Julie, jeune femme de vingt-quatre ans, avait achevé ces études de commerce et était désormais une « grande femme d'affaire ». Ce jour-là elle s'apprêtait à embarquer dans un avion qui la conduirait chez elle, là ou était ces racines, Londres en Angleterre. Elle y retrouverait son petit frère William, mais surtout ces parents. La demoiselle avait décidé de quitter San Diego et de passer un séjour de « repos ». (sur ordre de son patron qui lui avait lui-même accorder son congé) Il estimait qu'elle travaillait beaucoup trop, qu'elle méritait de prendre des vacances pour briser ce train-train quotidien du métro-boulot-dodo. Julie détestait les vacances, car elle trouvait ça juste inutile, sa vie c'était son travail et pour rien au monde elle n'aurait accepté de prendre des vacances. Sauf que là, son « boss » avait menacé de la virer si elle n'acceptait pas ce congé forcé. Après des heures et des heures de discussion, si l'on peut appeler discussion deux personnes qui limite se taperaient dessus pour un simple...congé. Mademoiselle était tout aussi bornée que ce monsieur, alors oui, ça faisait des étincelles. Quand elle y repense aujourd'hui elle trouve cela idiot, enfin c'était en quelque sorte, la fougue de la jeunesse... Elle prit donc son avion et la dizaine d'heures de vol qui l'attendait. Pour passer le temps, elle discuta avec un homme, d'à peu près son âge, nommé Christian. Lui habitait à Londres, mais était venu à Manhattan pour retrouver ces racines -lui aussi-. Ils discutèrent pendant tout le trajet et, comme vous le savez, le temps passe plus vite quand est en bonne compagnie. Le contact passait très bien entre eux, ils avaient des centres d'intérêts communs et une façon de voir la vie tout aussi étrange. Une fois arrivés, ils n'échangèrent pas leurs numéros de téléphone, à quoi bon ? Londres n'était pas une si grande ville et s'ils devaient se revoir, c'est que le destin l'aurait choisi. Justement le destin fit son travail et quelques semaines plus tard, ils se retrouvèrent dans un petit café près de chez Julie. Ils n'eurent aucun mal à se reconnaître et décidèrent de prendre un café ensemble, puis deux, puis trois. Et au bout du troisième ils ne purent trouver une autre excuse pour passer du temps ensemble. Après s'être revus plusieurs fois, ils sortir ensemble. Seulement, jamais ils n'auraient imaginé que leur coup de foudre finirait comme dans un film ou un roman à l'eau de rose. Julie apprit de lui qu'il était un écrivain reconnu a Londres, une petite célébrité des bouquins en somme. Au final ils emménagèrent tout deux dans un petit appartement simple mais cette fois-ci à San Diego. Car oui, pour Julie sa carrière était toujours aussi importante, alors après seulement deux mois de congé, elle décida de revenir à SD.

Le miracle de la vie s'accomplit...

Julie allait être mère, dans quelques instants. Après neuf mois de vomissement et avoir entendu le médecin dire « Pousseeer !! » comme si c'était lui qui accouchait. Après avoir souffert le martyre pour faire sortir ce bébé de son ancienne « maison ». Ce fut une fille, d'ailleurs les heureux parents se disputèrent longtemps pour choisir son prénom. Entre Alex et Sixteen, ils hésitèrent encore et encore. Jusqu'à ce qu'ils décident qu'elle porterait les deux prénoms, ainsi Sixteen Alex Keringthon fut née. La petite Ally eu une vie tranquille, baignant entre l'amour incroyable de ces parents et de ces proches et le luxe permanent, elle ne manqua jamais de rien. Elle était fille unique alors elle fut beaucoup gâtée, chose tout à fait normale venant d'une famille aisée. Elle eu toujours d'excellentes notes en Sport et Musique ce qui l'aidait beaucoup, au vu de ces notes catastrophiques dans toutes les autres matières. Malgré ces nombreuses lacunes, elle réussit quand même à ne jamais redoubler. Ça aurait été une honte qu'un héritier Keringthon redouble, vous ne trouvez pas ? Et bien c'était l'avis de sa mère qui était prête à tout pour qu'elle réussisse aussi bien que sa maman, alors, vous comprendrez que ce fut un choc pour elle quand elle apprit que son enfant chéri voulait bosser dans le domaine musical... Julie s'y opposa fermement pendant assez longtemps, alors que Christian lui était aux anges. Sa fille voulait suivre le même parcours artistique que lui, en quelque sorte. Ce qui bien sûr donna lieu à de nombreuses disputes et querelles au sein de notre petite famille. D'un côté une mère accro' au travail qui avait toujours voulu que sa fille suive ses traces. De l'autre un père qui laisserait faire la jeune fille sans hésitation.



