En temps normal, le plan d’attaque de l’unité dont fait partie Owen était simple : trouver une stratégie, chercher les moyens d’obtenir ce qu’ils voulaient, sécuriser la zone, chercher les soucis qui pourraient éventuellement leur porter préjudice. Et comme à chaque intervention, toutes ses minuscules taches avaient été passé en revu. Quelques jours plus tôt, ils avaient été mis au courant d’un braquage dans l’une des banques situés dans le quartier de Gaslamp. Ni une ni deux, ils avaient évidemment prévenu le directeur de la banque et montaient un plan pour les cueillir dans la banque. Le seul souci était que pour une raison évidente, les clients de la banque ne devaient pas être mis au courant, et surtout, ne pas changer leur habitude pour n’éveiller aucun soupçon. Owen n’était pas réellement d’accord avec ça, mais c’était pourtant la seule manière de les attraper. Le casse ayant lieu aux alentours de midi, des équipes avaient envahi la rue, sous forme d’agent de circulation, de travailleurs de la ville, ou encore de vendeurs ambulants. Owen resterait à l’intérieur pour les prévenir de l’avancer de leur casse. D’après les renseignements qu’ils avaient eu, les braqueurs n’étaient pas violents, donc personne ne craignait rien. En théorie. Alors qu’il faisait mine d’attendre un conseiller, trois hommes firent irruption dans la banque. Criant de se rassembler derrière les comptoirs, Owen faisait mine de ne rien comprendre et d’avoir peur. Encore quelques minutes, et le tour était joué. Les braqueurs seraient arrêtés et tout rentrerait dans l’ordre.

Lorsqu’il vit que la situation se déroulait comme prévu, il était plutôt satisfait. Certes, certaines personnes criaient ou s’étaient mises à pleurer, mais tout se dérouler correctement. Leurs visages étaient tous parfait. Personne ne pouvait se douter qu’un flic faisait partie de la douzaine de personnes présentes dans la banque. Et comme il s’en était douté, l’un des hommes prit une boite pour réclamer les téléphones, ou autres objets que les gens avaient sur eux. « Montres, portables, sac à main pour les femmes, portefeuille pour les hommes. Et on se dépêche ! » Owen regarda un instant les gens lui remettre toutes leurs affaires. C’était un second coup évidemment pour eux. Les gens qui venaient ici, avaient également retiré de l’argent, et ça finissait dans leur petite cagnotte. Se relevant légèrement pour attraper son faux portefeuille, il le mit dans la boite tout en observant le braqueur. Il semblait être le moins sûr de lui, tenant son arme n’importe comment. De plus, il semblait transpirer au vue de son cou. La jeune femme à côté de lui fit la même chose, déposant par la même occasion son sac. Voyant son bras rouge, il ne put s’empêcher de parler. « Votre bras ça va ? » Si les violences restaient comme celle-là, alors tout irait bien.

" Ça va, merci. Plus de peur que de mal. Du moins .. Pour le moment. " Il l’avait sursauté puis finalement contente que quelqu’un se soucie encore d’elle. Il comprenait parfaitement le comportement de la jeune femme, et côtoyait très souvent ce genre de personne. Cette situation n’était pas inédite pour lui, et il était vrai également, que certaines prises d’otages ne finissent très bien… Mais pour le moment, il était hors de question pour que cela ne tourne mal. Owen et le reste de son équipe ne se pardonneraient jamais s’il pouvait arriver malheur à l’un des otages. Alors il resta assis, et vit l’un des hommes s’approchait d’eux. Aie, c’était mauvais signe. Il avait parlé, elle lui avait répondu, et malheureusement Owen était le fautif. Sentant une main sur la sienne, il commençait lui aussi à sentir un truc mauvais venir. En effet, l’homme pointa son arme sur la jeune femme, tout en lui demandant de répéter. "Alors ma jolie, on veut discuter c'est ça ? Eh bien .. nous t'écoutons. Répète ta petite conversation." C’était bien ce qu’il pensait. Il n’aurait pas dû lui demander si son bras allait bien. Alors prenant un air de mec sûr de lui, il répondit à la place de la jeune femme. « Laissez la tranquille. Laissez-nous partir ! » Il y mettait réellement du sien pour ne pas paraitre trop sûr de lui. Il avait pris plutôt l’assurance du type de base, qui pense qu’il peut tout maitriser. « Mais c’est qu’on défend la petite maintenant. Tu es son petit ami peut-être ? C’est nous fixons les règles, et vous partirez quand on aura fini, compris ? ». Le giflant à l’aide de son arme, il lâcha la main de la jeune femme pour se toucher la joue. C’est qu’il cognait fort le petit, pensa t il sur le moment. Il attendit qu’il parte pour finalement enlever son micro. Il était beaucoup trop dangereux de se faire pincer avec. Il se leva tout doucement, en mettant son doigt sur sa bouche pour montrer à la jeune femme de ne faire aucun bruit, pour le poser sous une des tablettes du comptoir. Leur conversation serait donc entendu par ses coéquipiers et ce n’était pas plus mal vu ce qu’il allait se passer….

