Tiens, tu es encore là, toi .. ❥ Elijah & Mya

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❥ Elijah & Mya

Hier soir, j'avais passé la soirée dans un bar de la ville, comme je le faisais régulièrement avec des amies. Sauf que contrairement à elle, je n'avais pas passé la soirée à relooker le gang des motards qui était installé à côté de nous. Bon d'accord, je les regarder (un tout petit peu) mais j'étais d'autant plus intéressé par leurs discussions. L'âme de journaliste ou l'instinct appeler cela comme vous voulez mais je comptais bien me rendre à ce fameux point de rendez-vous. Bien entendu une fille seule au milieu d'un circuit de voiture, cela paraîtrais limite étrange à m'importe qui. Il me fallait donc un plan, tout en discutant avec mes amies, je réfléchissais à cela. Quand rapidement, l'une d'elle à eu l'idée de draguer les motards. Franchement, je crois que c'était une mauvaise idée mais après tout, cela peut toujours me servir en jouant la bonne copine qui récupère son amie éméchée laissant apparaître une faiblesse imaginaire. Enfin bref, un petit jeu d'actrice pour les convaincre qu'avoir une fille dans les rangs étaient toujours utiles pour convaincre un homme. Et si cela ne marchait pas, je n'avais qu'à leur dire ce que j'avais entendu, rien de plus compliqué, je l'ai fais des milliards de fois. C'est peut-être pour cela que mes visites au bar finissent mal ? Bref, je ne sais pas si c'est ma force de persuasion, l'envie de me mettre dans leurs lits ou l'alcool mais ils ont acceptés. Mon rôle ? Jouer les infiltrés pour m'assurer que personne ne les surveillent. Bien entendu, je n'allais pas vraiment faire cela, je voulais juste entendre des noms pour savoir si cette histoire avait un lien avec la mienne mais surtout avec les évènements actuels en ville.

Je me rendais donc dans un hangar, point de rendez-vous de l'équipe de choc avant de le circuit. On arrive sur les lieux avant le rendez-vous, quel surprise pour que j'ai le temps de faire, je ne sais pas quoi, en réalité, j'ai été mise un peu de côté, en même temps, je les comprend. Alors que j'attendais dans un coin, je vis entrer un visage assez familier. Un homme qui comme moi, traine toujours dans les pattes des "mauvaises" personnes, je ne sais pas grand chose de lui et comme je compte en savoir plus, je ne peux pas le dénoncer. Je lui souris donc juste pour lui montrer que je l'ai vu.

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Carlsbad, San Diego

Ce que faisait Elijah dans ce quartier ? Pas loin des entrepôts, ou plutôt, des hangars qui se dessinaient face à lui ? Et bien, il observait, il attendait les motards. Il avait eu un tuyau sur eux, par un informateur, comme quoi ils trempaient dans des affaires pas nettes et qu'il faudrait éventuellement intervenir à un moment ou à un autre. Sauf qu'Elijah ne pouvait pas non plus intervenir sans preuve. Il fallait qu'il vérifie les informations, qu'il prenne des photos et qu'il les prenne en flag, pourquoi pas. En train de trafiquer, ou de faire des échanges un peu loufoques quoi. Le genre. Sauf que, bien sûr, il était seul. Pourquoi tout seul ? Bin ... Disons qu'il était difficile de lui coller un partenaire entre les pattes. Et pourquoi me direz-vous ? A cause de ses manières de faire un peu strange quand même. Disons que parfois ... Elijah était plus du genre à foncer dans le tas plutôt que de faire dans la dentelle. Mais en même temps, parfois, hein, c'était bien mieux d'écouter son instinct plutôt que d'attendre la permission. Parce qu'en attendant les bras croisés, on peu laisser filer un suspect. Enfin bon, passons.

Elijah était donc dans sa voiture. Enfin, une des voiture banalisée du FBI. Parce qu'il n'avait pas pris sa jolie Camaro. Pour la simple et bonne raison que, quand il était en surveillance, comme maintenant, bin, il ne la prenait pas. Trop voyante. Et puis, manquerait plus qu'on lui tire dessus. Et sa jolie voiture aurait quelques trous. Et ça, ça pardonnait pas. Quoi qu'il en soit, Elijah avait remarqué qu'il y avait un peu d'animation. Du moins, des gens venaient d'arriver. Les motards. Il était donc sorti de son véhicule et s'était rapproché quelque peu. Appareil photo sous le coude, si jamais il avait besoin de faire deux ou trois photos compromettantes. Il se serait écouté, il n'aurait pas procédé de la même manière. Mais son boss lui avait demandé que d'opérer à la façon d'un ninja. Et de ne pas se faire voir. Seulement, il était trop loin pour écouter quoi que ce soit. Il était temps, en quelque sorte, de se "salir" un peu les mains. Elijah retourna à sa voiture et rangea l'appareil. Maintenant, ses preuves seraient ses yeux et ses oreilles. L'air de rien, il se rapprochait un peu du hangar. Mais pas trop non plus, histoire de ne pas trop éveillé les soupçons. Faire comme s'il attendait quelqu'un pour un petit trafic, lui aussi. Sauf que ... Sauf qu'il n'avait pas prévu, dans son équation, l'inconnue qui pourrait tout foutre en l'air. Et cette inconnue était une femme. "Pas elle bordel ..." murmura-t-il. Cette fille, c'était une plaie. Une vraie plaie. Elle était toujours là où il ne fallait pas. A croire qu'elle trafiquait avec les mauvais garçons, qu'elle était de mèche avec eux. Un jour, faudrait qu'ils aient une conversation sérieuse tous les deux. Quitte à ce qu'il la remette encore une fois en place.

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❥ Elijah & Mya

D'accord, je dois bien l'avouer j'ai toujours été une véritable fouine mais cela en vaut la peine. Et puis ce n'est pas comme-ci j'étais en danger, enfin théoriquement je pourrais l'être à voir l'arme que le mec à côté de moi cache sous sa chemise mais l'avantage des motards ou de tout les grands méchants comme on les appellent, c'est que ce sont des bandes. Ce que j'aime beaucoup, cela représente plus de risques d'être découverte mais beaucoup moins de mourir car même si dans ce monde tout le monde pensent que les motards n'ont pas de règles, moi je peux vous affirmer qu'ils ont torts. En effet, il y a une règle simple et clair, on ne laisse jamais personne derrière soi et encore moins l'un des nôtres. Le hic, c'est que dès réalise que vous n'êtes pas l'un des leurs vous êtes morts mais bon, ce n'est pas comme-ci je ne m'étais jamais fais passer pour morte. Si l'histoire devient trop grosse je n'aura qu'à disparaitre. Mais je ne sais pas, moi je les sens bien coopératif les petits motards. Et puis, il faut bien l'avouer, une fille passe toujours pour plus gentille et donc ils ne se sentent pas en danger en ma présence.

Je réalise rapidement que si j'avais vraiment fait partie des motards, j'aurais surement dénoncé le mec qui nous regardaient mais non, je m'étais contenté de lui montrer que je l'avais vu. Sauf que je n'étais pas la seule, mes chers amis se mirent à prononcer des mots en espagnol et autant dire que malgré mon parcours en littérature et en langue, j'ai toujours eu un peu de mal avec l'espagnol. Enfin je comprenais suffisamment de chose pour savoir que mon sourire avait été repéré et que j'allais devoir me justifier et surtout intervenir si je ne voulais pas voir de sang. Hochant légèrement la tête de gauche à droite, je décidais de jouer la comédie et surtout de jouer avec mon charme en leurs expliquant que c'est juste une affaire que je vais devoir régler plus tard, rien d'important. Ce qui était assez le cas, j'allais devoir comprendre pourquoi cet homme se retrouve toujours dans mes plans manquant de les faire rater à chaque fois. D'un signe de la tête le chef du gang m'indiqua l"homme en me disant un simple "mission 1, belle brune". Je souriais simplement avant de me diriger vers lui prenant l'arme qu'il me tendait avec insistance. Sauf que moi, je ne comptais tuer personne. Je pose donc l'arme juste à côté de mon sac à main avant de me diriger vers lui. « Qu'est-ce que tu fais encore ici ? Tu tiens aussi peu à ta vie ? » Il avait vu l'arme, je le savais c'est pour cela que je l'ai déposé et puis les larmes à feu, ce n'est pas mon truc. Suffit de regarder les films, on manque toujours de cartouches au mauvais moment.

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Et voilà, c'était la merde, la loose totale. Et tout ça ? Et bien, c'était la faute à cette fille. Sérieusement ... Quelle plaie celle-là. Toujours à traîner là où il ne fallait pas. Toujours à fourrer son nez dans des affaires qui la dépassaient, sans doute. Et maintenant ? Et bien, maintenant, voilà qu'elle fichait le bordel ! Mais pourquoi elle lui avait souri bon sang ! Hein ? Pourquoi elle était toujours là ? Le goût du risque ? Elle aimait l'adrénaline ? Si c'était le cas, pourquoi elle ne faisait pas du saut à l'élastique ou bien un saut en parachute ? C'était tout autant ... mortel quoi ! Et surtout, Elijah ne l'aurait pas dans les pattes. Sérieusement ... Il en viendrait à la coffrer si elle ne pouvait pas comprendre qu'elle ne devait pas être là. A moins que c'était ça qu'elle cherchait. Va savoir.