« Maman. Pourquoi tu t'en vas ? » disait-elle d'une voix triste.
« C'est à cause de toi. Par ta faute moi et ton papa ne seront plus jamais ensemble, c'est ta faute... Oui juste ta faute ! Tu ne devrais même pas exister, c'est grâce à moi que tu es ici, je te HAIS  !! » lui cria-elle au visage tout en la giflant.
« JULIE !! Mais... Qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi ?!? Non Lexie, ce n'est pas de ta faute, ne t'inquiète pas. » Murmura-t-il tout en la serrant dans ces bras.

La petite était restée là, sans bouger dans les bras de la seule personne qui lui restait. Elle avait même retenu ces larmes, ne voulant pas que cela attise un peu plus la colère de son père à l'égare de sa mère. Mais, je crois que ce qu'il lui avait fait le plus mal ce n'était pas la gifle qu'elle venait de recevoir, ni même le fait que ces parents allaient se séparer, non... Le pire pour elle était que sa mère, celle qui l'avait mise au monde, lui est dit qu'elle la haïssait... N'était-ce pas là, la pire chose qu'une mère puisse dire à sa fille ? C'est en tout cas la pire insulte que Ally est pu entendre et elle sonnait comme mille coups de poignard dans son cœur. Poétique hein ? Bien sûr elle savait pourquoi sa mère s'en allait loin d'elle, à douze ans elle était en âge de comprendre. Ayant assistée à presque toutes les disputes de ces parents, elle ne pouvait ignorer la raison de leur séparation. En y réfléchissant n'était-ce pas stupide ? Julie était tombée tellement bas, qu'elle devînt jalouse de « l'objet de sa tourmente », celle qui l'avait éloigné de son Christian : Ally. Il paraît que lorsqu'un enfant connaît des événements tragiques dans sa vie il mûrit plus rapidement, peut être était-ce un mal pour un bien ? Et bien oui, en quelque sorte. Le soir-même, elle ne pouvait dormir, la colère et la tristesse qu'elle gardait en elle l'en empêchait. Elle avait besoin de les faire sortir, toutes ces émotions négatives. Alors non, elle ne pleura pas, non elle ne poussa pas de cri. Elle se rendit discrètement dans le bureau de son père, et lui emprunta sa guitare. Elle retourna dans sa chambre et laissa ces doigts glisser sur les cordes de l'instrument. Ally ne contrôlait rien, elle se laissait porter par la musique. Christian, qui lui-même était un grand insomniaque, entendu cette mélodie et alla donc voir d'où elle venait. Il ne fut pas étonné lorsqu'il vu sa petite fille, assise sur son lit qui jouait merveilleusement bien. Elle ne remarqua pas sa présence et il pu donc rester jusqu'à la fin. C'est à cet instant qu'il comprit, que sa chère Sixteen n'était pas comme les autres. Qu'elle avait quelque chose en plus. Un don pour la musique... Une chose était sûre, les liens unissant la petite Keringthon à son père seraient plus forts que jamais. Christian éleva sa fille comme il le pouvait, en lui inculquant des valeurs sûres et simples mais surtout en lui rappelant que ce n'était pas de sa faute si ses parents s'étaient séparés... Même si elle restait convaincue du contraire elle continua son chemin selon ses envies avec une joie (ou parfois avec colère) à toute épreuve car elle elle était maintenant convaincue que personne n'avait le droit de gâcher son bonheur personnel.


