Blanche • « L’amitié, c’est l’amour en habits de semaine. »
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Sujet: Blanche • « L’amitié, c’est l’amour en habits de semaine. » Lun 7 Mai - 19:33
Blanche Fleurdespois Réservé
Je me réveillai en sursaut hurlant dans ma chambre du petit quartier « normal heights », je transpirais à grosses gouttes. Je passai ma main sur mon front, j’avais fait un mauvais rêve : j’étais retombée dans le cercle infernal de la maladie, ma leucémie. Oui bien que cela puisse être étrange j’avais toujours cette peur en moi de retombée dedans, cela me hantait intérieurement. Je rabattis les draps sur les côtés de mon lit, posant mes pieds dans mes chaussons bleus turquoises marchant ainsi vers la porte de ma chambre, je sortis de cette dernière. Je pris un petit déjeuner composé d’un thé vert et d’une brioche couverte de confiture de groseille. Oui, je déjeunais tout le temps comme cela, mais aujourd’hui nous étions mardi et je n’avais pas cours. Je filai ensuite à la douche, je me dénudai faisant face au miroir, fièrement je passai mes mains dans mes cheveux blond. Je passai ensuite dans ma baignoire, car oui aujourd'hui je n'avais pas envie de prendre de douche. Je fis couler l'eau tiède dans la baignoire faisant au moins un mètre quatre vingt de long, je pris une bouteille de bain moussant le faisant couler dans ce dernier respectant les doses. J'y plongeai ensuite mon pied droit puis mon pied gauche, pénétrant ensuite mes jambes, mon bassin pour enfin être totalement plongée dans l'eau. Je fermai le robinet plaçant mes bras sur les accoudoirs fermant mes paupières décompressant ainsi tranquillement. J'actionnai les remous qui me massaient les jambes ainsi que le dos. J'étais détendue, je ne lutais en rien contre l'eau je me laissais porter.
J'étais habillée d'une robe à dentelle entièrement blanche, mes cheveux blond tombaient sur mes épaules de façon naturelle, j'étais légèrement maquillée. Je chaussai mes escarpins, je pris mon sac rouge sur l'épaule sortant de ma maison je fermai la porte à clef. Je passais ensuite dans la petite allée de verdures parsemées de quelques fleurs par-ci, par-là. J'ouvris ensuite mon portail grâce à la clef électronique puis le referma ensuite marchant dans les allées pavées. J'avais l'impression d’être à Wisteria Lane dans la célèbre série télévisée "Desperate Housewives". Je marchais en direction de la magnifique demeure de mon amie Blanche. Ma meilleure amie. Que signifiait pour moi "meilleure amie"? Cela signifiait qu'elle pouvait tout comprendre rien qu'en regardant mes yeux, elle savait ce que je ressentais, ce que je pensais, comment j'allais. D'un pas rapide, je m'arrêtai devant sa sonnette, j'appuyai dessus durant peut-être cinq ou six secondes attendant qu'elle m'ouvre, j'avais une boîte de chocolat dans mon sac.
Dernière édition par Posey-Fÿle A-S. Lockhart le Dim 13 Mai - 13:59, édité 2 fois
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Sujet: Re: Blanche • « L’amitié, c’est l’amour en habits de semaine. » Ven 11 Mai - 1:46
POSEY & BLANCHE ∞
L’amitié, c’est l’amour en habits de semaine.
