennon avait de la lumière depuis le début et elle mentait, et dans ce cas le jeune homme ne manquerait pas de le lui faire savoir, soit elle n'en avait pas et dans ce cas il allait bien s'amuser. En plus, il était comme par hasard pris d'une soudaine crise d'amnésie.. Ooooh mais queeeeel dommaaaaage