J'étais en train de me balader dans San Diego quand je suis passé de l'université, cela me rappela des souvenirs, de bons souvenirs, oui car il y a encore un an j'étais ici, à étudier la communication. Je me mit à sourire en regardant le bâtiments et j'eus une soudaine envie de monter sur le toit. Oui autrefois lorsque j'étudié encore ici j'avais pris pour habitude de monter sur le toit, écouter la musique me détendre ou juste regarder la ville devant mes yeux avec la plage et les collines tout autour. Je sais que je ne suis plus étudiante ici m'enfin bon de toute manière étudiant ou pas normalement on à pas le droit d'y monter et pourtant tout le monde y monte alors hein ils allaient pas venir m'enquiquiner Je passa donc discrètement par la porte de l'immeuble et je me dépêcha de monter les escaliers faisant tout de même attention que personne ne me remarque, au moins une fois en haut j'étais sur qu'aucune personne de l'administration ne viendrait voir par là. Alors une fois en haut je me posa sur le bord, les jambes dans le vide je me mit à sourire toute seule.

Tobias ne savait pas vraiment ce qui l’avait poussé à venir à l’université mais il y était en tout cas. Marchant dans les couloirs, il avait quelques souvenirs, mais pas tant que ça en faite. Il faut dire qu’il avait fait quelques mois d’université mais puisque cela ne lui plaisait pas tant que ça, il avait arrêté très vite et s’était fait engager dans un garage. Bref, il n’y était pas resté longtemps mais bon, avait passé de bons moments, faut bien l’avouer. Passant devant une classe qu’il avait eu l’habitude d’aller en cours quand il y était, il vit une de ses anciennes professeurs qui s’éclatait à lui mettre des retenus et des devoirs supplémentaires. Alala, elle y était encore cette vieille bique ? Faut croire, malgré son age mais bon, il n’allait tout de même pas aller lui parler, ça serait mal le connaître. Prenant la direction du passage qu’il connaît afin de pouvoir monter sur le toit, là où il passait tout son temps lorsqu’il avait décidé de sécher. Il ne mit pas longtemps avant de monter et il s’attendait à ne voir personne, mais ce ne fut pas le cas puisqu’il vit une jeune femme blonde vers le bord. Blonde qu’il reconnu en seulement quelques secondes << Hadéna ? >> Alors ça il s’y attendait pas. Il savait qu’elle n’était plus à l’université alors qu’est ce qu’elle foutait là ? Question bête parce que lui non plus n’avait rien à faire ici.

Bizarrement cet endroit me rappelé aussi mes parents et mon frère oui je me souviens que lorsque j'avais dix ans je voulait déjà venir ici étudié, bon à vrai dire je disais surtout comme mon frère. A chaque fois que nous venions à San Diego on passait devant ces immenses bâtiments qui m'émerveillait je voyait tous ces gens allait et venir dedans, dehors, il y avait tant d'agitation, de rire, de crie, de sourire j'avais l'impression que c'était le paradis - bon en fait c'était une université rien de plus hein mais j'avais dix ans - Je me mit alors à sourire en repensant à tout ça quand j'entendis soudain mon prénom, je me dit que c'était peut être un ancien ami d'université qui venait de me reconnaître alors je tourna la tête en souriant mais en voyant Tobias celui-ci s'effaça « Tobias... » Que faisait-il là ? Oui c'était la question que je me posé m'enfin bon dans ce cas la moi aussi qu'est ce que fous ici Ce gars n'est autre que mon ex, il m'a lâché après deux ans, sans aucune explication sans me dire pourquoi et je ne lui ai jamais pardonné cela alors le voir ici devant mes yeux m'étonné vraiment. « Qu'est ce que tu fiches ici ? » Mon ton n'était pas méchant nan mais assez froid oui c'est vrai. Je repasse mes jambes de l'autre côté pour pouvoir être face à lui, restant assise tout de même.