Quoi qu'il en soit, Elijah aurait, sans doute, mieux fait de se tirer à ce moment là. Mais non, son entraînement de Seal et son instinct lui disaient de rester. Que les motards avaient quelque chose à cacher, d'où le fait qu'ils avaient plus ou moins les nerfs à vif et qu'ils n'aimaient pas trop qu'on fouine. La fille se rapprocha, petit à petit, d'Elijah. Non sans ce que dernier ait remarqué qu'elle portait un flingue. Venait-elle en amie ? Ou bien en ennemie ? Semble-t-il que, dans l'immédiat, c'était plutôt en ennemie qu'elle venait. Et qu'elle était là pour lui trouer la peau. Ouais, et bin, si elle pensait pouvoir y arriver, c'est qu'elle ne connaissait pas l'oiseau, ce qui était le cas d'ailleurs. Ce n'était pas parce qu'elle était une femme qu'il ne viendrait pas à lui tirer dessus si sa vie était véritablement en danger. De là à la dégommer d'une balle dans la tête, y'avait une marge, mais c'est clair qu'il la désarmerait. Quitte à abîmer son joli visage. "Ce que j'fais là ? Toi qu'est-ce que tu fais là ? Tu traînes toujours dans mes pieds !" Dingue quand même. Quant au fait qu'il tenait si peu à la vie ... Disons qu'il avait côtoyé de si nombreuses fois le danger qu'il ne le craignait pas vraiment. "Tu ferais mieux de me donner ton flingue avant de te blesser. Parce que crois-moi, je te laisserais pas t'en servir." Il était clair que ça sonnait comme une menace. Mais en même temps, hein, c'était elle qui s'était rapprochée de lui avec un flingue à la suite des ordres des motards. "Et avant de me retrouver dans les ennuis jusqu'au cou, je se serais toi, je m'en irais bien vite."

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❥ Elijah & Mya

Je venais de faire quelques pas en sa direction sentant sur moi le regard d'une dizaine de motards qui à mon avis n'attendait qu'un mauvais geste de ma part pour nous descendre tout les deux. Mais je n'allais pas faire ce mauvais geste, même si je sais qu'ils ont en travers le faite que je n'ai pas gardé leurs flingues sur moi. Non, j'étais bien plus maligne que cela et mourir n'était pas dans ma priorité pour le moment. Je voulais surtout le faire fuir avant que le sang ne coule. Je me fichais du trafic en réalité,s 'ils veulent dealer de drogue, ils n'ont qu'à le faire, du moment que j'entre en contact et que je récupère les informations que je veux, le reste m'importe peu. Oui, mon ton de voix était un peu agressif, déjà parce que j'en avais marre de le voir me suivre comme mon ombre et faire rater tout mes plans. Mais surtout parce qu'il fallait que les motards croient en moi et en mon rôle d'apprenti membre du gang alors on zappe les banalités et on en vient au fait. Un peu comme dans le journalisme, on oublie les détails dont tout le monde se fiche pour donner directement l'information importante. « Disons que je règle des affaires et toi ? Tu crois qu'en me retournant la question, je vais oublier que tu t'ai défilé ? » Je riais légèrement en l'entendant. Moi ? Dans ses pieds, c'est plutôt l'inverse non ? Je fais seulement ce que j'ai à faire. « Tu devrais plutôt te demander lequel de nous deux est dans les pieds de l'autre.. » Je le regardais retenant un léger rire. Il ne me connait pas et sa phrase ne es une preuve supplémentaire. Il est vrai que j'ai rarement utilisé un flingue, je n'aime pas cela. Mais de la à se croire le plus doué de tous, c'est un peu exagéré. « Ouvre les yeux, j'ai déposé le flingue y'a bientôt 5 minutes, je n'ai pas besoin de lui pour me défendre. » Je souriais sachant parfaitement que je ne suis pas dans les ennuis et que c'est justement en fuyant les motards que je les provoquerais les ennuis. Parce que pour le moment, ils ne me veulent aucun mal à moi, enfin tout va dépendre de la suite des évènements, c'est certains. Chez les "méchants" rien n'est gravé dans le marbre. « Oh mais moi, je n'ai pas d'ennui contrairement à toi, sans moi, tu te serais déjà fait tuer dessus par celui avec le gros tatouage à gauche alors tu es gentil, tu me donnes pas d'ordres et tu dégages avant de mourir. Je suis une grande fille et je sais parfaitement ce que je fais. » Je le regardais en souriant d'un air taquin et sur de moi.

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Mademoiselle semblait sûre d'elle. Mademoiselle le provoquait. Ca se voyait qu'elle ne le connaissait pas. Dans un autre temps, une autre époque, Elijah n'aurait pas été aussi diplomate. Il aurait sorti son flingue et hop, ni vu, ni connu, ou presque. Plus d'ennuis, plus de brune qui traînait toujours dans son passage. Seulement, c'était plus l'Elijah. Il était un peu plus calme, un peu plus posé. Et parce que c'était chiant de faire à chaque fois de la paperasse pour dire pourquoi il avait utilisé son arme et combien de balles il avait tiré. A croire qu'une fois qu'on était au FBI, on ne pouvait même plus aller aux toilettes sans prévenir son boss. Un peu théâtral, mais bon, hein, en gros, c'était plus ou moins ça.

Quoi qu'il en soit, Elijah n'aimait clairement pas le temps qu'elle venait de prendre. Un ton menaçant ? Un peu. Même s'il avait clairement déjà entendu bien plus menaçant. Et surtout, elle ne lui faisait pas peur. D'ailleurs, le type qui en viendrait à faire peur à Elijah n'était pas encore né. Ou il ne l'avait pas encore croisé. Un type plus baraqué que lui ? Pff ... Il avait déjà combattu plus balèze que lui, et il l'avait étalé. Mais il ne présumait pas non plus de ses forces. Enfin, passons. La brune lui avait dit qu'elle réglait des affaires mais elle attendait toujours la réponse à sa question. Il était vrai qu'il ne lui avait pas répondu. "Je crois que ça ne te regarde pas du tout." Effectivement. C'était une affaire en cours. Et elle était peut-être suspecte. Donc, hein, il n'allait rien lui dire. "Toi bien sûr. Comment ça se fait que tu traînes toujours avec les mauvais gars ? J'en viendrais presque à croire que tu n'es pas une gentille petite fille sage." Sans doute qu'elle ne l'était pas d'ailleurs. Elle qui avait un visage d'ange, ou presque ... Elijah pouvait se tromper. Elle était peut-être ... une criminelle. Quoi qu'il en soit, elle n'en démordait pas. Et elle conseillait même à Elijah que de se tirer avant de se retrouver avec une balle dans la peau. Il secoua quelque peu la tête et eut un certain sourire sur le visage. "Je ne crois pas. Je crois plutôt que si j'avais vu qu'ils devenaient menaçants, j'aurais sorti mon flingue et j'aurais tiré en légitime défense. Alors, à moins que tu sois ici, ma jolie, pour te retrouver avec de chouettes bracelets aux poignets, je ne pense pas que ça soit à moi de dégager." En clair, il venait, plus ou moins, d'insinuer qu'il faisait partie des forces de l'ordre et que donc ... Et bien, deux solutions. Soit elle n'était qu'une victime innocente, ou du moins, quelqu'un qui n'avait vraiment rien à voir avec les motards et que c'était la faute à pas de chance si elle était là. Dans ce cas, mieux valait-il pour elle qu'elle s'en aille avant qu'il ne l'arrête. Soit, au contraire, elle était une vraie criminelle et elle voyait en Elijah une menace. A ce moment là, il devrait l'arrêter. "La balle est dans ton camp. Mais moi, je ne pars pas. Abandonne tes copains avant de te retrouver derrière les barreaux."

