•• Ah mais de toute façon, moi je suis tout à fait pour qu'elle plante sa tente ici, vous imaginez vous, avoir une aussi belle créature que Blue chez vous ? Quoi ? Comment ça j'suis en train de dire que vivre avec elle ne me déplairait pas ? Du tout. & puis je suis bourré j'vous rappelle, demain je tiendrais encore à ma liberté. :zupirman: Je lui jette un coup d'oeil. Elle enlève ses chaussures itout, madame se met à l'aise tranquillement. En entendant sa phrase, j'ouvre le frigo avec un énorme sourire. « Mais oui regarde, j'ai de la mayo, du ketchup, de la sauce barbecue, de la béarnaise, de... une sauce indéterminée, et voilà. » Je sors en même temps chaque tube & les pose sur le plan de travail. Comme je suis plus très net, j'y vais à l'arrache. Je sors la plaque du four, fout tout le paquet de frites surgelées dessus & hop, au four ! Je me retourne & la surprend en train de s'enfiler la bouteille de rosé non mais déjà, regardez-moi cette alcoolique. Je la lui prends des mains. « Déjà tu m'en laisses un peu ok ? » J'en prends une gorgée, prends tous les tubes comme je peux et vais les poser sur la table basse devant la télé. Je reviens vers le four et en la croisant, je ne peux m'empêcher de poser mes mains sur ses hanches, déposant un baiser dans son cou. Enfantin, je me dérobe avec un rire joueur et vais m'asseoir ... par terre, devant le four, surveillant mes petites frites.

•• Oh oui moi aussi j'adore les tentes quechua. J'trouve ça trop cool de pouvoir la lancer en l'air & hop, elle se déplie toute seul. Moi aussi j'adore manger. J'pourrais manger des cochonneries à longueur de journée, la gourmandise est un bien vilain défaut mais bien innocent à côté de certaines choses. « Si si je le sais t'inquiètes pas. » Bien sûr je blague, et elle sait que j'aime tourner la situation à mon avantage. D'un point de vue extérieur, je nous trouve mignon là, à être bourrés comme ça, aussi innocents pourtant que des adolescents de douze ans. Je sais, je sais, personne n'arrive à m'en vouloir bien longtemps, c'est parfois trèèès pratique. Je vais donc m'installer devant la vitre du four quand je la sens m'enlacer par derrière. Je souris. Même à moitié bourrée, elle est douce. Je frissonne à son baiser et tourne la tête vers elle pour la regarder s'asseoir à côté de moi. « T'as déjà essayé de parler à une frite ? » Oui, quand j'ai un peu trop d'alcool dans le sang, j'ai tendance à me poser des questions... existentielles. Je pose ma tête sur son épaule en laissant mes yeux se perdre dans l'image des frites qui dorent tranquillement, attrapant sa main sans la regarder pour jouer innocemment avec ses doigts. Histoire de faire passer le temps.

•• Moi aussi j'adore manger. Parce que c'est une activité que tu peux faire quand tu veux, où tu veux, avec qui tu veux. Puis personne viendra te dire "tu bouffes trop " de la même façon qu'un "tu fumes trop!", bon sauf si tu bouffes toute la journée que de la merdouille quoi. On est mignons, on dirait des enfants. On se fait des bisous dans le cou, on se tient la main, restant collés l'un à l'autre. Comme quoi l'alcool rend vraiment beaucoup plus affectueux avec les autres ! :ROOHH: Puis je lui demande si elle a déjà parlé à une frite. Sa réponse me fait rire. Un rien me ferait rire là de toute façon, encore pire que d'habitude. « Osef on la mangera quand même si elle nous dit ça. » Ben ouais ça va pas la tête, on n'a pas fait tout ça pour rien dis. Puis elle me demande ce qu'on regarde comme film. Je l'avais zappé celui-ci. « Ben je sais pas t'as une idée toi ? » Ouais parce que là, réfléchir devient difficile pour toi. Elle caresse mon visage et je me laisse faire comme un enfant, souriant un peu. Puis, je tourne la tête vers le four. « Viens on fait comme dans la belle et le clochard. » J'ouvre la porte, prend une frite dans ma main en me plaignant un peu du fait qu'elle soit brûlante et la coince entre mes lèvres. Je referme le four & me tourne vers elle, la regardant avec un sourire innocent. Bon, la frite est en train de me cramer les lèvres, mais je tiens à ce qu'on fasse comme dans le dessin animé, quand ils s'embrassent en mangeant un spaghetti... J'ai toujours rêvé de faire ça.