Le fait de se retrouver là, dans un endroit où il n’avait pas y être, devant Hadéna, son ex et pas n’importe laquelle, non, la jeune femme qu’il avait aimé pendant deux ans et qu’il avait abandonné sans aucune explication, faisait qu’ils se sentait vraiment con. Depuis leur rupture, ils ne s’étaient pas reparlé, ni revu et ce durant un an. Hadéna lui en voulait, il le savait très bien, c’était sa faute après tout, il l’avait quitté sans aucune raison, enfin si, lui seul savait pourquoi. Si elle ne voulait plus lui parler, lui l’avait évité durant des mois afin de ne pas à avoir de conversation sur le fait que c’était un vrai connard. Mais bon, là ils n’avaient pas le choix d’échanger quelques paroles vu qu’ils étaient seul ici. << J’allais te poser la même question ! Et bien j’avais du temps à revendre ! >> dit-il simplement, évitant de la regarder de la belle blondinette car même s’il est un homme à femme aujourd’hui, Hadéna a été une femme dont il était amoureux et c’était simplement pour elle qu’il l’avait quitté même s’il ne voulait pas dire la moindre raison alors le fait de se retrouver en face d’elle aujourd’hui, lui faisait très bizarre. Il aurait très bien pu tomber sur n’importe qui, un inconnu, une connaissance ami… mais il a fallu qu’il tombe sur elle.

C'était assez étrange de me retrouver ici devant Tobias sachant que j'ai passé quelques temps ici avec lui, bon certes il n'y est pas resté longtemps mais je me souvient encore que souvent il passé me voir avant de finalement ne plus jamais le voir du jour au lendemain ! Je lui en ai toujours énormément voulu d'être parti ainsi du jour au lendemain, sans un mot, sans une explication, je n'est jamais compris, j'ai toujours pensé qu'entre nous tout allait pour le mieux. Pendant un temps je me suis remise en question me demandant ce que j'avais fait de mal mais je me suis vite rendu compte que le problème ne venait pas de moi mais alors cela venait d'où ? Peut être qu'aujourd'hui était le moment pour lui demander après un an d'absence. « Et bien moi aussi, et puis j'ai toujours aimé cet endroit » Je le regarda plusieurs instant, je pourrais faire semblant c'est vrai mais non j'en avais pas envie je voulais savoir et je voulais savoir tout de suite « Je vais être cash mais pourquoi t'est parti Tobias ? » Ou je préféré être clair et ne pas tourné autour du pot

Regardant la vue qu’offrant le toit de l’université sur San Diego, le jeune homme dit sans détourner le regard de la vue << Oui, moi aussi ! >> Avoua-t-il. Cela était compliqué entre eux, et ça le sera sûrement toujours depuis qu’ils ne sont plus ensemble. Toujours aussi direct à ce qu’il pouvait voir, c’était cela qui l’avait fait craquer au départ. Après tout ce temps, il lui devait une explication, mais il ne voulait pas parler de sa maladie. Si à l’époque il ne lui avait pas dit la raison du pourquoi il l’avait quitté, ce n’était pas pour lui donner plus tard. << Ecoutes, c’est compliqué… >>. Tobias savait parfaitement qu’elle ne lâcherait pas l’affaire avant qu’il lui avoue la vérité, mais c’était compliqué. Ayant les mains dans les proches, Tobi’ la regardait vite fait avant de détourner encore le regard. << Hadéna… Il faut que tu saches qu’à aucun moment c’était contre toi… Je voulais pas que tu souffres ! >> Il savait que la rupture l’avait fait souffrir, mais en restant avec lui, elle aurait pu souffrir encore plus.

J'avais du mal à me tenir debout devant lui -enfin assise la en l’occurrence mais bon sa sonne mieux - sans penser à ce qu'il m'a fait si bien que bien sur la question me brûler tellement les lèvres que je fut obligé de la poster après seulement quelques instant. Sa réponse ? Et bien apparemment c'est compliqué non mais bon sang dîtes moi qu'il se fiche de moi la Oh qu'il ne croit pas il n'allait surement pas s'en échapper aussi facilement. Je suis passé à autre chose la n'est pas le problème mais cela ne m'empêche pas de ne pas lui en vouloir toujours. « Ah ah non mais attend dit moi que tu rigoles la Tobias ? Tu voulais pas me faire souffrir ? Tu as du louper un truc alors quand tu m'as quitté car l'effet à été inverse » Je le regardé droit dans les yeux bien décidé à avoir des réponses même si pour ça je devais m'engueuler avec lui, de toute manière vu notre relation ou elle en est maintenant cela ne changera pas grand chose. « Maintenant arrêtes de dire que c'est compliqué et explique-moi, sois un homme merde ! » J'en avais plus que marre de cette situation et je voulais savoir le fin mot de cette histoire.