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❥ Elijah & Mya

Je rêve où il me tient tête ? C'est vraiment un crétin comment un gars avec une dizaine de mec deux fois plus gros que lui et en plus armée que lui peut continuer à vouloir jouer les mecs forts. C'était incroyable, je n'en revenais pas. En tout cas, s'il pense que je vais me défiler et me taire devant lui, c'est vraiment la meilleure blague que j'aurais entendu aujourd'hui. J'esquivais un léger sourire en l'entendant me parler, alors comment ça je devrais passer au aveux alors que monsieur reste mystérieux et garde ses secrets ? Il se moque de moi, déjà en temps normal, je ne parle jamais de mes occupations, ni des raisons qui me pousse à faire ce que je fais à mes amis. Alors à un inconnu, c'est trop mal me connaitre. Surtout qu'il est tout sauf un allié, je le sais, je le sens, je n'ai pas confiance en lui en plus de cela alors il est hors de question qu'il en sache plus. « Je traine avec qui je veux et jusqu'à preuve du contraire ils n'ont encore rien fait de mal. » Ok, là je me moque légèrement de lui parce que je sais clairement (ou presque) ce qu'ils ont prévu de faire et c'est tout sauf quelques choses de bien. Mais j'ignore qui il est et je me dis qu'il à surement le même rôle que moi dans cette histoire alors il doit croire que je fais partie de leurs gangs au moins un minimum. Et les trahir en avouant leur attention serait tout sauf une preuve de mon appartenance. Dans ce monde, c'est oeil pour oeil et dent pour dent alors me faire dénoncer comme traitre et me prendre une balle, non merci, pour le moment, je vais rester en vie. « Et désolé de te decevoir, je suis ni gentille, ni petite et encore moi sage, mais je reste une fille, 1 sur 4 c'est pas mal. » Je le regardais en soupirant, encore un petit discours de superman qui n'a peur de rien. Je lève ensuite les yeux au ciel avant de les rediriger vers. « Alors petit 1, tu arrêtes avec tes "ma jolie", ça me gave, je suis pas la potiche du coin et petit 2, pour arrêter quelqu'un il faut avoir quelques chose contre la personne et je n'ai rien fait de mal que je sache. Alors tes menaces, ça prend pas avec moi. » Il était flic, ça explique le côté, je me crois plus fort que les autres mais cela devient également encore plus dangereux pour lui. A ce moment précis, je me demandais quoi faire mais surtout comment réagir. Partir ? Il n'en était même pas question, ma vraie question était le dénoncer et le regarder mourir mais être considéré comme une vraie membre de gang, ce qui pourrait être utile plus tard ou alors ignore le détail qu'il vient de me donner et continuer mes petites affaires. « Je sais qu'un flic n'a pas besoin d'être malin tant qu'il écoute bien les petits ordres de ses supérieurs mais rassure-moi, tu es conscient que si je jouais les crétines effrayés en partant, tu vas te faire roder ? Et on va finir morts tout les deux ? Désolé de te décevoir, je suis pas un ange, mais encore moins une traite. Alors maintenant, c'est soit tu règles ta petite affaire plus tard et tu me laisses régler les miennes, soit je te balance. Une préférence ? »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Cette soirée allait sans doute ... très mal se finir. Pour l'un, comme pour l'autre. Et le responsable de tout ça ? Ou plutôt, les responsables, puisqu'ils l'étaient tous les deux. Elijah était bien trop têtu pour rebrousser chemin et s'en aller, sans rien dire. Parce qu'il cherchait toujours à avoir le dernier mot. Oui, oui, il savait très bien que c'était dangereux et qu'un jour ou l'autre, peut-être même ce soir là, il finirait avec une balle dans le corps. Mais en même temps, hein, ça serait pas la première balle qu'il se prendrait. Restait à savoir, encore, si ça serait une blessure super grave qui le clouerait au lit pour des lustres. Ou bien, si, au contraire, ça serait qu'une petite blessure, qu'une égratignure, qui ne l'empêcherait pas de remonter sur un cheval dès le jour suivant. Façon de parler, bien évidemment. "Rien fait de mal ? Tu crois vraiment ça ?" C'était pas sans raison si Elijah était ici, dans les parages. Parce qu'il n'enquêtait pas sur des gens qui n'avaient rien fait. Disons que le bureau lui avait demandé que de leur mettre un peu la pression. Genre, faire voir qu'on les surveillait. Parce que c'est toujours quand on est stressé, sous pression, qu'on en vient à faire un faux pas, et une bêtise. Et le bureau n'attendait que ça. Des bêtises. Parce que ça leur faisait des preuves supplémentaires, histoire de les charger encore un peu plus.

Quoi qu'il en soit, qu'importe ce qu'il pouvait lui dire, la jeune femme n'en démordait pas. Elle campait sur sa position, et Elijah sur la sienne. Bon dieu, ce qu'ils étaient têtus tous les deux ! A croire ... A croire que c'était un réel plaisir que de s'emmerder mutuellement. Pourtant, ce n'était pas ce qu'Elijah cherchait. Mais à chaque fois qu'ils se voyaient ... Oui, ça s'accrochait. Ils n'étaient pas faits pour s'entendre. A moins que les choses ne changent mais ça, c'était ... plutôt mal parti tout de même. Très mal même. Elle eut un petit laïus sur le fait qu'elle n'avait rien fait de mal et qu'il ne pourrait pas lui passer les menottes s'il le désirait. Oui, techniquement parlant. Mais il pouvait aussi parler de terrorisme et là, pas besoin d'avoir de preuves, seulement des soupçons. Bon, bien sûr, le dossier ne tiendrait pas longtemps. Juste le temps de la mettre en garde à vue. "Morts ? Carrément ? T'y crois vraiment ? J'compte pas mourir aujourd'hui. Et je présume que toi non plus." Mais à force de jouer aux cons tous les deux, c'était une issue possible. Juste à espérer que ça n'arrive pas. "Y'a un petit trois aussi de possible. J'peux très bien laisser les zouaves qui sont derrière toi s'exciter un peu plus, qu'ils deviennent bien menaçants, qu'ils sortent leurs armes dont je présume qu'ils n'ont aucun permis et appeler la cavalerie." Quoi que ... techniquement parlant, la cavalerie n'était pas bien loin. Bah oui. Vous croyez vraiment qu'on envoie seulement un homme en surveillance ? Même si Elijah était plutôt un loup solitaire, ce n'était pas pour autant qu'il n'y avait pas quelqu'un qui gardait un oeil sur lui. Un oeil qui n'était pas très loin et qui n'attendait que le mot magique pour jouer de la sirène. Le truc ... C'est que si ça arrivait, ça pouvait tout foutre en l'air. Et Elijah ne voulait pas vraiment perdre la face. Alors, fallait qu'il trouve autre chose. Il avait bien une idée derrière la tête. Seulement ... Il ne savait pas si elle jouerait le jeu. Ou pas du tout. "Alors ... Tu crois qu'il est possible qu'on arrive à s'entendre ? Ou bien tout est joué d'avance et c'est foutu pour ce qu'on a à faire ?"

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❥ Elijah & Mya

Je le sais, j'ai une pensée assez arriéré sur les forces de l'ordre. Non pas que je dénigre leur travail, bien au contraire je sais qu'ils sont nécessaire pour maintenir le pays en ordre mais ils sont toujours dans mes pattes. Dans un sens, c'est utile pour régler les soucis de la ville et c'est la preuve qu'ils font quelques choses mais si c'est quelques chose qui me fait rager. Je sais que si rien ne bouge, mon plan va partir en cacahuètes et c'est hors de question que je le laisse faire. La raison est simple, j'ai besoin de savoir qui sont les contacts italiens de ce gang. Qui dans la "mafia" italienne s'amuse à faire joujou avec les méchants motards de San Diego et plus encore j'ai besoin de savoir pourquoi. Et l'avantage de mon métier c'est bien d'allié l'utile à l'agréable, ce qui fait que tout ce que je sais et tout ce que je vais récupérer en plus me serviront pour mon papier qui va paraitre dans une petite semaine. De toute manière, je n'ai jamais été une journaliste qui fait ses articles en se basant des "on dit" ou d'internet, bien au contraire, je vais au centre de l'action, je me trouve un rôle et je joue le jeu. Bref, maintenant qu'il avait été repéré et moi forcé de le rejoindre, mon plan devenait bancal et pire encore nous étions en danger tout les deux. Merci l'inconnu qui traine dans mes pattes et qui va nous faire mourir parce qu'il est tétue. D'accord, je ne peux pas lui en vouloir pour ce défaut parce que je suis exactement pareil et cela, je le sens au fil de la discussion. Il n'est pas prêt à démordre et moi non plus, si bien que je commence à me demander si ce n'est pas cela qui nous perdra. Surtout qu'il jouait avec mes nerfs.. Bien entendu que je n'avais rien fait de mal, le droit n'a jamais été ma spécialité mais je connais quelques limites et rien dans mon comportement n'est dangereux ou ni parait. Je ne l'ai pas attaqué, j'ai choisi au contraire de poser l'arme donc sauf le fameux "insolence sur agent" qu'il adore, je n'ai rien fait de mal. « Je ne le crois pas, je le sais, nuance. » Je souriais. Il avait raison sur un point je dois l'avouer, mourir ne faisait pas parti de mes projets. « En effet, ce n'était pas mon programme et oui, j'y crois, je les ai vu tabassé un gars simplement parce qu'il dit qu'il avait entendu des choses alors oui, je pense qu'il pourrait nous tuer sans le moindre remord ! » Une fois de plus, il jouait avec mes nerfs et je lui expliquait ma façon de penser. Je l'écoutais ensuite un instant m'expliquant une troisième solution. Bon il n'était peut-être pas le meilleur allié mais c'est une question de vie ou de mort et je tiens légèrement à la mienne. Je souriais. « Très bon plan, en plus comme je suis la seule pas armé, j'ai même le temps de finir en steak. Non désolé, un autre jour. » Je soupirais puis baissais un instant le regard, il avait raison, ils allaient falloir qu'on s'entende au minimum. Je le laissais donc parler sans lui couper la parole, écoutant si parfois une idée magique venait alimenter le discussion mais non. Je souriais naturellement et instinctivement en entendant la fin de sa phrase. Il est vrai que je ne suis aucunes règles mais s'il y en a une que je respecte c'est bien celle-ci : Rien n'est jamais joué d'avance ! « Rien n'est jamais joué d'avance et rien n'est gravé dans le marbre, c'est ma philosophie. Pour le reste j'en sais rien, tu t'es décidé à ne plus me mettre à l'écart et arrêter ton air supérieur ? »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

La jeune femme lui avait exposé la sitaution. Elle lui laissait le choix, en quelque sorte. Ou il se frottait aux autres gars et il risquait gros, comme perdre la vie. Ou, au contraire, il décidait que tout ceci n'en valait pas la peine et il passait son chemin. Ou plutôt, faisait comme s'il n'avait rien vu. Seulement, avec ce qu'elle venait de lui dire précédemment, même s'il choisissait cette option, ce n'était pas certain que Elijah s'en sorte indemne. De toute manière, quoi qu'il décidé, ça serait dangereux. Pour lui, comme pour elle. Le grand brun, lui, en vint à lui parler de son plan, de sa vision des choses. Et le fait qu'il pourrait très bien appeler la cavalerie. Sauf que comme elle le soulignait si bien, elle n'était pas armée et elle pouvait perdre la vie dans l'échaffourée. Il secoua légèrement la tête. "Parce que tu crois vraiment que je laisserais périr une innocente qui n'a rien à voir avec tout ceci ?" avait-il demandé en penchant légèrement la tête sur le côté et en la regardant. "Quoi qu'il est vrai que je ne sais rien de toi et que je ne sais même pas si tu es vraiment innocente." Elijah marquait un point. Parce qu'elle était toujours dans ses pieds. Du moins, dès qu'il enquêtait sur une affaire plutôt louche, elle était là. Et c'était une sacré coïncidence. Enfin, non. Selon le brun, ça n'en était pas une. Il était clair que la jeune femme était mêlée de près ou de loin à tout ça. Restait à savoir, réellement, le comment du pourquoi de toute cette histoire.