•• Je vais vous dire, j'ai tellement faim que moi aussi, peu importe les supplications de la frite, je la mangerais. Et toutes pareilles, jusqu'à la dernière. Bon d'un côté, si j'entends une frite me parler, je m'inquiéterais un peu. Un film d'horreur ? J'ai des dizaines de ce genre de films dans mon placard à dvd ce qui est donc... parfait ! De The Descent à Saw en passant par les Hannibal Lecter, elle peut tout trouver. « C'est une TROP bonne idée. » Ouais, j'ai envie de frissons et de sensations fortes. Comme toujours en fait. Bien entamé par l'alcool, je lui propose alors de manger une frite à deux – on en conclura bien que quelque chose cloche chez moi, voire chez nous :omg: – et à ma grande surprise, elle accepte. Je la regarde alors, la frite me brûlant la bouche, la laissant prendre le temps de se mettre face à moi. Trop impatient, je commence à manger mon bout de la frite. Mais je lui en laisse, don't worry, c'est une frite géante que j'ai pris exprès. Elle commence alors le jeu, tout en me fixant de ses ravissants yeux bleus. Je la laisse venir jusqu'à mes lèvres qu'elle effleure d'abord... avant de m'embrasser plus franchement. Je glisse une main dans sa nuque, m'emballant pendant quelques secondes à le rendre plus intense puis je détache mes lèvres des siennes, me reprenant. On était juste censés manger une frite alors bon. Néanmoins, un fin sourire étire mes lèvres, parce que ce baiser m'a plu. Et que c'est un bon avant-goût de son paiement tiens. « Bon, j'crois qu'elles sont prêtes. Puis sinon tant pis, j'ai trop la dalle ! » Je me relève alors. Chancèle un peu. Me reprend et sort un grand plat. J'ouvre le four, sort la plaque de frites et les mets toutes dedans. « A TAAAAAABLE ! » Oui j'ai besoin de le crier comme ça mais comprenez, la joie.

•• Ben, moi non plus ça me fait pas peur les films d'horreur non mais. Mais j'aime bien sursauter parfois, puis surtout protéger et réconforter les filles qui elles, ont souvent bien plus peur que moi pendant ce genre de films hein. Après notre premier baiser de la soirée – ben ouais faut l'archiver et tout hein – elle me regarde comme si elle en voulait déjà un deuxième. Je lui lance un clin d'oeil du style "attends, attends ". Puis je parle de frites et on passe à autre chose. Pendant que je les sors, elle va choisir le dvd. Le Cercle. Un très bon film dans ce genre. nul besoin de préciser que petite, j'ai fait des cauchemars pendant une semaine où je rêvais toutes les nuits qu'on était lundi et qu'on me disait "vendredi tu vas mourir" . Je pose tout sur la table basse et m'installe confortablement. Elle goûte un truc qui a l'air bon & j'ouvre la bouche un peu comme chez le dentiste quand il faut faire "aaaaah" et elle me fourre la frite dans la bouche. Miam. Elle se lève alors et on se retrouve dans le noir. Je sais pas comment, mais elle revient en un seul morceau sans s'être pris un meuble jusqu'à moi. Je ne vois juste plus rien du tout mais je fais avec, piochant au hasard dans les frites, dans les sauces,... À un moment je choppe même son doigt mais me mets à rire en le portant à ma bouche, pris d'un subite fou rire. À cause de ça, on loupe les cinq premières minutes du film puis je me reprends, me goinfrant comme un SDF qui n'aurait plus mangé depuis deux semaines. De temps en temps, je porte une frite à sa bouche à elle, lui donnant à manger comme si c'était ma petite protégée. Puis je lui jette quand même de fréquents coups d'oeil, toujours si bien éméché par l'alcool. D'ailleurs, les images du film sont un peu floues pour moi ce soir.