Non mais qu’est ce qui lui avait traversé l’esprit lorsqu’il avait décidé de venir sur le toit de l’université ? Qu’est ce que ça lui apportait ? rien ! A par une chose : devoir des explications à une ex petite amie alors qu’il s’est promis à lui même de parler de sa maladie à personne. Il n’avait pas l’intention de lui dire, trouvant à chaque fois des excuses, bidons certes, afin de ne pas lui répondre la vérité mais Hadéna avait trouvé le moyen infaillible pour avoir sa satané réponse, lui dire d’être un homme. Non mais oh, Tobias est un homme, un vrai et il n’aime pas qu’on remette sa virilité en question . << Peut-être, mais tu aurais moins souffert que si… si tu m’aurais réellement perdu ! >> il restait vague mais les mots « je suis malade » ne voulaient pas sortir. En même temps, il l’avait quitté en quelques sortes afin de ne pas à avoir à lui dire et mis à par son médecin de la ville voisine, vraiment personne le savait alors bon, il n’arrivait pas à dire que si cela se trouve, malgré le peu de gravité de sa maladie, peut-être qu’il va lâcher. Il était un peu trop vague alors il continua << Je ne sais que trop bien ce que cela fait de perdre quelqu’un alors je n’avais pas envie de risquer de te faire vivre cela, ok ? >> Shootant dans un gravier qui se trouvait non loin de sa chaussure, Tobias évitait de regarder sa réaction.

Que si je l'avais réellement perdu ? Perdre quelqu'un ? M'enfin mais qu'est ce qu'il raconté ce neuneu Je ne comprenais rien pourquoi il parlé comme ça, pourquoi il parlé comme si j'allais le perdre dans un accident tragique ou je ne sais quoi. Il ne faisait pas de dépression et n'avait pas pour intention de se suicidé autant que je sache puisque un an après il est encore là. Je le fixais attendant des réponses plus clair mais apparemment il n'était pas décidé sauf que je n'avais surement pas l'intention de le laisser partir comme ça. S'il à oublié à quel point je suis borné et bien croyez moi bien qu'il va vite s'en souvenir ça c'est sur « Bon écoute parle et arrête de tourner au tour du pot Tob » Tiens mes vieilles habitudes me reprenait, j'avais l'habitude de l'appeler toujours comme ça auparavant. « Je comprend rien et puis tu dit n'importe quoi puisque autant que je sache je t'est perdue ! Donc maintenant dis moi la vrai raison de ton départ et assume nom d'un chien » Si seulement je savais ce que c'était je ne lui crierais surement pas dessus ainsi et d'ailleurs je serait surement très étonné en l'apprenant même si pour le moment il n'était pas décidé à parler.

Tobias ne faisait que tourner autour du pot car ce n’était pas une chose simple à faire que d’annoncer une maladie qui va peut-être bien s’aggraver un jour sans qu’il le demande. Non mais s’il avait su qu’un an plus tard il lui aurait dit, il lui aurait sans doute dis plus tôt, ils auraient sûrement pas rompus. Enfin c’était même sur puisque c’était pour cette raison que Tobias était partit comme une lâche. Mais là, il lui devait des explications, il les assez fait attendre et elle était en droit de savoir que c’était loin d’être sa faute s’il avait cassé. Alors, alors qu’elle venait de lui crier dessus afin qu’il lui dise la vrai raison et non des bouts de phrases qu’elle ne devait pas comprendre. Passant une mains dans sa nuque, signe qu’il était stressé, il avoua alors, en colère lui aussi qu’elle lui force à dire ce qu’il n’avait jamais dit << Je suis malade ok ? J’ai une putain de maladie au cœur que j’ai apprit avant de rompre. Personne ne peut savoir lorsque cela peut s’aggraver. Cela peut être demain, comme dans vingt ans… Je ne voulais pas que tu deviennes la petite amie du mec malade qui peut en mourir ! >> Avoua-t-il enfin. Cela avait été dur de se lancer pour lui avouer, peut-être, mais au fil qu’il discutait, cela était de plu en plus simple. C’était comme un soulagement de le dire à voix haute, même s’il redoutait la moindre réaction de la magnifique blonde du nom d’Hadéna.