M'enfin. Quoi qu'il en soit, ils devaient s'en sortir, se tirer de ce guêpier. Parce que ça commençait à devenir dangereux et sûrement très chaud. Pour elle, comme pour lui. Si jamais pour une raison ou pour une autre elle faisait partie des forces de l'ordre et qu'elle était sous couverture, celle-ci sauterait si elle laissait partir Elijah. Pourquoi en était-il venu à penser cela ? Pour la simple et bonne raison que si elle faisait réellement partie de ce gang, et bien ... Et bien, elle aurait gardé l'arme avec elle et elle l'aurait descendu depuis longtemps. Ce qui n'était pas le cas. Il était toujours face à elle, sur ses deux jambes. Donc ... Elle n'était pas une vraie méchante, une criminelle. A espérer que ça soit réellement le cas. Elijah avait peut-être un petit quelque chose pour qu'ils s'en sortent tous les deux. Mais elle ne savait pas comment elle réagirait. "Oh, ça, je ne sais pas. Ca va dépendre de combien de fois, encore, tu vas te trouver dans mes pattes." Il aurait bien poursuivi sa phrase en la ponctuant par un : alors que j'enquête. Seulement, il ne savait pas s'il pouvait réellement lui faire confiance. "Je ne vois qu'une solution pour qu'on s'en sorte tous les deux." Et sérieusement, ça l'ennuyait que de lui proposer ça. "Moi je retournerais à mes petites affaires encore un moment. Et toi, ça te laissera peut-être le temps de faire les tiennes et de te tirer d'ici." Mais elle était peut-être trop têtue pour s'en aller. Va savoir. "L'éternelle querelle d'un couple qui se dispute et qui en vient aux mains ?" Enfin, pour elle, pas pour lui. Parce qu'il ne la toucherait pas. Mais l'idée, c'était que le ton grimpe, qu'ils s'engueulent, qu'elle le gifle. Ils ne perdaient pas la face, chacun s'en allait et le tour était joué.

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❥ Elijah & Mya

Je dois avouer que son plan n'était pas le pire que j'avais entendu à l'exception faite que j'avais déposé le flingue, il y a cinq minutes et que même en courant le plus vite possible, je me ferais descendre avant même que j'atteigne la moitié du chemin. Alors, non merci ! Ils auraient s'agit qu'une simple bagarre sans arme, j'aurais été sur de moi, même si la crainte que le flic à mes côtés me trahissent à tout moment, donner des coups c'est mon truc et je sais parfaitement me battre. Mais 10 armes contre un sourire ne changeront rien à la date de ma mort. « Oh parce que je suis une innocente maintenant ? Il y a deux minutes tu voulais me foutre derrière les barreaux comme-ci j'étais l'organisatrice et maintenant, tu les empêcherais de me tuer .. Tu pense que je vais te croire ? » Déjà que la confiance n'est pas mon fort alors quand en plus, je ne connais rien de la personne en face de moi, sauf qu'elle est douteuse, je vous assure que cela n'arrange rien. Même si théoriquement, il n'avait pas tort, ni même raison, je suis innocente dans le sens où je ne prend pas part dans ses histoires mais d'un autre côté, je récupère des informations sur des gars douteux. Et les choses que je fais pour leurs prouver ma loyauté étaient parfois .. violente mais nécessaire bien entendu. Enfin, cela je ne compte pas lui en parler. « Si j'étais coupable, toi tu serais mort ! » J'accompagnais ma phrase d'un simple sourire qui voulait tout dire et qui m'amusait. Un léger rire sortis de ma bouche en entendant sa phrase sur le fait qu'il arrêterait ses airs supérieurs si j'arrêtais de trainer dans ses pattes. Le hic, c'est que j'en viens à me demander qui traîne dans les pattes de l'autres et puis, c'est pas comme-ci je faisais exprès de l'avoir toujours dans les pattes. Il est pas un cadeau non plus ! « Autant de fois que tu seras dans les miennes.. » J'étais contente de ma réponse, elle restait vague sans pour autant être spécialement agressive. Au moment où il parlait de l'unique solution pour notre survie, je postais mes deux poings sur mes hanches pour l'écouter sachant parfaitement que nous étions écoutés. Et surtout, il ne fallait pas qu'il voit ou qu'il croit que j'allais m'allier à lui aussi facilement, son plan avait intérêt à être en beton pour que je marche, parce que je ne prendrais pas un seul risque pour un inconnu. C'est triste mais c'est la loi de la jungle ! Je levais les yeux au ciel en entendant son plan esquivant un léger sourire. Lui faire confiance ou pas ? Même si c'était une confiance que de quelques minutes, j'hésitais craignant toujours qu'il ne soit qu'une taupe présent simplement pour me tester. « Carlos, le petit mince à droite est le seul ayant l'autorisation du port d'arme, il l'a obtenu après l'agression de sa grand-mère avec laquelle il vit. J'ai entendu dire que c'était un plan monté histoire d'être "en règle" avec les flics sauf que si on creusent c'est une chute dans les escaliers que sa grand-mère a eu mais comme elle est malade, elle l'a cru. » Je venais de lacher une info, surement pas la plus importante mais c'est toujours cela et c'est aussi un moyen d'accepter sa proposition sans pour autant être la petite fille fragile qui est ici sans rien savoir parce que c'est faux, je sais beaucoup de choses, peut-être trop. « J'accepte ton plan mais si tu me trahi je te retrouverais, ne prend pas cela pour une menace, c'est juste une information et comme on a le don d'être dans les pattes de l'autre, tu seras pas dur à recroiser. »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

"Ola ola, tu te calmes ? J'ai jamais dit que t'étais innocente. Tu l'es peut-être, tu l'es peut-être pas. J'en sais rien." Et c'était sans doute ça qui l'énervait le plus d'ailleurs. Ne pas savoir. Ne pas savoir s'il pouvait se fier à elle. Suivre son instinct. Ou au contraire, la mettre derrière des barreaux dès qu'Elijah en aurait l'occasion. Il ne savait rien sur elle. Il ne savait pas si elle était quelqu'un de bien ou quelqu'un à éviter. Il ne savait pas qui elle était. Mais il allait devoir sérieusement faire des recherches. Et rapidement. Parce que d'ici à leur prochaine rencontre, oui, il fallait ... Il faudrait qu'il sache qui elle était. Parce que ça ne pouvait plus durer, ça, c'est sûr. On dit que l'ignorance est mère de sûreté. Néanmoins, pour sa propre sécurité, et celle de la jeune femme, Elijah se devait de fouiner. Quitte à remuer la boue et que ça lui explose au visage. Ca ne serait pas la première fois, non ? "Crois moi ou pas, j'en ai rien à cirer. Mais si les balles fusent et que t'es touchée, ne viens pas me demander mon aide." Ah, au moins, c'était dit, c'était clair. Mais non, ce n'était pas ce qu'il se passerait. Disons qu'il bluffait. Si jamais ... Si jamais ça en venait à tirer dans tous les sens, et bien Elijah ferait son possible pour éviter qu'elle ne se prenne une balle perdue. Et ce même si ça ne l'enchantait pas vraiment. De toute manière, ça se terminait toujours mal. Enfin, dès qu'elle était dans les parages. A croire que c'était une porte poisse.

Quoi qu'il en soit, au lieu de discuter, il était peut-être temps d'agir. Avant que de se faire trouer la peau. Elle voulait savoir s'il la laisserait continuer ses petites affaires. Elijah n'en savait rien. Ca dépendait de tout un tas de choses, de si elle était du genre réglo ou au contraire, à s'attirer des ennuis. Ca dépendait aussi de s'il devrait l'arrêter un jour ou l'autre parce qu'elle aurait franchi la ligne. Parce qu'il ne pouvait pas non plus la laisser faire n'importe quoi. Sauf si elle était flic. Là, alors, c'était son boulot. Mais rien dans son apparence ou bien son allure laissait traduire qu'elle faisait partie des forces de l'ordre. "Madame est têtue à ce que je vois. C'est bien ma veine." En même temps, Elijah n'était pas un modèle à suivre non plus puisqu'il était autant entêté qu'elle. Et sans doute qu'elle finirait par lui faire la remarque à un moment ou à un autre, pour sûr. Mais bon, ce n'était pas vraiment le moment de savoir qui était le plus têtu des deux. Fallait qu'ils se sortent de là.