Au fil du temps (oui le temps à un fil et alors? Sinon comment tu veux qu'il s'emmêle ?! Bref...) la petite devint grande, et heureusement parce que mesurer un mètre vingt à vie ça aurait été la loose quoi. Plus elle grandissait et plus le caractère de sa mère déteignait sur elle. Alors que la mère en question n'était même pas là... Non ne cherchez pas pourquoi, c'est la vie et c'est tout ! Donc je disais, elle avait la même impulsivité, le même côté colérique et têtu qui finalement cachait une grande gentillesse... Ou peut être pas, ça dépendait de la personne en face aussi. La miss, malgré ce que l'on pouvait croire de part son statut social, a toujours été une fille simple. -enfin simple... disons qu'elle, à la place de demander des talons Guess et une veste Channel, elle voulait toujours les dernières Nike pour pouvoir s'entraîner avec- Sixteen était un garçon manqué, et ce depuis toujours. En maternelle elle faisait bouffer de l'herbe et des feuilles d'arbres aux garçons qui l'embêtait. En primaire elle les coursait avec d'énormes bâtons. Et maintenant elle se contente de la vieille méthode du « bon coup de pied où j'pense ». Elle a toujours détesté toutes ces histoires de popularité, d'apparence, de codes à respecter pour être dans le moule etc. Ouais, elle, elle s'en fout. Elle vit pour elle pas pour plaire à des blondasses décolorées ou à une bande de mecs en chaleur. -phrase qu'elle répète all the time au passage- La jeune femme a un caractère très fort, parfois même autoritaire et agressif, 'puis elle râle toute la journée aussi. Alors comment est-ce qu'elle a pu se retrouver dans un triangle amoureux me direz-vous ? Très bonne question !

Tout d'abord il faut bien préciser qu'elle connaît les deux mecs en question, depuis le premier épisode de Dragon Ball Z, donc depuis très longtemps quoi. Maxxie ? C'est le petit garçon tout mignon à qui on a volé ces crayons. Alex, en parfaite représentante du club anti-injustice, est venue à sa rescousse et les lui a récupérés. Ainsi, les deux enfants ne se sont plus quittés. Entre vannes à deux balles et éclats de rire, tout le monde les voyait un jour ensemble. SAUF QUE, c'était sans compter sur Monsieur Lukàs bien sûr ! Lui c'est celui qu'Ally a failli tuer quand ils étaient tout gosses. En effet le malheureux avait eu l'audace de tirer les cheveux de la demoiselle. Connaissant très bien la jeune fille, Maxxie lui a évité ce massacre et c'est de là qu'est partit ce drôle de trio. Ils ont grandi ensemble et ont pratiquement tout partagé, et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Sixteen était amoureuse de Max', mais au vu de son caractère, était également beaucoup trop fière pour se l'avouer à elle-même, alors aller lui déclarer sa flamme... De son côté, le jeune homme est apparemment trop intimidé pour lui faire part de ces sentiments. Bah oui, un râteau made by Keringthon, ça laisse une grosse trace. Et entre les deux ? Lukàs, qui lui a toujours eu l'habitude d'enchaîner les filles et n'a jamais vraiment eu de relation sérieuse. Pourtant depuis quelques temps, il semblerait qu'il éprouve un peu plus pour notre garçon manqué officiel qu'il ne veut bien le dire. Peut être que derrière toutes ces piques qu'il lui lance, se cacherait quelque chose de plus fort ? En tout cas ce qui est sûr, c'est qu'il l'a embrassé. Et puis juste après il a voulu se justifier auprès de ces deux meilleurs amis, en disant que ce n'était qu'un simple gage. Vrai ou pas, ce « gage » a beaucoup plu à Alex, qui est aujourd'hui totalement perdue. Déjà que c'était compliqué avec Maxxie, alors maintenant... Le pire ? C'est que les trois font semblant que rien ne se passe, et ils n'ont pas l'intention de s'arrêter. Sauf si l'un d'eux fait avancer les choses ? Mystère...