J'étais en face de lui après un an et la seule chose que je voulais savoir, la seule chose pour laquelle j'étais encore ici en face de lui c'était pour savoir pourquoi est-ce qu'il m'a laissé ? Pourquoi est ce qu'il est partit ainsi sans prévenir alors que notre relation était parfaite. J'insista alors lourdement pour qu'il parle et lorsque les mots sortirent enfin de sa bouche dans la mienne plus aucun son ne voulait sortir. Malade, il était malade et voila prêt d'un quart d'heure que j'étais en train de lui hurler dessus pour savoir la raison de notre rupture, pour savoir pourquoi il m'a fait souffrir. Je m'en voulait soudain terriblement de lui avoir crier dessus, si seulement j'avais su je me serais tu et je n'aurais pas cherché plus loin. « Je... Je suis désolée Tobias... excuse-moi» Malgré tout au fond de moi restez de la rancune envers lui, rancune pour m'avoir quitter sans me dire ça, rancune pour ne pas m'avoir laissé ma chance de l'aider et d'être auprès de lui « Tob... à l'époque être la petite amie de quelqu'un qui pouvait mourir je m'en fiché tant que j'étais avec toi.. Si durant cette année ta maladie c'était aggravé tu ne peux même pas savoir à quel point je m'en serait voulu de ne pas avoir été là »

Hadéna avait l’air bizarre depuis son annonce ce qui est tout à fait logique. Elle avait l’air même plutôt désolé de lui avoir crié dessus alors qu’elle était en droit de crier tout ce qu’elle ressentait en le voyant. En même temps, si elle aurait été gentille après ce qu’il lui avait fait l’an passé, il aurait trouvé cela louche. << Non ne t’excuses pas, j’ai pas envie que tu changes de comportement juste parce que je suis malade ! >> Oui, cela faisait partit des raisons pour laquelle il n’en avait parlé à personne. Oui, en plus de ne pas vouloir inquiéter ses proches, il ne voulait encore moins qu’on le regarde et qu’on le traite différemment à cause de cela. Cela l’énervait même mais il ne dit rien par rapport à cela. << Je ne voulais pas être un fardeau ok ? Je ne voulais pas et ne veut toujours pas, que les gens me regarde avec de la pitié, je suis comme tout le monde, enfin presque et… Bref, excuses moi de t’avoir fait souffrir, mais j’ai fait ce qui me semblait juste à cette époque ! >> Maintenant qu’il savait ça, bien sur qu’il s’en voulait, mais bon, ce qui est fait est fait comme on dit.

Je ne changeais pas de comportement, et je n'avais pas l'intention non plus de faire preuve de pitié loin de là je voulais juste m'excuser de lui avoir hurler dessus ainsi sans en connaître la raison. Mais en aucun cas je ne ferais preuve de pitié car après la mort de mes parents et de mon frère les gens ont fait preuve de pitié envers moi et je détestais ça, étant bien plus fort que tout ça, je pensais qu'il se souvenait de ça, apparemment non. « Arrêtes de t'excuser Tob, je comprend plus ou moins ce que tu as put ressentir mais sache que tu n'aurais pas été un fardeau je t'assure en tout cas pas pour moi » Je le regarda dans les yeux profitant de son visage qui finalement j'aurais peut être pu ne jamais revoir « Je n'ai pas pitié de toi, et je ne te traiterait pas comme tel car tu sais que je déteste cette pitié qu'on les gens envers les autres qui ont des problèmes » Je voulais me faire pardonner de lui avoir crier dessus et je voulait aussi peut être bien rattraper le temps perdu en passant du temps avec lui, en tant qu'ami bien évidemment mais cela comptais pour moi alors je lui dit avec un humour qu'il allait peut être pas apprécier mais bon j'étais comme ça, naturelle « Bon on va pas aller faire du saut à l'élastique hein mais sa te dit de faire un petit tour dans le campus pour revoir un peu le reste de l'université ? »