A voix basse, ou bien quelque peu plus basse que précédemment, histoire de ne pas attirer trop l'attention, Elijah lui avait exposé brièvement, mais très brièvement son plan. La jeune femme en vint à lui parler d'un des types. Le seul qui, semble-t-il, avait un port d'arme. "Au moins, si ça dégénère, ils seront tous coffrés et bouclés pour port d'arme illicite." C'était déjà ça. Mieux que rien, pour sûr. Mais bon, ce n'était pas avec une si faible accusation qu'il allait les garder derrière les barreaux. Y'en faudrait plus. Et c'était pas le meilleur des moments pour creuser la question. "J'crois que je te retrouverais avant puisque c'est mon boulot." Et il était clair qu'il allait mettre sa vie sans dessus dessous quand il lui remettrait la main dessus. Mais c'était pas pour aujourd'hui. M'enfin, dans l'immédiat, ils allaient ... devoir jouer. Enfin, ils allaient jouer un rôle pendant quelques minutes. Juste le temps qu'il leur faudrait pour se sortir de là. D'un seul coup, sa voix fut plus agressive, plus ferme. Elijah était rentré dans son rôle. "Et c'est là que j'te trouve !" avait-il dit un peu plus fort en levant quelque peu les mains prenant plus ou moins un air horrifié. "Deux heures ! Deux heures que j'attendais au café ! Hein, et tu comptais venir quand ? T'as retrouvé ton amant, c'est ça ?" Il pointa son index vers elle, comme s'il était réellement en colère. "Ne me mens pas. Je sais où tu étais le week-end dernier." Il sous-entendait par là qu'elle s'était tapée quelqu'un d'autre. Mais bon, hein, rien de tout ceci n'était vrai. Fallait juste ... rendre ça le plus vrai possible. "T'as baisé avec lui ?! T'es qu'une traînée !" Et c'est là ... c'est là qu'elle devait intervenir en le giflant. Mais fallait pas qu'elle y aille doucement, sinon, ça serait pas crédible.

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❥ Elijah & Mya

Instinctivement un sourire apparut sur mon visage, il faut croire que je suis assez douée pour brouiller les pistes puisqu'il semble ne rien savoir de moi et notre discussion ne lui donne pas d'indices que ma fiabilité ou non. En même temps, je fais tout pour le laisser dans la doute surtout qu'il m'énerve. « Alors tu aides les coupables.. » Je n'ajoutais rien de plus sachant pertinemment que cela ferait décollé la discussion qui est comme un volcan. En y réfléchissant, on parle ~~(s'engueulent)~~, la tension monte, ça chauffe et on sait tout les deux qu'à un moment donné tout peux exploser pour l'un comme pour l'autre. Et pire, je sais que le premier qui explosera ne fera pas taire l'autre, bien au contraire, cela va provoquer des étincelles. Je riais légèrement, je n'ai jamais eu peur des armes à feu, certes je n'en ai jamais reçu, mais me retrouver au milieu d'une fusillade ne serait pas une nouveauté malheureusement. « Rassure-toi, demande de l'aide n'est pas mon genre. » Déjà parce que ma confiance envers les gens n'étaient que rarement complète mais surtout parce que j'avais en moi cette fierté qui m'empêchait de demander de l'aide à tout le monde, quite à mourir en me battant seule. Quoiqu'il en soit le principal était d'évité de mourir donc d'éviter la fusillade. Surtout que d'après ce que j'ai compris de mon super gang, la patience n'est pas leurs points forts et je ne serais pas surprise que l'un deux ne s'approche de nous ou me crie, je ne sais quoi dans un futur proche. Il fallait donc qu'on agissent et rapidement. « Si tu es pas content, tu peux toujours mourir et si tu veux madame têtue fera une photo ? » Je lui faisais un grand sourire hypocrite afin de cacher ma colère parce que non, je ne suis pas têtue. Je n'aime pas qu'on me donne des ordres et je sais ce que je veux, c'est tout alors ses commentaires et ses sous-entendus, il peut les garder. « Si on m'avait dit que nous allions devoir nous associer.. je t'écoute. »

J'écoutais attentivement son plan, un plan plutôt bon je dois bien l'avouer. Mais bien entendu, il était hors de question que je lui dise que j'aimais bien son idée. Le principal, c'est que son plan et le rôle qu'il me donnait dans celui-ci était parfaitement possible. Décidément, j'aurai dû choisir actrice comme métier, parce qu'à force de mener tout le monde en bateau, je deviens presque une pro. Bref, il venait de me faire part de son idée et comme lui dire merci n'était même pas envisageable, je décidais de le remercier à ma façon en lui donnant une information que j'avais récolté la veille dans le bar. Le port d'armes, oui certes il pourrait les coffrer pour cela mais pour bien plus également. Mais ça même s'il le sait parfaitement, enfin il le devine, il n'a pas de preuve du tout, contrairement à moi.. Mais ça, il l'ignore et je ne compte pas lui dire pour le moment. « On peut dire cela. » Oui, parce que si tout dégénère comme il le dit, ils seront également derrière les barreaux pour avoir blessé quelqu'un j'en suis certaine. « N'en sois pas si sur ton ego le prendrai mal en cas contraire. » Non, je ne doutais pas de ses talents de flic mais je sais également que j'ai réussi à faire croire à un groupe de mafieux que j'étais morte alors un flic, je me dis que cela ne doit pas être le plus difficile du monde. Même si lui semble persuadé que me trouver est un jeu d'enfant. Au fond, si c'était le cas, il saurait beaucoup plus de chose sur moi. Concernant mon rôle, je n'avais qu'à relever le voix et plus bouger les pieds. Eh oui, mon côté italienne fait déjà que je parle beaucoup avec les mains. Je montais à mon tour le ton, lachant un soupire avant de lui crier à mon tour. « Oh ca va j'ai oublier, tu sais comme tout ses soirs où je t'attend et que tu as des "affaires" à régler pour le bureau. » Je laissais échapper un rire franc et moqueur comme je l'aurais fait au naturel. « Ne me fais pas la leçon, tu crois que je suis stupide et que je ne vois pas comment tu regardes ta soi-disant secrétaire ! » Je l'écoutais parler avant de comprendre une ouverture pour lui mettre une gifle. Il est clair que je n'allais pas rater une telle occasion depuis le temps que j'ai envie de le faire taire de cette manière. Je le regardais donc en faisant une fausse tête choqué avant de lui poster une gifle digne de ma force de boxeuse sans pour autant être à mon maximum. « Voilà ce qu'elle te dit la traînée, tu as le temps que je me tape chacun d'entre eux pour faire ta valise ou j'apprend à voler à tes chemises ! »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Ah la la ... C'était dingue. Le voilà à s'associer avec une femme qu'il ne connaissait pas du tout. Il l'avait vue à plusieurs reprises mais Elijah ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance, si elle était quelqu'un de fiable et tout un tas d'autres trucs. C'était dangereux, pour lui, il le savait. Parce qu'elle pourrait très bien le trahir et lui planter un couteau dans le dos. Alors que faire ? Que faire ? Je vous le demande ! Il n'avait pas de choix. Il devait lui accorder le bénéfice du doute. Pour leur propre bien à tous les deux. Et puis, il aurait, sans doute, tout le loisir que de percer à jour son identité. Un jour ou l'autre. Il l'espérait. Voilà pourquoi il allait suivre son instinct. Et son instinct lui disait ... d'être moins méfiant sur ce coup là. Habituellement, il lui aurait dit de foncer dans le tas. Mais ce n'était pas la solution. Surtout s'il voulait envoyer les types derrière les barreaux et ce pour longtemps, très longtemps.

Enfin. Il était temps de jouer la comédie. Peut-être qu'Elijah aurait fait un bon comédien dans une autre vie. Quoi qu'il en soit, c'était parti. Le jeu, ou plutôt, le spectacle était lancé. Et le voilà à l'incendier, devant tout lui monde, lui demandant pourquoi elle n'était pas venue à leur rendez-vous. Elle entra dans son jeu. Tant mieux. "Tu vas me reprocher de bosser tard et de faire des heures supplémentaires pour que tu puisses aller faire chauffer la carte bleue ! Mais c'est n'importe quoi ! C'est pour toi que j'le fais !" Il mettait du coeur à l'ouvrage, pour être le plus convainquant possible. Mais elle, ça le faisait rire. Et elle lui renvoya la balle en lui parlant de la secrétaire qu'il se serait tapé. Un vrai film. On était dans un vrai film, ou presque. "Ma secrétaire ?! Au moins, elle n'est pas passée sous mon bureau ! Pas comme le type avec lequel j't'ai surprise l'autre jour !" Ca pouvait sonner un peu faux. Parce qu'il n'avait pas la dégaine à travailler dans un bureau. Enfin, pas vraiment le look, mais fallait espérer que ça passe quand même. Accentuant le tout, Elijah en était venue à la traiter de traînée. La gifle ne tarda pas à voler et il porta la main à sa joue, ouvrant un peu la bouche, se massant la mâchoire. Il était clair qu'elle ne s'était pas retenue et que celle-là devait la démanger depuis pas mal de temps. "Vas-y, tape-toi les tous !" avait-il hurlé en levant légèrement les bras. "J'suis plus à ça près ! Mais mon fric et ta belle vie, tu peux t'asseoir dessus ! Et dire que j'voulais qu'on s'marie ! Au moins, j'aurais pas à me casser une jambe et à regretter cette décision !" Il lui tourna le dos légèrement avant de revenir un peu vers elle. "Moi, mon fric et mon bateau, on s'tire. J'aurais pas de mal à trouver quelqu'un d'autre. Une plus gentille et moins garce !" Convainquant ou pas ? Bon, il méritait peut-être pas un oscar. Mais c'était pas la première fois qu'il utilisait la couverture du couple qui se dispute. "Heureusement que tu voulais pas de gosses. Parce qu'avec une mère comme toi, j'le plains."