Nous sommes mardi et aujourd'hui je travaille comme chaque jour de la semaine. Cependant, je suis nauséeuse et prise de vertiges, je n'arrive même pas à me lever et c'est en prenant mon cellulaire que j'appelle Jonathan, mon patron alors qu'il n'est que six heures du matin. Toutefois, je sais qu'il est debout à cette heure-ci. Parfois, j'aime même commencer ma journée en l'appelant et vis versa mais, aujourd'hui je l'appelle parce que je suis mal et que je ne pense pas arriver à me lever pour aller travailler. « John ... » Je lui dis alors, le souffle court. « Je vous appelle parce que je ne suis pas dans mon assiette ... non, je ... ne passez pas, ça va aller. Je peux prendre ma journée ? Je n'arrive même pas à me lever de mon lit. Non, ne venez pas ... je ... je n'ai pas envie de vous donner des microbes ... » Je soupire, je connais Jonathan depuis deux ans déjà et je sais à quel point il tient à moi. Je sais aussi que je tiens à lui mais, plus comme un frère, un grand-frère. John compte énormément à mes yeux et je sais qu'il va vouloir absolument se déplacer. D'ailleurs, il est la seule et unique personne à avoir une clef de secours. Je sais qu'il peut arriver à tout instant, le connaissant je suis certaine qu'il a d'ores et déjà l'idée en tête de venir pour m'amener aux urgences alors, je soupire, posant une main moite sur mon front. « John, je non ! J'appelle tout de suite le médecin et je vous tiens au courant. Je pense dormir surtout, j'ai besoin de sommeil. Pardon John, je vous appelle jurer. Je vous tiens au courant, John je vous laisse. J'appelle le médecin tout de suite. Oui, je vous appelle. Oui, promis ! Oui ... à tout de suite. » Alors, je raccroche puis, je cherche dans mon répertoire le numéro de mon médecin généraliste. Je soupire une fois de plus, fermant mes grosses billes, trempée de sueur. Il ne répond pas et je raccroche. « Tant pis ... » je me dis alors intérieurement et je m'enfonce dans un nouveau et lourd sommeil ...
Quelques heures ont passé quand je me réveille enfin. Un bouquet de roses trône sur ma table de chevet, des médicaments aussi ainsi qu'un petit déjeuner. « John ... » je murmure alors, un sourire s'épanouissant sur mes lèvres. Alors, je regarde dans la pièce mais, il semble s'être évanoui. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement, sachant qu'il a toutes ses merveilleuses attentions pour moi et je commence à prendre mon petit-déjeuner. Je me sens déjà mieux, sachant qu'il est passé bien qu'il ne soit pas resté. Je sais qu'il n'a pas envie de rester pour me déranger mais, je sais aussi qu'il aurait aimé me veiller. John ou le prince charmant, l'homme qu'il me faudrait mais, que malheureusement je n'aime pas. Ou peut-être un peu ... je me sens soudainement embrouiller dans mes sentiments. Alors, je soupire et chasse de mes pensées John un instant pour avaler ce bon verre de jus d'orange et ses croissants frais. Je me sens déjà mieux et l'envie de l'appeler me submerge mais, je ne le dois pas. Le connaissant il s'occupe de mes dossiers, de mes clients et arrange tout pour que je travaille le moins possible demain. Comment ne pas craquer avec un homme aussi attentionné ? Alors, je me lève avec précaution, ma tête tournant encore légèrement et je m'en vais sous une douche bien brûlante. Sortant rapidement, je m'en vais sur la pointe des pieds dans ma chambre lorsque je découvre un petit mot de John. Il désire que je prenne soin de moi, m'embrasse et s'occupe de tout au travail. Alors, je soupire d'aise me laissant tomber sur mon lit et prenant une des roses afin de humer l'odeur délicate des roses & ... enfin, j'entends que l'on sonne à la porte. Heureuse, je bondis sur mes deux pieds afin de rejoindre la porte, le plus rapidement possible. Un sourire fend mon visage, je suis persuadée que c'est John et pourtant, je me dis qu'il aurait utilisé la clef une nouvelle fois. Alors, j'ouvre prudemment et j'aperçois ma meilleure amie. « OH ! Bonjour, je entre je t'en prie. Pardon, je suis patraque aujourd'hui mais, entre. Je suis heureuse de te voir. »
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Sujet: Re: Blanche • « L’amitié, c’est l’amour en habits de semaine. » Sam 12 Mai - 21:08
Blanche Fleurdespois Réservé
J'avais eu des nausées durant maintenant plusieurs jours et cela n'indiquait rien de bon, j'avais peur d'une grossesse et de toute façon, j'avais prévu de faire un test de maternité demain. J'en étais devenue pratiquement folle, j'avais aimé cette soirée mais nous nous étions pas protégé et je commençais sérieusement à m'inquiéter. De plus, j'avais eu mes règles quelques heures avant de le voir et si c'était un signe du destin? Je n'y crois que rarement, mais comme le chantait Jean-Jacques Goldman il suffirait d'un signe... Je lui avais offert ma virginité mais comment réagira-t-il si je lui annonce que je suis enceinte de... Lui ? Je n'en avais pas la moindre idée et rien que d'y penser, j'en avais déjà la boule au ventre. J'avais peur, sachant que mon horrible rêve m'avait fait resurgir le lourd passé, mon enfance mais aussi ma leucémie. Je m'en rappelle comme si c'était hier, mais ce sont des choses que j'aimerais maintenant oubliées. J'avais passé une nuit de rêve avec Zéphyr après une beuverie, son souffle chaud contre ma peau, ses douces caresses et ses baisers si passionnés...