Maintenant qu’elle savait la raison, il se sentait assez con face à elle. Oui, toutes les personnes peuvent réagir de différentes façons : il y a ceux qui comprendront pourquoi il a réagit comme cela et pourquoi il l’a caché, ceux qui seront choqué et ceux qui le prendront très mal. Heureusement, Hadéna semblait le comprendre. Heureusement car Tobias ne la voyait pas trop lui en vouloir plus. Déjà qu’elle ne voulait pas le voir durant un an car il ne lui avait pas dit la raison de leur soudaine rupture alors si elle lui en voulait encore plus après cela, cela n’allait pas vraiment le faire. << Peut-être, peut-être pas, on ne peut pas savoir, j’aurais pu l’être au bout d’un moment, surtout si j’aurais du rester dans une chambre d’hôpital trop souvent ! >> Heureusement, cela n’était pas arrivé, il voulait vivre la vie à fond et non enfermé, surtout dans un hôpital où la moitié des personnes qu’il côtoierait seraient des personnes proches de la fin. Quand elle lui dit qu’elle n’aurait jamais de la pitié pour lui, il lui dit en la regardant << C’est cool, car c’est une des choses que je ne voulais pas en décidant de ne le dire à personne ! >> Les tensions semblaient s’être calmés, il faut dire que maintenant au moins, elle savait la raison et il ne lui cachait plus rien. Suite à sa réplique, Tobias ne pu s’empêcher d’émettre un rire en disant << Et bien on pourrait très bien faire un saut, mais tu aurais ma mort sur la conscience >> Pas vraiment prit avec tact, mais il faut le connaître pour savoir qu’il dit toujours tout pour détendre l’atmosphère << Je rigole bien sur ! Et bien, oui ça me dirais bien ! >> Répondit-il enfin.

C'est vrai qu'il y à des tas de façons de réagir à une annonce pareil, et toute plus différente les unes des autres c'est vrai. Ma réaction était assez simple je n'avais pas décidé de m'enfuir, ou de mal le prendre ou d'avoir pitié ou je ne sais quoi. Non j'étais resté calme face à lui et lui avait expliqué qu'il n'aurait pas était un fardeau ce qui apparemment il avait du mal à croire m'enfin bon je n'avais pas l'intention d'insister « T'inquiète je sais ce sais, je n'ai jamais voulu de pitié envers moi alors je n'en ferait pas part envers toi non plus » Normal quoi pi comme le dit le dicton ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi même - c'est quel à de la culture la petite blonde vous avez vu ça - Bref j'enchaîna ensuite par une petite touche d'humour, lui demandant en même temps s'il voulait faire un tour avec moi. En le voyant répondre par le même humour je me mit à sourire, ouf il ne l'avait pas pris mal j'étais sauvé non parce que des fois les gens n'ont pas d'humour c'est pas possible ça sa m'énerve « Ouaip donc on va évité tu veux bien » Bon aller on se mit donc en route en redescendant les escaliers jusqu'à arrivé donc à nouveau devant la tour principale pour finalement rentrer par la grande porte « A croire que l'on peut toujours rentrer et sortir d'ici comme dans un moulin c'est hallucinant » N'empêche que à l'époque ou j'étais étudiante cela m'arrangeais bien de temps en temps

Tobias savait que son ex petite amie n’avait pas vécut une vie facile et qu’elle n’aimait pas qu’on ait de la pitié envers elle alors il savait au moins à cet instant qu’elle ne lui donnerait pas et cela faisait du bien au jeune homme. Oui, il faut dire que toute les personnes au courant, même s’il y en a pas tant que ça, le regardait comme s’il allait mourir l’heure suivante, comme si le fait qu’il était malade l’avait complètement changé. Non, il était comme avant et ça, c’était le plus important. En tout cas, il n’avait rien rajouter à ce qu’elle lui avait dit, se contentant seulement d’hocher de la tête et de lui sourire, comme si cela remplacé un ‘merci’. La jolie blonde lui dit qu’ils allaient éviter de faire du saut à l’élastique pour ne pas qu’elle ait sa mort sur la conscience, alors Tobias lui dit : << De toute façon tu sais très bien que je viendrais te hanter dans le cas contraire >> Dit-il d’un air sérieux alors que tout ce qu’il disait il fallait le prendre sur l’humour. Alors que les deux ex petits amis qui arrivaient enfin à parler calmement après quelques explications, descendaient du toit pour faire un tour comme autrefois dans l’université, la jolie blonde fit une remarque par rapport au fait qu’ils pouvaient très facilement rentrer sans qu’on ne les empêche de rentrer étant des ‘intrus’ << Ouais, on pourrait être des cambrioleurs ils ne le verraient même pas ! >> Bon ok, des cambrioleurs dans une université, c’est pas trop courant, mais on sait jamais. Après tout, Hadéna et Tobias pourraient très bien vouloir voler des tableaux et des chaises , ça serait tout à fait logique non ?