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❥ Elijah & Mya

Vous allez surement me prendre pour une folle mais je m'amuse. Habituellement quand je joue la comédie, c'est pour me faire passer pour une allié mais vis-à-vis des méchants de l'histoire parce qu'en général, c'est eux qui ont les informations qu'il me faut, les noms à connaitre pour mes petites affaires et les bons lieux où trainer si on cherche quelqu'un. Grâce à eux, je sais déjà où trouver un dealer, un vendeur de voiture d'occase mais également des choses plus intéressantes comme où me procurer une arme sans qu'on me demande de permis et à qui confier certains objets que je voudrais voir disparaître. Non, je ne prévois pas de meurtres, enfin pas dans l'immédiat mais c'est toujours bon de savoir vers qui se tourner juste au cas où. Dans le pire des cas, c'est pratique pour faire chanter les gens. Mais là, c'était différent, je prenais plus cela comme un jeu que comme une question de vie ou de morts alors qu'en réalité, c'était le cas. Bref, j'entrais dans mon rôle en me disant que si j'étais en couple, ce genre d'histoire pourrait être possible, quoi que les mecs collants c'est pas mon truc. « Pour moi ? Mais tu te fous de ma gueule ? Je ne t'ai jamais demander de faire des heures sup pour moi et encore moins de te taper la secrétaire ! » Je soupiras et riait légèrement en le regardant. « Mais bien sur, les sourires dragueurs et les gâteaux qu'elle te prépare font partis du contrat je suppose ? Attend, tu parles de quel type là ? Le mec qui réparait l'ordi ? »Quelques secondes plus tard, une gifle avait rejoins ses paroles. Je veux bien être gentille mais aller jusqu'à me traiter de trainée, il faut pas exagérée. Bien entendu, je sais que cela fait parti du rôle (ou alors, il le pense) et je réagis comme mon personnage réagirait .. violemment. Je levais les yeux au ciel. « Sogno .. » Parler en italien, ça m'échappait parfois alors autant en profiter pour rendre l'histoire encore un peu plus réel. « Oh monsieur voulait épouser une traînée quel honneur ! » Il commençait à partir mais je savais que la scène n'était pas fini. J'ignore pourquoi mais il y a toujours un genre de bouquet final, même dans les disputes et encore plus dans celle d'amour. Vous savez le petit mot à la fin, la petite phrase qui fait exploser l'autre ? Je le regardais donc partir, sans rien faire, sans rien ajouter quand soudain il se retourna de nouveau vers moi. « Ouais, demande à la secrétaire, elle va adorer les virées en bateau avec ta mère, je suis sure ! » Par chance, j'ai toujours eu de la réparti, ce qui me permettait de répliquer assez rapidement et ça me permettait également de rendre le tout plus réel. C'est vrai imaginez la femme genre solide, qui joue les grosses dures devant les motards et qui se retrouve à ne plus savoir ce qu'elle doit dire devant son "petit-ami" j'aurais perdue ma crédibilité sur toute la ligne. « Ah ouais, une mère comme moi ? Et un père jamais là et menteur, c'est l'idéal tu crois ? »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Un jeu dangereux. Ils jouaient tous les jeu à un jeu dangereux, pour sûr. Parce que s'ils n'étaient pas convainquants, c'en était fini. Pour l'un, comme pour l'autre. Parce qu'on ne laisserait sans doute pas la jeune femme rejoindre les motards. Du moins, c'était ce qu'il se disait. Quoi qu'il en soit, jouer la comédie, c'était tout un tard. Parce qu'il fallait faire attention aux moindres détails, à tout ce qu'ils pouvaient dire et tout ça. Que ça soit le plus vrai possible. Et ça, ce n'était pas évident. En tout cas, Elijah était à fond dans son rôle. Elle aussi. Tant mieux. Ils ne se feraient pas descendre. Du moins, à espérer tout de même.

Ses heures supplémentaires ? Le temps qu'il passait au bureau ? Soit disant que c'était pour elle qu'il le faisait. C'était une possibilité, ça pouvait être vrai. Ou possible aussi qu'il passe autant de temps au bureau parce qu'elle lui tapait sur le système. Une autre possibilité qu'il n'avait pas préféré explorer. Ca aurait moins bien rendu. Et bien sûr, elle retournait tout ce qu'il venait de dire contre le grand brun. Il s'y était attendu quelque peu. "Me taper ma secrétaire ?" avait-il dit en prenant un air plus qu'étonné et en approchant ses mains de son torse. "Tu rêves en couleur ! Mais j'aurais su, j'me serais pas gêné !" Ne pas perdre la face. Elle n'était pas convaincue. Du moins, elle faisait comme si la secrétaire était accrochée à Elijah et qu'il y avait plus entre eux. "Oui, celui-là. Sans oublier tous ceux dont j'ai pas eu connaissance avant."

Tellement qu'il l'avait énervée, la gifle n'avait pas tardé à fuser. Ce qu'il attendait. Bon, d'accord, ce n'était pas très agréable, mais tant pis. Ca donnait un peu plus de crédibilité. Elijah apprit une chose. Elle parlait italien. Intéressant. Il en apprenait un peu plus sur elle au fil des minutes. Finalement, ce petit jeu, ce n'était pas plus mal en quelque sorte. "C'est bien que tu le conjugues au passé. Parce que ce n'est pas près d'arriver." Il parlait du faux mariage, bien sûr. Elijah était sur le point de partir. Mais il avait virevolté pour lui cracher, une dernière fois, ses quatre vérités. Si seulement il avait eu vraiment une mère ... Enfin, il en avait une, mais elle était morte depuis longtemps. L'air menaçant, il la pointa du doigt. "Ne mêle pas ma mère à ça ! Elle est déjà assez malade à cause de son cancer !" Un dernier petit tour pour enfoncer le clou ? A nouveau, elle lui avait renvoyé la balle. "C'est sûrement mieux qu'une mère qui couche à droite à gauche." Il recula d'un pas. "Va rejoindre tes copains puisque tu n'attends que ça. J'espère qu'ils te refileront des MST." Elijah recula à nouveau et s'éloigna complètement. Ou plutôt, il avait rejoint sa voiture qui n'était pas bien loin. Il ne savait pas trop ce qu'elle avait prévu. Mais lui allait, tout de même, rester dans les parages. Sait-on jamais. Elijah s'engouffra dans son véhicule et récupéra son téléphone. "C'est Elijah. Je veux que la zone soit surveillée. J'les sens pas vraiment ces motards. Trouve toutes les vidéos." Il n'était pas encore totalement parti. Sans doute ... Qu'il allait encore rester quelques minutes dans les parages. Peut-être plus même.

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❥ Elijah & Mya

Je le sais, c'est l'une des règles d'or en affaire et j'ai le sentiment que les motards vont me le redire : on ne mêle jamais le privé et professionnel. Une règle que j'ai toujours tenu, par sécurité pour mes ex-copains, pour rien au monde je ne les auraient mis en danger, même si aujourd'hui, je ne cacherais pas que j'aimerais bien en voir un ou deux disparaitre, je n'irais jamais aussi loin. Parce que soyons réaliste, ce flic me déteste. La seule raison qui le pousse à bosser avec moi et la même qui me pousse à bosser avec lui, on ne veut pas mourir. Du moins pas ici et pas maintenant. La dispute battait son plein, histoire d'absences, d'infidélité, tout était parfait pour provoquer une véritable explosion entre nous et aucun de nous deux ne mâchaient ses mots. Et a première vue, nous semblions crédible, sinon je crois que j'aurais déjà senti l'une des balles de Mario à travers ma poitrine mais pour le moment rien, plus personne ne disait rien à vrai dire sauf nous, qui nous hurlions dessus. Je lui balançais pour commencer l'histoire de la secrétaire, rien de plus classique c'est clair mais rien de plus efficace également. « Non la mienne ! Tu es con où quoi, tu as combien de blondasse qui se plient en quatre pour te satisfaire ? » La femme en colère injure, c'est bien connue. Il me lançait ensuite mes soit-disant infidélités et je le regardais esquivant un sourire qui veut tout dire de l'air minable qu'il avait à mes yeux de penser un chose pareil tout en hochant la tête délicatement de gauche à droite sans rien lui répondre. Il ne fallait pas non plus que nous perdions trois heures à nous battre, ce n'était pas le but de notre mise en scène. « Parce que tu crois que je t'aurais dit oui peut-être ? » Je riais légèrement, la trainée que mon personnage était ne l'aura pas épousé si elle avait des doutes sur la secrétaire c'était certain et même si elle l'aurait épousé, il lui fallait une excuse là tout de suite. J'ai du tac au tac, de la répartie, on me l'a toujours dit alors je ne réfléchis pas vraiment avant de lui parler, ça passe ou ça casse comme on dit. « Ah oui, c'est vrai, son cancer des poumons qu'elle soigne en fumant en cachette comme l'oublier ! » Bref, il fallait qu'on s'arrête avant de ne plus être crédible tellement notre faux-couple avait de problèmes plus tordus les uns que les autres. Un dernier coup de gueule et je me tourne dos à lui pour rejoindre la bande qui arrivait en m'excusant de les avoir retardés. A première vue, ils ont mordus à l'hameçon tant mieux. Discrètement, je jetais un coup d'oeil en arrière pour m'assurer qu'il était bien partie même si au fond de moi je savais qu'il n'était surement pas loin.