La jeune femme se rapprocha une nouvelle fois de lui. Elle semblait avoir de plus en plus peur, et ce n’était pas étonnant vu les circonstances. Et même si le schéma était encore suivi à la lettre, Owen commençait réellement à se demander si leur plan n’allait pas courir à la perte de quelqu’un. Ils avaient bien sûr pensé à la possibilité qu’ils puissent mettre plus de temps que prévu, et qu’ils veulent autre chose, mais les deux premiers braquages n’indiquaient en rien qu’ils pourraient être également des tueurs. Alors il préférait se taire, montrer également sa peur, en s’assurant que personne n’allait être blessé. Lorsqu’il vit la jeune femme sortir son téléphone portable de sa poche, son sang ne fit qu’un tour. C’était un risque en plus pour eux. Si les braqueurs s’apercevaient qu’elle n’avait pas suivi leur instruction, il ne pourrait pas la protéger indéfiniment. Préfèrent se concentrer sur les autres personnes, il vit un enfant, surement en présence de sa mère, qui était réellement effrayé. Cela lui faisait de la peine de le voir dans cet état, mais s’il bougeait, ça ne ferait qu’empirer. Les deux autres hommes étaient revenus dans la salle, avec leurs deux sacs pleins d’argent. Ils n’avaient plus qu’à sortir, ils seraient arrêtés et tout cela sera terminé. Devant la porte, l’un des téléphones portables des trois hommes sonna. « Quoi ??.... Non c’est impossible ! Personne ne pouvait savoir…. QUOI !!?? » L’homme semblait énerver. Et lorsqu’il raconta son appel aux deux autres, le visage d’Owen changea. « Y’a des flics partout dehors ! On a été balancé ! On fait quoi maintenant ???! » Là, les choses n’étaient plus du tout sous contrôle…

Un vent de peur et d’incertitude souffla dans cette banque. Toutes les personnes étaient encore de plus en plus apeurées après ce coup de fil. Qu’allaient-ils faire pour sortir de là si des flics étaient postés dehors ? Owen n’en était pas encore sûr, mais s’ils apprenaient qu’un flic était en plus avec eux, parmi les otages, ils n’hésiteraient surement pas à tirer sur lui ou sur un autre otage. Une banale affaire de vol, allait devenir un vrai carnage.