« Hante moi si tu veux je m'en fiche je mettrais de l'oignon autour de mon cou pour te faire fuir » Oh shit j'ai tout confondu moi c'est pas l'oignon c'est l'ail et en plus c'est pour faire fuir les vampires. Bon espérons qu'il n'est pas remarqué ma bourde ce qui m'étonnerait quand même m'enfin bon histoire de ne pas lui laisser le temps de se foutre de moi on descendit vite du toit par les escaliers avant de finalement rentrer dans l'université, me rappelant alors que l'on pouvait rentrer ici comme dans un moulin autrefois et que cela n'avait pas changé. « Oh oui mais bon pas grand chose à piquer à moins que tu veuilles voler une des cartes de l'Espagne de Madame Lockford » Ahalala Madame Lockford une grande histoire d'amour entre elle est moi, c'était ma professeur d'histoire géographie mais la pauvre je crois qu'elle est bien heureuse que je ne sois plus là car je lui en est faîtes voir de toutes les couleurs « Eh ça te dit que l'on fasse une petite surprise au prof dans chacune de leurs classes » Bah oui tant qu'on était là autant en profiter. J'avais envie d'écrire sur les tableaux, de mettre les chaises sur les tables, de redécorer quoi bien sur sans rien casser car ce serait vraiment pas bien mais juste s'amuser quoi.

Tobias aurait très bien pu se foutre d’elle, mais ça ne serait pas très gentil alors il continua dans sa bêtise en disant : << Oui et pendant que tu y seras, tu jetteras du poivre derrière ton épaule ! >> Bah oui, elle s’était bien trompé avec son histoire d’oignon alors il pouvait bien inverser avec le poivre et le sel quand-même Hadéna n’est pas la seule à avoir le droit de dire n’importe quoi non mais oh Alors qu’ils étaient descendu du toit où, heureusement, elle ne l’avait pas poussé, ils recommençaient déjà à dire n’importe quoi. << J’aurais plutôt dit l’un des livres de mon ancien prof de philo dont je ne me souviens même plus le nom mais si tu y tiens, on peut aller voir ta Mme Lock machin chose >> Bah quoi, ils pouvaient bien voler ce qu’ils voulaient de toute façon personne ne les remarquerait. << Allez, je te suis même si je suis à peu près sur que la plupart de mes profs ne vont pas me reconnaître ! >> Il y allait tellement souvent en même temps. Quoi que vu toute les conneries qu’il a pu faire pour ne pas trop s’ennuyer, il était sûrement dans l’esprit de quelques professeurs.

J'étais contente qu'il rentre dans mon jeu et ne me laisse pas passer pour une pauvre idiote, à ben oui j'oublié il à horreur qu'on est pitié alors il ne voulait pas avoir pitié pour moi en fait c'est pour ça Bref on descendit finalement puis une fois dans les couloirs je me rappela alors à haute voix le souvenir de ma bonne vieille prof d'histoire-géo tiens apparemment lui c'était son prof de philo qui l'avait marqué. « Ouais enfin non je ne tiens pas vraiment à lui rendre visite en fait tu vois » Oui si on pouvait éviter hein cela m'arrangerait en fait je dois dire. Sa c'est sur personne ne remarquerait rien c'est certain, vu le nombre de chose qui disparaisse à l'année et donc ils ne se rendent pas compte. A par contre si on leur piquaient leur machine à café la ils le remarqueraient. « Tu sais on peut aussi évité qu'il nous reconnaisse hein » Bah oui toute manière aujourd’hui nous étions samedi et il n'y avait personne dans l'université hormis peut être les femmes de ménages donc bon on pouvait juste laisser notre empreinte sans écrire notre nom ou quoi Tiens d'ailleurs on passa devant une salle de français on rentra alors dedans « Bon alors que dirait tu de ranger un peu tous ces livres enfin c'est n'importe quoi » Je me mit sourire avant de me diriger vers tout une pile livres et de les disperser absolument partout dans la pièce même au endroit les plus improbables genre dans le faux plafond.