Je les écoutaient parler de la suite du plan, un autre lieu où les "italiens" sont censés les attendre parce que nos cris les ont effrayés. Une fois de plus, ils essayaient de m'éloigner de leurs plans et je m'amuse à leurs rappeler ce que je sais sur eux. L'un d'eux s'énervent et tente de s'attaquer à moi alors je réagis lui envoyant une jolie droite et tout rentre dans l'ordre. Monsieur est énervé et décide de passer ces nerfs en tirant sur le bruit que nous venions t'entendre, je le regardais donc en souriant. « Bravo, tu as tué un rat ! »

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Elijah s'était éloigné. Cette fille, quelle peste tout de même ! Il fulminait, il parlait dans sa barbe, même s'il n'en avait pas. Sérieusement ... Comment se faisait-il qu'elle était toujours là où il ne fallait pas. Se pouvait-il qu'elle soit un peu folle sur les bords ? Qu'elle aime le danger ? Enfin, s'il la considérait comme une personne normale, une jeune femme innocente. Mais après ce coup là, Elijah n'était pas certain qu'elle soit totalement innocente. Il s'installa au volant de sa voiture mais ce ne fut pas pour autant qu'il démarra son véhicule. Non. Il réfléchissait à tout ça. Sérieusement... combien de fois s'étaient-ils déjà croisés ? Trois ? Quatre fois ? Un peu près, ouais. Mais c'était bien la première fois où les deux auraient pu se retrouver en danger. Qui était-elle ? Elijah allait devoir le découvrir.

Sa mère ... Il savait très bien que tout ce qu'elle avait pu dire sur sa mère était totalement inventé. Seulement ... il était ... un peu déconcentré, perturbé. Sa mère ... Quinze ans qu'elle était morte. Un triste accident. Un triste coup du sort. Il s'était toujours dit qu'il n'avait pas eu le temps de la connaître. Du moins, pas autant qu'il l'aurait souhaité. Une triste perte. Il y pensait. Parfois certains jours plus que d'autres. Mais là ... Elijah aurait, sans doute, préféré qu'elle ne parle pas de sa mère. M'enfin, elle ne pouvait pas savoir. Il fut tiré de ses pensées par un coup de feu qui retentit au loin. Son téléphone s'était mis à vibrer au même moment. "McKnight. Oui, j'ai entendu. Mais j'peux pas intervenir pour autant. J'mettrais en danger l'autre hystérique." Parce que s'il se pointait avec son flingue, et bin ... Et bin ça risquait de chauffer sérieusement pour la jeune femme. Et il n'avait pas envie qu'elle se fasse descendre. "T'as un oeil sur les caméras, tu sais très bien ce qu'il se passe. Ouais ... Si ça chauffe trop, tu m'rappelles, j'avise et j'enverrais peut-être la cavalerie à ce moment là." Pas tout de suite. Parce que selon l'autre gars, dans l'immédiat, les preuves n'étaient pas bien probantes. Attendre ... Il lui fallait attendre. Ce qu'il n'aimait pas vraiment.

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❥ Elijah & Mya

Si vous aviez vu le regard noir que je me suis reçu en pleine face au moment où je sortais ma phrase sur le rat. Pourtant, elle m'était venue naturellement. Je comprend très bien et je sais parfaitement ce que c'est que d'être impulsif mais depuis quand on donne à flingues aux personnes impulsives ? Ce crétin venait de risquer le réveil d'une bande flics juste pour passer ses nerfs sur un rat. D'ailleurs, je dois avouer que je suis surprise que personne n'entrent dans l'entrepôt à cet instant, ce qui ne présage rien de bond. Je le sais très bien, les flics sont des parfaits robots et s'ils ne réagissent pas maintenant c'est qu'ils ont un plan en tête, je ne serait pas surprise que le bâtiment soient complètement encerclés de flics qui n'attendent que notre sortie pour tous nous arrêter. Nous avons peut-être coopéré mais je sais parfaitement que c'était une histoire de vie ou de mort, une fois en sécurité, je sais qu'il se retournera contre moi sans aucune hésitation. Il l'avait dit, je ne suis pas une innocente et dans ce jolie monde de la justice, il n'y a que deux camps, les coupables et les victimes et je crois que le fait de choisir chacun de mes gestes et faire ce que j'ai envie me range plus dans une catégorie que dans l'autre. Pourtant, je n'ai jamais rien fait de condamnable pour le moment. Quoi que traîner dans des affaires louches et les bagarres de barre n'étaient pas inconnus pour moi, ni même pour mon casier. Je les regardaient beuglés tout en croisant les bras. « C'est bon ? Vous avez fini ? On peut y aller ? » Je suis loin d'être une chef de gang mais bon, si je me tais, je vais passer pour une faible et ils vont penser qu'ils ont un avantage sur moi et c'est hors de question. L'un des gars sort donc de l'entrepôt pour faire le gai quelques minutes avant de revenir nous dire que tout est bon pour notre sortie. Je récupère donc mon sac à main, mettant à l'intérieur l'arme qu'il m'avait donné plus tôt. Après tout, on allait pas l'abandonné ici et quitte à être armé autant que ce soit moi. Je les suivais donc en silence, écoutant malgré tout ce qu'il disait.

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Elijah ruminait. Il n'aimait pas se faire mener en bateau. A dire vrai, il n'aimait pas trop cette situation. Devoir reculer pour mieux revenir plus tard. Mais pourquoi ... Pourquoi avait-il fallu que cette fille soit encore là sur place ? Jusqu'à présent, le brun lui avait toujours laissé le bénéfice du doute. Du moins, il n'avait jamais eu aucune raison de l'arrêter. Mais là ... Sans doute qu'il en avait une. Elle entravait une enquête en cours. Oui, bon, peut-être qu'elle ne le faisait pas exprès. Peut-être que tout ça, ce n'était pas voulu. Mais Elijah ne croyait plus vraiment aux coïncidences. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison ... qu'elle était trop souvent là où il ne fallait pas. A croire qu'elle avait un lien avec tout ça. Qu'elle était une sorte de commanditaire, de donneuse d'ordre. Ca ne collait pas trop avec la première impression qu'Elijah avait eu d'elle mais si ça se trouvait, son instinct avait foiré sur ce coup là. Va savoir ... Va savoir.

Notre charmant brun têtu fut tiré de ses pensées par son téléphone qui vibrait au fond de sa poche. Encore ... Avec ce boulot, il était vrai que son téléphone vibrait ou sonnait à longueur de journée. Peut-être moins quand il était en planque, mais il recevait tout de même assez régulièrement des appels, des mails, ou bien des textos. Technologie, quand tu nous tiens ! "McKnight ? Ouais ... De quoi ? Ils sont en train de bouger ? Okay. Attends mon signal." Parce qu'il voulait attendre ... Attendre de voir ce qui allait se passer. Si ça se trouvait, il ne se passerait rien. Et tout ce petit monde rentrerait tranquillement chez eux. Et personne ne dormirait dans une cellule lugubre. Néanmoins, on n'est jamais à l'abri de quelque chose. Et il fallait parer à toute éventualité. En quelque sorte, Elijah attendait une espèce de signe. Il avait besoin de voir tous les gars. De voir qui était armé et qui ne l'était pas. De voir s'il pouvait les inculper d'autre chose qu'un port d'arme illicite. Parce que sur la base de cette unique inculpation, malheureusement, il ne pourrait pas les garder au frais très longtemps.

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❥ Elijah & Mya

Tout semblait prêt pour rejoindre notre nouveau point de rendez-vous a quelques kilomètres d'ici. Je dois avouer que j'étais un peu déçu de devoir changer de lieu, surtout que ce choix était lié à moi. Il pensait que si mon "copain" nous avait trouvés, il était possible que j'ai donné l'adresse à d'autres personnes qui attendaient juste l'arrivée de nos invités pour agir. Et franchement, il avait raison, si j'aurait bosser avec les flics c'est exactement ce que j'aurais fait mais ce n'était pas le cas. Je n'étais pas la taupe de l'histoire, d'ailleurs qui était-ce ? C'est vrai, le flic n'est pas tombé ici par hasard, quelqu'un a du lui dire de venir, je me demandais si c'était l'un des gars présents ici ou alors l'un de leurs amis qui avaient était tenu à l'écart parce qu'en général les taupes sont bien trop peureuse pour être au coeur de l'action quand elles savent que les flics vont débarquer et que tout le monde ignore comme la journée va finir. Bref, un dernier coup d'oeil pour voir que tout est en ordre et qu'on a rien oublié et nous voilà sorti du hangar.

Instinctivement, je jette un regard au alentours, histoire de voir si mon cher ami est encore dans les parages et on dirait que non. Ou alors, il est bien caché par contre, ses petits copains eux sont ici, j'en vois un mais je doute qu'ils soient seuls. Cependant, après une petite hésitation, je choisi de ne rien dire après tout personne sauf moi ne l'a vu alors déclenché une fusillade pour cela, ça n'a pas de sens et puis il me faut absolument ses noms , c'est le plus important. Leur soucis avec les flics, je m'en fiche royalement, c'est égoïste mais chacun ses problèmes et plus je suis loin des flics, mieux je me sens. Comme je le prévoyais et comme ils doutent de moi, je me retrouve "obliger" de monter en voiture avec l'un d'eux, ce qui ne m'arrange pas, mais je dois bien faire avec. Celui-ci veut surement vérifier que je ne vais prévenir personne. Sauf qu'au moment de partir, une voiture noir arrive sur les lieux, ce qui nous fait tous arrêter les moteurs et sortir des voitures. Le suite est un peu moins joyeuse, en particulier le passage où l'un des gars de la voiture noir attrape l'un des notre pour lui mettre une arme sous le cou, suivit de cela une discussion en italien, enfin discussion est un grand mot.

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

Elijah se tenait à carreau. Il attendait ... c'était des moments comme celui-là qu'il détestait. Attendre à ne rien faire, à se tourner les pouces, ce n'était pas du tout son genre. Seulement, il s'était fait repérer. Et s'il retournait sur le devant de la scène, il se mettait en danger. Y'aurait que lui, sans doute que ça ne le dérangerait pas plus que cela. Mais y'avait aussi cette fille. Et elle était mouillée jusqu'au cou. Ou du moins, ça pourrait lui retomber sur le coin de la figure si on le voyait encore dans les parages.