•• En la voyant prendre la bouteille de rosé, je me rends alors compte que moi aussi j'ai la gorge super sèche, que j'ai super soif, et qu'elle n'a pas intérêt à se vider ma super bouteille de rosé toute seule. Je la lui prends ensuite avec un « Hé, boipatou » très approximatif mais elle comprendra hein. Les remarques pendant les films ne me dérangent pas ... parce que j'en fais moi-même tout le temps. Bourré ou pas alors bon. Puis j'ai pas besoin de décodeur pour qu'elle comprenne ça va. « Mouais pitêtre. » À vrai dire c'est pas mon trip de me demander dans les films d'horreur si les nanas sans leur maquillage de zombie sont canons ou pas. Je termine moi aussi peu à peu de manger ; on a quasiment tout bouffé d'ailleurs, non mais quels goinfres. :omg: Quand elle me demande ça, je la dévisage dans le noir en secouant plusieurs fois la tête. « Ça va pas ? :ROOHH: Han nan, après j'pourrais plus te traiter de blonde itout quoi. » Enfin, c'surtout parce que moi je l'adore comme ça ma petite Blue. Je reporte mon attention sur le film quand elle me fout une frite dans la bouche. Je l'avale néanmoins, et attrape sa main en faisant genre de lui manger ses doigts, un peu comme les papas poules font avec leur bébé vous savez ? J'explose finalement de rire, ne suivant une fois de plus pas du tout le film. « En dessert s'tu veux j'ai de la chantilly. » Comment ça je parle encore par-dessus le film ? Benwii la chantilly c'quand même bien plus intéressant. Super diététique notre repas. J'attends sa réaction en l'observant, ne la discernant que par intermittence en fonction des images de la télé.

•• Beeen oui attendez, faut savoir que bourré, j'suis encore plus chieur que d'habitude donc forcément, j'ai soif quand elle a soif quoi, ça me semble logique moi. Ma tête tourne affreusement – ou alors c'est peut-être la maison – mais je prends quand même une bonne rasade. « C'pas grave, y en a d'autres. Enfin je crois. » Y a intérêt qu'y en ait d'autres. :ROOHH: J'hoche la tête plusieurs fois d'affilés comme pour la guider dans son choix de gardage de couleur de cheveux. Moi je veux pas qu'elle change parce que ma Blue elle est belle comme ça. :pi: On rie, on s'amuse, et... on regarde pas beaucoup le film. Mais c'pas grave, j'peux aussi l'inviter une autre fois pour qu'on le regarde – et pas bourrés cette fois – comme ça, ça me donne une nouvelle excuse pour la revoir. Mais si j'peux me passer d'elle. Mais pas trop longtemps quoi. Elle court vite chercher la chantilly, j'ai vraiment pas à bouger moi ce soir c'est cool. D'un côté tant mieux, je suis pas sûr de pouvoir marcher droit. :drink: Puis elle traita mon placard de con. « Ben déjà mon placard, il est chez lui eukay ? » Non mais. Mais bon, elle vient vite se faire pardonner, enfin j'ai quand même peur. Elle me fout de la chantilly sur la joue mais elle la lèche comme un chien. Tiens d'ailleurs il est où mon chien ? :ROOHH: Tant pis on verra demain. « Vas-y à moi. » Je lui prends le tube de chantilly et appuie en direction de son visage. Bon, résultat, elle en a un peu partout. Dans le cou, sur le front, sur les joues, la bouche,... Avec un petit sourire innocent, je me penche vers elle. « Désolé, je nettoie t'inquiètes. » Je lui fais quelques bisous sur le front, sur les joues, ramassant le plus de crème fouettée possible. Puis alors, je descends vers ses lèvres que je nettoie avant d'en profiter pour lui rouler une vraie pelle. Mais c'pas de ma faute, c'la faute à la chantilly. Je me recule avant de rire, genre cétrodrôle et je viens l'embrasser doucement dans le cou, prenant mon temps, avant de me redresser en lui faisant un clin d'oeil. « Nettoyée. :laclass: »