Non mais quand même, il est gentil Tobias, faut pas croire, il allait pas la laisser seule dans sa connerie quand même. Eh oui il est comme ça le jeune homme. Parfois, les gens le prenne t pour un fou, d’autres en rigolent et sont comme lui, Hadéna est de loin folle comme lui, si ce n’est plus , pas étonnant qu’ils soient sortie ensemble ces deux là. << Tu es sur, on pourrait aller la voir si tu veux hein, moi ça ne me pose pas de problème >> Dit-il pour la charrier alors qu’il marchait dans les couloirs déserts de l’université. Lorsqu’elle lui dit qu’ils pouvaient faire en sorte qu’ils ne les reconnaissent pas il ajouta << Arrêtes s’ils nous voit, tu peux être sur qu’un martien va débarquer, va tout casser et ils vont croire que c’est de notre faute >> Oula, il va chercher loin. Alors qu’elle lui dit une idées pour embêter ces chers professeurs, inconus sans doute pour Tobias, il lui fit un sourire et fit comme elle en inversant tout et en mettant n’importe où << Je ne savais même pas qu’autant de livres existaient >> Bah faut dire qu’il a du lire trois livres dans sa vie alors bon, il va pas tout connaître non plus. Bon ok, il n’était aps aussi con pour croire que peu de livres existaient, surtout qu’il y en a pas tant que cela. << Si quelqu’un entre, je te préviens je jouerais à la victime et dirais que tu m’as menacé avec un sabre laser ! >>

Ah ah oui mais non on ne va surement pas aller voir cette prof hein merci bien je me sens bien mieux comme cela, pourquoi voudrait-on gâcher une si belle journée Et je suis pas folle mon cerveau à été touché par un gros caillou quand j'étais pitite ça l'a endommagé j'y suis pour rien Je le regarda ensuite parlé de son martien et ouvrit de grand yeux, et après c'est moi la folle hein ou bien peut être qu'il croit vraiment que les martiens existe on mon dieu sa y est il a perdu la mémoire. Bon bah tant pis pour son problème de mémoire moi j'étais en train de m'occuper à ranger les livres oui bon ben à ranger à ma façon hein je n'est jamais dit que c'était la meilleure solution. « Ah ouais et il est ou mon sabre laser hein ? » Bah oui parce moi je veux bien mais sa va être compliqué sans « De toute manière si quelqu'un te reconnait il ne te croiront pas et puis au pire et bien je jouerais la carte de la pauvre fille qui c'est faîtes séquestré et attaqué à la craie » Et ouais d'abord Je pris alors des craies dans ma poches pour pouvoir les sortir en cas de défense on sait jamais hein :étrange: « Fait gaffe j'étais très bonne au lancé de javelots alors les craies sa doit bien être pareil »

Et voilà qu’ils s’étaient introduit dans une salle de classe déserte et qu’ils s’amusaient à ranger les livres présents dans la pièce à leur façon. Alors que le jeune homme qui porte le prénom de Tobias mettait un livre dans un endroit improbable où personne ne risque de le trouver, il avait dit que s’ils se faisaient choper, il jouerait aux victimes et il le ferrait : << Je sais pas où tu l’a foutu mais je suis sur qu’il est caché, près à me trancher la tête si je ne te dis pas où sont les kinder surprise ! >> Non mais il est pire qu’un gosse celui-là quand il s’y met. Oui, quand il part dans des délires, il part parfois bien loin. Heureusement, Hadéna le connaît et sait qu’au fond, il n’est pas aussi que cela, enfin un petit peu. Au fond Hadéna et Tobias sont pareil et cela lui faisait plaisir de pouvoir repartir dans des délires avec elle, vu que cela faisait assez longtemps qu’ils n’avaient pas été comme cela ensemble. << Oui beh je dirais que tu mens et que de toute façon je suis allergique à la craie et je suis tout gentil tout mignon maintenant ! >> Puis elle en prit elle-même pour sûrement l’attaquer. Han, mais c’est qu’elle devient dangereuse la petite Hadéna, elle veut lui faire mal avec des craies. << Et voilà, à cause de toi je vais gonflé à cause de mon allergie aux craies. Si je m’évanouie ça sera à cause de cela ! >> Ce qui bien sur était du flan.

