Je suivais des études de droit depuis maintenant trois ans. En réalité, je devrais avoir terminer à l'heure ou je vous parler, mais au bout d'un an à peine, j'ai ait une pause dans mes études, car je vivais une période difficile. Mon petit ami de l'époque avait été arrêter pour trafique de drogue, et je vivais mal le fait de n'avoir rien vu venir, alors, qu'il faisait ça sous mon nez. Comme quoi l'adage qui dit que l'amour est aveugle est bien vrai. trois années s'étaient écoulés depuis et j'allais bien mieux, la preuve, j'avais de nouveau quelqu'un dans ma vie et tout était parfait entre nous. Il faut dire que je le connais depuis l'âge de 6 ans aussi, donc ça aide.

Shane et moi, on vivait ensemble depuis quelques mois. Il travaillait comme animateur, mais avant d’emménager ensemble, j'avais pris un petit boulot au starbuck coffee. Je bossais deux après-midi par semaine, dont le vendredi. Je terminais ma journée vers 20 heures. Ce soir là, nous devions nous retrouver pour aller manger un morceau en amoureux. La journée m'avais sembler longue, mais elle touchait enfin à sa fin. Mon service se termina, j'en profitais pour prendre une bonne douche, car le fils d'une cliente m'avais jeter son chocolat dans la figure. J'en avais pleins les cheveux. Une fois prête, je sortie du café et commençait à marché en direction de notre point de rendez-vous. J'étaie un peut en avance, aussi, je me posa sur un banc en attendant l'arrivée de Shane. Je me souvenais comme si c'était hier du jour ou j'avais fait sa connaissance. Il était bien plus qu'un petit ami pour moi, c'était mon confident, mon grand-frère, je pouvais tout lui confier les yeux fermés, il savait m'écouter, me consoler. J'avais une chance folle de l'avoir dans ma vie. Bon, on se prenait la tête des fois, mais c'était jamais sans gravité. Souvent s'était pour des broutilles. J'étaie jalouse de nature, ou plutôt vigilante, comme j'aimais le dire, lui, il était bordélique. Mais ça faisait partie du quotidien, et tout les couples se disputent pour des bêtises, ça ne veux pas dire pour autant qu'ils vont se quitter. J'aimais Shane de tout mon cœur et je n'avais aucune envie de le perdre. C'était lui et pas un autre.

Le vendredi soir, c'était notre petit rituel, on allait manger au restaurant, ou allait voir un film, on se faisait un bowling ou autre chose. C'était comme ça depuis qu'on avait emménager ensemble il y a plusieurs mois. Très précisément depuis son retour d'Irak. Je me souviens comme si c'était hier du jour ou la mère de Shane était venu me voir à mon boulot pour m'annoncer la terrible nouvelle. Son fils, mon Shane, l'amour de ma vie était porter disparu, quoique d'après la marine, il était mort. Je me souviens, le choc que j'avais ressentie était tel que j'étais tomber dans les pommes, quand je m'étais réveillé, j'étais à l'hôpital, et ma petite me tenait la main, toute chamboulée de me voir dans cet état. Il m'avait fallut plusieurs jours pour comprendre que jamais plus je ne le reverrais, le plus dur, avait été de me rendre au cimetière ou il devait inhumé. J'avais été incapable de prononcer correctement le discours que j'avais écris, tellement j'étais bouleversée. Et puis, plusieurs semaines après, en pleine nuit, alors que je venais de me réveillé après un affreux cauchemar, on avait frapper à la porte de mon appartement. J'avais ouvert, les yeux bouffies parce que je m'étais endormie en pleurant et il était là, devant moi. Vivant et en bonne santé malgré sa blessure. Il y avait eut une erreur, les autorités n'avaient pas été informés que Shane était le seul survivant de cette attaque.

J'étais une nouvelle fois tombée dans les pommes, mais quand je m'étais réveillé, il était toujours là. Je n'avais pas rêver. Six longs mois s'étaient écoulés depuis et j'étais devenu hyper protectrice envers lui. J'avais trop peur de le perdre, aussi lorsque je partais en cours ou au boulot, dès que j'en avais la possibilité, je l'appelais, juste pour entendre sa voie. La nuit, je me serais contre lui, je ne voulais pas qu'il parte, d'ailleurs, dès qu'il bougeait, dès qu'il se levait, je faisais la même chose. J'en faisais sûrement trop, mais j'avais faillit perdre l'homme de ma vie, je ne voulais pas prendre le risque que ça se reproduise. Peut être qu'il en avait par dessus la tête de mon comportement, surtout qu'avant ça, j'étais plutôt indépendante. Enfin bon, après mon service, j'avais pris ma douche et enfilée une jolie robe qu'il m'avait acheté au début de notre histoire, puis je l'avais retrouver dans une rue, à deux pas du restaurant ou nous avions l'habitude d'aller.