La présence du reste de son équipe ne lui suffisait pas pour le rassurer. Le temps qu’ils puissent négocier, ou encore trouver un angle d’attaque, des victimes pourraient bien être blessés. Et rien qu’à l’idée d’imaginer leur chef apprendre tout ça, il s’en voulait terriblement d’avoir approuvé leur plan. Ils n’auraient jamais dû laisser les civils dans la banque, c’était plus que stupide. Et maintenant ils n’étaient pas plus avancés. Alors qu’ils réfléchissaient tous quoi faire, l’un des braqueurs ordonna à la jeune femme à côté de lui de se lever. Qu’allait-il lui faire faire ? Il entendit son chuchotement qui était plus que clair. « Puisque tu as l'air de t'amuser ma jolie, tu vas participer. Le rôle d'exemple tu connais ? Je crois que ça va beaucoup te plaire. ». Cela ne présageait rien de bon. Il lui ordonna d’ouvrir la porte principale pour faire passer son message. « Ne tentez rien ! Ou vos otages crèveront un par un ! » Le message était clair, et tout le monde l’avait bien compris. Les gens se remirent à pleurer, ou bien à trembler. Owen les regarda et vit son propre échec. Maintenant, c’était à lui d’arranger tout ça. Il attendit que la jeune femme ne soit rassit à côté de lui, pour finalement prendre la parole, au risque d’en énerver un ou deux. « Laissez tout le monde partir, et demandez une voiture. Vous partirez loin d’ici, et nous aussi. » Son discours ne semblait pas convaincant étant donné qu’il aurait voulu leur hurler dessus, et surtout, s’il avait eu son arme, les descendre un par un. « Ohh mais c’est notre monsieur muscle de tout à l’heure qui veut nous refaire la morale. Décidément il n’a pas compris encore qu’une personne en moins ne nous ferait que du bien. » Pointant son arme sur lui, Owen savait que sa dernière parole lui éviterait, ou non, la mort. « Si vous tuez un otage, ils donneront l’assaut immédiatement. Et vous serez mort avant même d’avoir profité de votre argent ! ». Le second braqueur eut l’air surpris de ces paroles. Il demanda au premier de baisser son arme et lui chuchota « Il a raison. Il nous fait une voiture pour nous tirer d’ici ! ». Sage décision. Mais étaient-ils possible qu’il change d’avis, et décide de tirer sur un otage ?

Les trois hommes étaient des amateurs, et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Ils n’avaient clairement pas prévu que leur braquage tourne comme ça. Ils n’avaient jamais été confrontés à ce genre de situation, donc forcément ils ne paniquaient rien qu’à l’idée de penser que des flics se trouvaient à l’extérieur. Et même si Owen leur avait évoqué l’idée d’une voiture, il savait parfaitement qu’ils n’iraient pas bien loin. Les braqueurs devaient bien en avoir conscience, même s’ils voulaient à tout prix s’en sortir.

Cherchant encore un plan d’attaque, il sentit la tête de sa voisine contre son épaule. Cherchait-elle un peu de réconfort ? Non en réalité, elle venait lui reprocher ses actes. "Vous êtes fou ! Vous voulez vous faire tuer ou quoi ?". A vrai dire, il avait plus essayé de gagner encore quelques minutes et surtout de protéger les autres, que de se faire réellement tuer pour le plaisir. Et même s’il n’était pas le détenteur d’une des armes, il sentait bien que tout était de sa faute. « Chuuut. Ne vous inquiétez pas, on va tous sortir d’ici sain et sauf. »

En dehors de la banque…

« Bon ok, il faut qu’on agisse rapidement. Ils vont surement nous demander une voiture, et même des papiers. Brent, occupes toi de faire venir une voiture. Installes les traceurs discrètement dessus, et surtout, à un endroit où ils ne pourront pas les voir. Sam, je veux que tu ailles parler aux familles. Expliques leur qu’on fait absolument tout pour les faire sortir de là-dedans sain et sauf. Nate, informes toutes les unités de se tenir prête à intervenir à notre signal » Aaron avait finalement pris les choses en main. Sauf qu’il n’avait aucune idée de la tournure que pourrait prendre les évènements. Il continuait d’écouter grâce au micro d’Owen, mais ne cachait pas sa peur face à cette prise d’otage. « Ca va Aaron ? » « Oui oui. C’est juste qu’il y a beaucoup d’otage et Owen à l’intérieur. Il faut vraiment qu’on fasse tout pour que personne ne soit blessé. »

