Né le 3 mars 1994 dans un célèbre hopital d’une grande réputation, bercé par la richesse, nourrie avec une cuillère en or dans la bouche, et oppressé par les bonnes manières de la puissance des Hudsons, on peut dire qu’Andreas n’a jamais manqué de quoi que ce soit. Malgré cette éducation différente de celle des autres, il n’a jamais changer de personnalité, il n’a jamais pris le gout du luxe, ou n’a jamais été qualifié de petit fils à papa. En réalité, il ne demande jamais rien, et malgré la volonté de ses parents à le couvrir de tout ce qu’il souhaite, il a toujours préféré se débrouiller seul, pour ne pas à dépendre d’eux. Vivre dans ce genre de famille, c’est accepter toutes les limites qu’elles imposent, c’est accepter d’assister à toutes sortes de réceptions, c’est accepter d’être le jeune homme modèle à la carrière déjà toute tracé. Selon son père, il deviendrait avocat, ou bien même chirurgien, un métier stable, sans embuche, qui relèverait dignement les valeurs de la famille Hudson. Sauf qu’Andreas n’était absolument pas d’accord, lui ce qu’il voulait, c’était faire de la musique, écouter de la musique, vivre pour la musique. Mais ce choix, n’était vraiment au gout de ces parents, bien au contraire. Assis confortablement sur le rebord de son lit, un livre de partition sur les genoux, le jeune homme laissa s’échapper de ses lèvres entrouverte une douce mélodie, donc chaque sonorité c’était déjà mis en place dans sa tête. Au même moment, son père qui venait de rentrer du travail depuis quelqu’un minutes, entra soudainement dans la chambre, comme s’il tenait à lui annoncer quelques choses de sérieux. « Au lieu de faire ton..truc, tu devrais plutôt approfondir tes cours pour avoir une chance de rentrer à Havard.. ou encore Yales. T’es-tu décidé d’ailleurs ? » Le message ne semblait pas clair, ses parents étaient tellement borné, que lorsqu’ils décidaient de quelques choses, il ne pouvait rien fait pour s’en débarasser, il ne pouvait pas espérer se sortir de là. Cependant, un agacement profond se lisait sur le visage d’Andreas, qui faisait tout les efforts du monde pour ne pas de manquer de rester à son père, qui à part de l’argent, n’avait jamais réussi à lui donner autre chose, comme de l’amour par exemple. « Papa, je n’ai pas envie d’aller à Harvard, je n’ai pas envie de faire des études de droit, ce que je veux, moi, c’est faire de la musique. » le regard sombre, le père d’Andreas laissa place à un silence douloureux. Visiblement, il était déçu que son fils unique ne soit pas capable de faire de « bons choix », pour lui, la musique ne menait à rien, et n’aidait en aucun cas à avoir une vie stable, selon lui, on ne pouvait pas vivre de son art, et rien ne pouvait changer ça. « J’aurais préféré ne pas avoir d’enfant plutôt que d’avoir une tapette de fils, qui ne pense qu’à pousser la chansonnette. » blessé par ces mots, c’est exactement à partir de ce moment là, qu’Andreas installa tout un tas de barrière autour de lui, sa méfiance n’était qu’une façon de se protéger, et sa volonté de ne pas faire confiance facilement est un choix, pour ne plus avoir à être blessé par ceux qui prétendre l’aimer. Si l’on père l’aimait réellement, s’il n’était pas seulement question d’argent et d’avenir, il l’aurait certainement laissé faire ce qu’il voulait, c’est-à-dire vivre pour sa passion. Or ce dernier considérait qu’une passion n’était pas un travail, et que pour valoriser la famille Hudson, il fallait un travail adapté, bien vu, et surtout bien payé. « Et bien moi j’aurais préféré vivre sous un pont et être orphelin, plutôt que d’avoir un père comme toi. » A ces mots, le jeune homme ne perdit pas une seule seconde, pour prendre sa guitare, et quitter la pièce, sans faire demi tour.
Quelques années plus tard, les relations familiales qu’entretenaient Andreas avec ses parents, n’avait guère évoluée, disons qu’elle avait même empiré, et que passait plus de temps à l’extérieur et à franchir toute sorte de limite, plutôt que de rester chez lui. Chez lui, c’était une véritable anarchie, au fur et à mesure des années, le jeune homme éprouvait une haine profonde pour son père, qui n’a jamais accepté qu’il vive pour sa passion. Pourtant, il n’a jamais suivis ses ordres, et c’est aujourd’hui grace à sa mère, qu’il pu entrer dans une école de musique très réputée. Cette époque difficile de sa vie, changea totalement son comportement, et le rendit froid, instable, et coureur de jupon à n’en plus finir. Avant que la relation de meilleur amis ne s’intensifie avec Alice, il tournait autour de tout ce qui bouge, enfin, c’était plutôt l’inverse. On lui tournait autour, et il prenait un malin plaisir à remballer toute personne qui s’approchait de lui, ou bien même de son cœur. Ce fort penchant pour les soirées bien arrosé, à également renforcer son addiction à l’alcool, et à tout un tas de substances illicites.