J'étais entrée dans la salle du chercheur réputé de Suède luttant contre la leucémie, j'avais mes mains sur mes genoux tremblant de peur. Je le regardais dans les yeux, cela faisait maintenant plusieurs années que je côtoyais, car oui c'était un des médecins qui m'avaient connu bébé jusqu'à actuellement mes neuf ans. Un sourire angélique se traça sur son visage, qui fit monter ses joues, je ne compris rien jusqu'au moment où il m'annonça que j'étais guérie. Guérie de la leucémie, jamais je n'aurais osé y croire, je n'y avais même jamais pensé.... Je pleurais de joie, j'étais heureuse mais aussi choquée, mais combien de temps vivrais-je en paix? Tout du moins sans avoir peur de la rechute. Ho oui, j'étais heureuse, j'avais passé beaucoup de temps à espérer, mais maintenant c'était la réalité. J'avais des pansements aux doigts pour empêcher les saignements mais aussi une perruque blonde. Mon traitement avait comme possibilité de faire perdre les ongles aux receveurs mais aussi ses cheveux et moi j'avais les deux. J'avais hâte de me mettre du vernis coloré comme beaucoup de petite fille de mon âge.
Je sortais de mon studio fermant la porte à clef puis je marchai jusqu'à l'aller paver d'un pas moyennement rapide, j'allais faire une petite visite surprise à mon amie Blanche. Ou plutôt devrais-je dire ma meilleure-Amie Blanche car oui elle voyait et lisait dans mes yeux, elle savait quand rien n'allait et quand le moral était au plus bas. Et j'étais certaine qu'elle allait s'en rendre compte immédiatement, mais je n'avais pas peur de lui faire des confidences, je savais qu'elle ne le garderait que pour elle. En retour, je faisais de même, nous étions comme des soeurs sauf que les liens du sang ne nous unissaient pas. Soeur que je n'avais jamais eu en tant que fille unique mais cela m'aurait fait, je le pense beaucoup de bien. C'était sans doute idiot, mais j'aurais voulu avoir une présence familière ou même prendre un bébé qui serait celui de ma mère dans mes bras étant enfant, même maintenant je craque toujours devant les bouilles des bébés. Puis j'arrivai devant la porte de Blanche, ou plutôt sa sonnerie, j'appuyai quelques secondes sur cette dernière, la porte s'ouvrit et je vis Blanche. Elle avait les cheveux en pétard, les yeux à moitié fermés et je pensais l'avoir dérangée en pleine sieste, de plus elle n'avait pas l'air d'avoir la forme. ◖ Blanche Fleurdespois▬«OH ! Bonjour, je entre je t'en prie. Pardon, je suis patraque aujourd'hui mais, entre. Je suis heureuse de te voir.» ◖ Posey-Fÿle A-S. Lockhart▬«Ho excuse moi de faire intrusion chez toi, je peu repartir si tu le souhaites.. j'avançai vers elle me dirigeant vers sa porte, je m'essuyai les pieds sous le petit porche timide et gêné je ne dis rien d'autre.»