« Mouhaha c'est que tu commence à me connaître en fait, alors dévoile moi la cachette des kinder ou je te coupe la tête » Qu'on lui coupe la tête ! Comme dirais la reine rouge de Alice aux pays des merveilles -non non je ne viens pas de me re regarder le film Bon vu que pour le moment je n'avais pas de sabre laser sous la main je devait bien me débrouiller avec ce que j'avais alors je prit la première chose qui me vint sous la main autrement dit les craies sur le bureau, oh oui avec ça j'étais sur de l'effrayais. « Pfff et pi tu crois vraiment qu'ils vont te croire, t'as une tête de déglingo drogué alors sa marcheras pas, tu pourrais même être capable de la sniffer la craie » Ben quoi c'est vrai il avait une tête de déglingo un peu quand même pas drogué d'accord mais déglingo si. Je me mise alors à lui lancer de la craie. Pfeuu allergique mes fesses oui non mais il est michant quoi il arrête pas de me prendre pour une idiote. « Bah tant pis tant que tu meures pas je vois pas ou est le problème » Bien sur s'il était vraiment allergique je m’inquiéterais mais la non pas du tout

<< Non, j’ai promis aux lapins de paques de garder la cachette secrète alors j’apporterais ce secret jusque dans ma tombe >> Euh… Il est sur qu’il va bien ? Peut-être a-t-il de la fièvre à dire autant de connerie à la seconde. Mais bon, Hadéna ne va tout de même pas lui couper la tête pour si peu, quoi que, on sait jamais, elle est bien en train de lui balancer des craies dessus. << La craie ça ne se sniffe pas je te signal. J’ai déjà essayé et ça pique trop le nez ! >> Bon ok, il a beau être fou, il n’est quand même pas un dopé à la craie et il n’a d’ailleurs jamais essayé mais bon, avec lui on ne sait jamais. Peut-être qu’il était un gros drogué au sucre glace, mais non, ne vous inquiétez pas pour sa santé, il a beau avoir une maladie de cœur et être assez dérangé psychologiquement, une chose est certaine, ce n’est pas un drogué, encore moins à la craie. << Voilà, à cause de toi je vais devenir tout laids et tu vas avoir peur, je te félicite >> Il avait dit cela en croisant les bras et en la fixant du genre « tu l’as bien chercher ma belle : je te boude » Oui, vous ne rêvez pas, c’est un vrai gamin, surtout lorsqu’on sait qu’il n’est même pas allergique. Mais bon, Hadéna l’a toujours connu comme cela alors elle devait avoir l’habitude, d’ailleurs elle l’avait supporté durant longtemps vu qu’il était déjà comme cela à l’époque où ils sortaient ensemble tous les deux.

« Sale traître va depuis quand tu t'est allié aux lapins de pâques » Oh le traître comment il a osé s'allier à eux alors que c'est qu'une bande de focu qui lui feront des crasses dans le dos dès qu'il le pourront Ok ok je me calme et je calme mon imagination aussi car la si sa continue tout San Diego va vraiment croire que je suis complètement fêlée « Et ben si ça peut se sniffer d'abord même si ça pique c'est que t'est pas habitué petit joueur va » Bon en fait j'en savais strictement rien puisque moi non plus je n'avais jamais essayé et encore heureux parce que faut vraiment être tordu pour sniffer de la drogue - bien que certains de mes amis l'ont déjà fait- M'enfin bref la n'était pas la question voila qu'il me sortait le vieux refrain du je suis allergique je suis allergique Ah ah la blague j'ai vécu pendant un an avec lui je pense que je l'aurait su quand même hein :taimeplus: Il me prenait vraiment pour une blonde ou quoi « Mais non rassure toi Toby j'avais déjà peur à partir du moment ou tu as parlé des lapins donc bon » Bah quoi c'est vrai, quoi c'est moi qui le rend aussi débile ? oh mon dieu non alors cela voudrait dire que je suis pire que lui non c'es pas possible « Eh tu crois que le faux plafond il est solide ? Non parce que si quelqu'un arrive c'est le seul endroit que j'ai trouvé pour me cacher » Bah oui je suis prévoyante moi.