Je m'étais assise sur un banc, et quelques minutes après, deux mains se posèrent doucement sur mes yeux, et d'une voix douce, mon amoureux me chuchota au creux de l'oreille. Le son de sa voie me fit frissonner, et, heureuse de le retrouver, je me leva et vint me blottir dans ses bras, sans oublier bien sûr, de l'embrasser tendrement. Il m'avait manquer.

Cette soirée en amoureux, comme toutes les autres, je l'avais attendue avec impatience. Cette semaine, nous n'avions pratiquement pas eut l'occasion de nous voir. J'avais eut mes partiels, et comme il manquait du personnel au starbuck, j'avais du travailler tout les soirs de la semaine, résultat, quand je rentrais, j'étais épuisée et dès que j'avais finit mon assiette, je tombais endormis sur la table. J'avais honte de moi, car ça m'empêchais de passer du temps avec mon copain. Mais ce soir, ça serait différent, j'avais avaler une bouteille de boisson énergisante pour tenir le coup, parce qu'il était hors de question qu'on annule cette soirée. Demain, je ferais la grasse matinée et puis, la semaine à venir allait être beaucoup plus calme, je serais donc beaucoup crevée.

Je m'étais donc assise sur un banc en attendant l'arrivée de Shane. Celui-si ne tarda pas, et quelques minutes après, il fit son entré. Si tôt auprès de lui, je me glissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser et me blottir dans ses bras. Nous restâmes quelques minutes dans les bras, l'un de l'autre, puis nous nous dirigeâmes, main dans la main vers le restaurant. Pour cela, nous devions traverser Balboa Park. Comme à l’accoutumée, je demanda à Shane comment s'était passé sa journée, avant de lui raconter la mienne. Enfin, je termina en lui disant qu'il m'avait beaucoup manquer.

Ma journée avait été mouvementé. Pour commencer, j'ai bien cru que j'allais devoir passer mes examens du jours assise en tailleur au milieu du couloir de la fac ! En effet, mon prof n'arrivait pas à ouvrir la salle. Même le passepartout ne fonctionnait pas, et cinq minutes avant le début de l'épreuve, il à quand même eut la bonne idée d'ouvrir une autre salle. Ensuite, se fut l'heure d'aller manger, et je ne me suis plus souvenu que la cafétéria était fermée à cause d'un mouvement de grève. J'ai du me taper trois kilomètres à pieds pour aller me chercher un sandwich. Heureusement que je marche vite, sinon j'aurais loupé mon premier cours de l'après-midi. Enfin, au starbuck, un gamin à eut la bonne idée de me jeter son chocolat au lait dans les cheveux, ce qui fait que je n'ai pas pu rentrée chez moi pour me changer. Quand je vois mon petit ami, bien habillé, j'ai honte de ma tenue, même si j'adore cette robe, elle ne fait pas 'habillée'.

Shane me raconta alors sa journée à lui, les petits du centre l'avait fait tourné en bourrique, mais comme d'habitude, il avait réussit à gérer la situation comme un chef. Après tout, il avait une formation militaire et même s'il était doux comme un agneau, il savait parfaitement s'y prendre avec les enfants.

- Et puis, ça te fait un bon entraînement, dis-je, taquine.

Nous étions arrivé au restaurant, juste avant d'entré, nous échangeâmes un long et tendre baiser. Ensuite, on nous installa à notre table habituelle.

J'avais lancer cette dernière réplique pour plaisanter, mais au fond de moi, j'étais sérieuse. Cela fait presque deux ans qu'on était ensembles, il me restait moins d'un an d'études avant de pouvoir avoir un vrai travail, quand à Shane, il trouverait forcément un boulot plus intéressant qu'animateur. Mais en deux ans, et en ayant faillit le perdre pour de bon, je m'étais poser les bonnes questions, et avoir un enfant avec lui en faisait partie. Certes, j'attendrais qu'il soit prêt, rien ne pressait, mais j'en avait envie.

Nous entrâmes donc dans le restaurant ou l'on nous installa à notre table habituelle. Le serveur nous apporta la carte, que je connaissais désormais presque par cœur et nous demanda si voulions boire quelque chose. L'alcool m'ayant jouer un très mauvais tour dans le passé, je me me contenta de demander un jus de fruit.