Une sonnerie de téléphone vint troubler une nouvelle fois les personnes à l’intérieur de cette banque. Ce n’était pas seulement les braqueurs les concernés, puisque les otages dépendaient principalement de leurs faits et de leurs actions. Au vu de ce que Owen pouvait entendre, on entrait dans une phase très importante, et surtout délicate. " Non. C'est un point non négociable. Souvenez-vous bien de la petite rouquine de tout à l'heure, ça serait dommage de l'abîmer. " Décidément il avait décidé qu’elle serait leur cible préféré. D’un côté, il préféré que cela cette jeune femme à l’enfant. Non pas qu’il ne l’appréciait pas, mais elle semblait assez forte pour tout endurer, et face à ses multiples menaces, beaucoup aurait déjà craqué. " Une voiture. Notre condition si vous les voulez tous vivants ! ". Encore une menace. La voiture semblait évidemment être leur seul source d’échappatoire. Mais ils devaient être assez stupides pour penser s’en sortir avec une voiture fournie par la police. En tout cas, Owen se ferait un malin plaisir à les mettre en prison !

Environ cinq minutes après, la sonnerie de ce même téléphone retentit. C’était surement Aaron pour leur annoncer que leur voiture était prête. Après une vague d’agitation, ils finirent par commettre le pas de trop. Prenant sa jeune voisine avec eux, ils allaient pouvoir s’en sortir et montaient dans leur voiture sans un coup de feu. Décidément tout le monde les avait sous-estimés. Owen cria aux otages d’attendre la police, et sortit en vitesse de la banque, juste à temps pour voir la voiture démarrait en trombe. Il monta dans sa voiture, Aaron à côté de lui et démarra à vitesse grand V pour retrouver les ravisseurs et l’otage.

La conduite rapide, et les coups de volant étaient les spécialités d’Owen. Nombres de fois où il avait inquiété ses coéquipiers avec sa conduite un peu trop violente et brusque. Néanmoins, certaines situations exigeaient qu’il roule un peu vite, alors autant s’y habituait. Etant aux alentours de 13h, la reprise du travail était à ce moment, et donc de nombreux automobilistes se trouvaient malheureusement sur les routes, rendant la circulation encore plus dangereuse. Slalomant entre les voitures, Owen ne perdait pas de vue la voiture, même s’il savait qu’un traceur s’y trouvait. Il voulait absolument retrouver la « rouquine » comme l’avait appelé les ravisseurs. Mine de rien, il s’y était attaché, et l’avait trouvé particulièrement forte face à cette épreuve. « Il prenne la direction de l’aéroport. » Owen appuya sur l’un des boutons qui se trouvaient à côté de la radio, pour se mettre en liaison avec le reste de son équipe. « Nate, appelles l’aéroport. Qu’ils bouclent toutes les issues, et surtout préviens les qu’ils sont armés et qu’ils ont une otage. Que personne ne tente de les arrêter sans qu’on ne soit sur les lieux. C’est clair ? » Il raccrocha avant de se retourner vers Aaron, qui ne put s’empêcher de blaguer. « Ils sont vraiment barges ces trois-là. Tu as les flics à ton c*l et tu vas à l’aéroport ? Non mais ils leur doivent leur manquer des cases ! » Owen esquissa un sourire, mais ne pouvait cesser de penser à la manière d’agir pour sauver cette pauvre femme.

Owen avait vu juste. L’aéroport était bien l’endroit où ils se dirigeaient. Et comme l’avait dit Aaron, l’endroit était bouclé. Ils n’iraient pas bien loin. Enfin c’est ce que tout le monde espérait. Alors qu’il allait tourner vers l’entrée de l’aéroport, une voiture fit demi-tour juste devant lui, le mettant encore plus en colère. Il préféra laisser à Aaron le soin de crier et de lui demander de bouger pour ne pas être trop méchant. Dans tous les cas, ils avaient perdus les ravisseurs de vue. Il fallait maintenant absolument qu’ils retrouvent leur voiture pour s’assurer de leur présence ici. Se garant à moitié sur la route, ils rejoignirent le reste de l’équipe pour débriefer sur la manière de faire. « Des agents de sécurité ont vu la voiture se garer juste à l’entrée C de l’aéroport. La voiture est vide, et ils ont changé de vêtements. Celui qui s’occupe de la surveillance de l’aéroport a pu les suivre pendant une dizaine de minutes, mais ils ont fini par emprunter une partie sans caméras, juste ici. » Nate mit son doigt sur la zone dont il parlait. « Ils ont mis une sorte de foulard sur la tête de la femme pour essayer de se camoufler. L’un des braqueurs lui tenait la main. » « Ouais ils essayent de se faire passer pour un couple. Okay, alors on se divise la zone. Sam et Nate, vous partez dans cette zone. Aaron tu viens avec moi. Faites extrêmement attention, ils savent qu’ils sont cerner, alors ils n’hésiteront pas à tirer sur n’importe qui. » Se déployant comme l’avait demandé Owen, ils se mirent tous les quatre à courir en direction de leur grande zone. Maintenant, tout allait se jouer…