Quoi qu'il en soit, il épiait, il attendait. Il recevait des textos. Tout un tas de textos depuis quelques minutes. A la place d'appeler, son contact lui envoyait des messages. Pourquoi ? Ce n'était pas plus simple et ça prenait plus de temps. Mais en même temps, c'était mieux. Va savoir pourquoi. Sans doute pour éviter qu'Elijah ait le téléphone près de son oreille et se faire remarquer. Les gringos et la fille étaient sorties de l'entrepôt et ils se dirigeaient vers des véhicules. Bien ... Mais s'il ne se passait pas grand chose, ils allaient devoir ... stopper leur opération ? Même pas. Vous croyez qu'Elijah et ses collègues n'ont pas pris de précautions ? Qu'ils n'ont rien fait pour les pister si jamais ils se déplaçaient ? C'est mal les connaître. Tout ça pour dire que même s'ils bougeaient, et même si Elijah ne les suivait pas à bonne distance, y'aurait un chouette petit écran, dans son véhicule, qui lui indiquerait où étaient ses cibles. Cool, hein ? Comme ça, monsieur n'avait pas à se mouiller et il pouvait suivre le tout à distance. Jusqu'à ce qu'il reçoive une nouvelle alerte lui indiquant que ça chauffait, apparemment, pour les mortards avec l'arrivée d'un véhicule. "Et merde ..." murmura Elijah. Cette voiture, elle pouvait tout foutre en l'air. Et il espérait que ça ne soit pas le cas. Que faire ? Attendre encore ? Faire débarquer la cavalerie ? Stopper cette mascarade et tant pis ? Une mauvaise décision et ça lui retomberait sur le coin de la figure. Quoi qu'il s'en foutait, de toute manière, si ça devait foirer, il poterait le chapeau, il assumerait. Il allait donc attendre ... Encore quelques instants. Et si ça dégénérait, le mot de passe magique et hop, tout ça, fini.

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❥ Elijah & Mya

Pourquoi tout les clichés sont toujours vrai ? C'était la question que se posait Mya en voyant le gars. Voiture noir, costume noir et limite les lunettes de soleil sur le nez, c'est pire que dans les films, l'image parfaite des criminels italiens mélangeant classe et super flippant. D'ailleurs, je ne demandais durant un instant si ce n'était pas une blague, un truc stupide pour tester notre sang-froid ou je ne sais quoi. Je le sais, je m'imagine toujours des films et la plupart du temps c'est faux mais on ne s'est jamais, j'ai déjà vu tellement de manière de piégé les gens que je préfère me méfier de tout le monde. Je dois bien avouer que le faite que toute la bande me mettrait volontiers à la place de l'autre avec l'arme sous le cou n'a rien de rassurant mais je me tais. Je suis bavarde, parfois grande gueule mais pas suicidaire. Je les regardent donc s'engueuler, une histoire de contrat on dirait mais j'ai beau comprendre parfaitement l'italien, il parle trop vite pour que j'arrive à suivre le fil de la discussion ou du moins tout les mots. J'avais cerné l'idée général puis le chef du gang me montrait du doigt, je souriais donc simplement ne sachant pas quoi faire d'autre avant de leurs demander à mon tour ce qu'il me voulait. Et c'est à ce moment qu'on retrouve la classe des italiens et leurs machisme à deux balles. Une femme n'est pas de confiance alors il ne dira rien de plus en ma présence. Je lève les yeux aux ciel et suit donc Pablo un peu plus loin, oubliant accidentellement mon sac à main là où j'étais.

Je souriais légèrement en imaginant ce que eux n'imaginerais jamais : ils ont raison, les femmes ne sont pas des personnes de confiance et vous voulez un conseil ? Elles sont bien plus maligne qu'on le pensent, comme moi. Sans vouloir me vanter, mais je suis fière de mon idée et des informations qu'elle me donne, enfin mieux que cela elle les enregistrent... Et oui, ce sac à main n'est pas seulement jolie mais il à également une jolie carte enregistreuse dans l'une de ses doublures. Un petit bijou qui je l'avoue me ferai beaucoup de mal si je le perdais mais qui reste très pratique pour réécouter tout et prendre les informations qui m’intéresse. Nous étions un peu plus loin et ils étaient impossible pour nous de voir quoique ce soit, nous n'étions qu'à deux pas mais dos à eux et en plus il me parlait pour être sur que je me concentre sur lui et non sur la discussion. Une discussion qui fut briser par le bruit d'un tir ..

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✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 01/06/2012

L'impatience ...

Le brun bouillait d'impatience. Il avait une sainte horreur que de rester les bras croisés à ne rien faire, à attendre que les choses passent. Néanmoins, il n'avait pas trop le choix. Que pouvait-il faire ? Intervenir ? Ca ne servirait à rien. Il savait qu'il devait le faire, mais il ne pouvait pas le faire. Quand bien même il retournait la question dans tous les sens, s'il montrait le bout de son nez, la fille finirait par être en danger. Parce que si elle était sous couverture pour une raison ou pour une autre et qu'on ne l'avait pas mis au courant parce que ça ne faisait pas partie de leur affaire, et bien ... Si c'était le cas, en revenant, en se montrant à nouveau, Elijah la mettait en danger. Donc ... Qu'importe ce qui allait se passer. Il était condamné à rester dans l'ombre, et qu'importe ce qui arrive. L'idée ne lui plaisait pas. Mais il n'était pas du genre à griller une couverture parce que ça l'enchantait, pour sûr.

Et d'un seul coup, tout s'emballa. Elijah avait redressé la tête. Il venait d'entendre un coup de feu. Et il eut comme un mauvais pressentiment. Comme si ... Quelqu'un venait de mourir. vous savez, parfois, vous avez une curieuse sensation qui parcourt tout votre corps. Et bien, oui, Elijah ressentait exactement ça. Surtout que dans les secondes qui suivirent, ou presque, son téléphone se mit à s'affoler. Ce n'était, semble-t-il, pas qu'un simple coup ou l'air. Ou qu'un simple coup de semonce. Du moins ... Pas selon l'oeil qui les surveillait. "McKnight." avait-il dit en prenant son téléphone, juste après qu'il ait eu composer un numéro. "On jette le filet. Je répète, on jette le filet !" Ce que ça voulait dire ? Cette petite partie, c'était fini. L'assaut était lancé. Tout ce beau monde allait se faire coffrer. Les autorités n'auraient peut-être pas assez de preuves pour les faire plonger durant des années et des annéés, néanmoins, ils iraient, tout de même, à l'ombre un petit moment.

Un hélicoptère passa au dessus de la zone. Puis un second. Les engins volant les éclairaient à l'aide de gros spot. Bien sûr, sans doute que certains allaient tenter de s'enfuir, mais les véhicules noirs, ainsi que d'autres girophares, s'approchaient rapidement. Aucune porte de sortie possible. Cette nuit, ils dormiraient tous dans une cellule.

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❥ Elijah & Mya

Pourquoi est-ce que tout les bons règlements de compte se finissent toujours avec un mort ? Dans tout les films c'est pareil, un gang, un gars bizarre en costard et des flingues, j'aurais jamais pensé que la vie ressemblerait autant à l'un des ses vieux film et pourtant. Nous étions dans une magnifique et passionnant et discussion les voitures et mon expérience dans les trafics autrement dit, je joue la carte de la personne sympa mais je te cuisine, soit je mens en bloque. Même si je connaissais quelques trucs et que je ne suis pas débutante dans le domaine, j'estime qu'il n'a pas à le savoir, c'est ma vie et surtout, je n'ai pas confiance. Rapidement un tir de pistolet s'était fait entendre, faisant partir en courant le gars qui était censé me "surveiller" après un sursaut, je soupirais et les rejoignais en courant sachant parfaitement où j'allais passé la fin de la journée.

Je ne suis pas stupide, je sais que les flics rodent et avec un coup de feu on est tous bons pour une petite soirée entre quatre murs, reste juste à savoir si c'est les murs de la salle d'interrogatoire ou ceux d'une cellule. En arrivant sur le scène, je constate que tout le monde se regardent très calmement, personne ne semble vraiment choqué de cela. le vent de panique surgit au moment où les flics débarquent. Juste l'hélicoptère nous l'indique et tout le monde commence à paniquer à se réfugier en direction des voitures. De mon côté, je ne bouge pas et j'attends. De toute manière, je ne sais parfaitement que le flic de toute à l'heure n'attendait que cela : me coffrer et me cuisiner pour savoir qui je suis ou encore ce que je veux et surtout ce que je fais toujours dans les parages. Il connait mon visage et j'ai la vague impression que je vais bientôt le recroiser au mauvais endroit, comme toujours. De plus, les flics ne sont jamais seul sur une affaire, au minimum, ils sont deux et à voir la vitesse de l'hélicoptère, ils sont bien plus. Ce qui veut dire qu'ils vont réussir à arrêter presque tout le monde et comme je n'ai pas envie d'avoir un bleu grâce à la douceur des hommes, j'attend. Et puis, fuir est le meilleur moyen de montrer qu'on est coupable et j'ai la conscience tranquille.

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» « tiens moi compagnie. » andrew
» Azur ♦ Tiens, t'es là toi.. Dommage que tu sois encore en vie.
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Tiens, tu es encore là, toi .. ❥ Elijah & Mya

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