Avançant prudemment et surtout, vérifiant chaque pièce, ou chaque cachette possible, Aaron et Owen ne souhaitaient pas passer à côté du moindre indice. Alors qu’ils avaient déjà fouillé plusieurs endroits, Aaron arriva, un foulard à la main. « Je l’ai trouvé juste là. Ils doivent penser qu’on ne les a pas encore retrouvés. On est sur la bonne voie Owen. On va la retrouver ! » Il lui tapota sur l’épaule comme pour le rassurer. « Allez viens on continue. » Il approuva en faisant un signe de la tête et ils reprirent leur chemin. Continuant de vérifier minutieusement les pièces, ils se retrouvèrent face à une grande baie vitrée. De là, on pouvait voir les pistes de l’aéroport. Owen scruta chaque avion, et c’est finalement Aaron, qui vit en premier lieu deux des ravisseurs. « Là ! ». Ils se mirent immédiatement à courir vers la porte de sortie, en appelant les deux autres membres de l’équipe. « Nate, Sam, on a besoin de vous sur les pistes ! »

La fin de cette histoire était proche. Maintenant c’était à eux pour que tout se finisse bien. Le but premier était bien évidemment de récupérer l’otage, et ensuite, ils n’auraient aucun scrupule à ouvrir le feu. L’otage était réellement le point le plus important de leur prochaine action. Se déployant autour de l’avion, Owen fut le seul, que l’homme, qui tenait fermement la jeune femme, ne pouvait voir pour le moment. « Laissez la partir maintenant ! ». L’homme fit une tête assez surprise en le voyant derrière lui. D’abord parce qu’il pensait surement que les flics les avaient perdu de vue, et ensuite parce que le gentil monsieur muscle, était en réalité un flic. Il savait qu’un de ses agents était en position, prêt à lui tirer dessus, mais l’angle n’était pas assez dégagé. Il faudrait surement qu’il trouve un moyen pour que la femme se baisse. « C’est la dernière fois que je le dis. Laissez la partir, maintenant ! »

Ce moment était décisif. Soit la jeune femme était sauvée, les braqueurs arrêtaient, et tout le monde pourrait rentrer gentiment à leur maison, soit un drame arrivait, et les braqueurs auraient peut-être la possibilité de s’enfuir. Tenant toujours son arme fermement pointé vers celui qui tenait l’otage, il fut surpris par le geste de celle-ci. Elle lui mit un sacré coup au niveau du torse, coup bien placé puisqu’il lâcha son bras et la libéra. Owen lui fit signe de courir, et alors que l’homme pointait son arme vers elle, pour se venger de son coup surement, Aaron finit finalement par l’abattre. Le remerciant du regard, la jeune femme se retrouva finalement à côté de lui. « Vous voyez j’avais raison. Vous êtes saine et sauve. » Souriant comme pour montrer sa libération, Owen était enfin content. Néanmoins, il restait encore 3 complices et celui qui avait prêté l’avion visiblement. « Vous restez ici d’accord ? » Owen commença à se diriger vers l’avion, en compagnie d’Aaron, de Sam, et de … la rouquine ! Décidément que n’avait-elle pas compris dans ses paroles. « Retournez-vous cacher immédiatement ! C’est dangereux ici ! Vous voulez vous faire kidnapper une seconde fois ? »