Par le plus grand des miracles, j’avais la maison pour moi tout seul. Je comptais bien profiter de ce moment de solitude pour m’abandonner à ce que j’aime faire par-dessus tout, la pâtisserie. Sans plus attendre, j’avais mis la musique en route à un volume plus que haut dans la maison, me laissant aller à quelques vocalises alors que je préparais de délicieuses gourmandises au chocolat ainsi qu’à la coco. J’étais dans mon élément, je me sentais vraiment bien. Je venais de passer plusieurs heures dans mes bouquins de droits alors, c’était la délivrance ! Je n’avais besoin de rien d’autre que ce que j’étais entrain de faire pour être pleinement détendu. Mais c’était sans compter sur ma chère Loup-Ann qui, pendant que j’étais entrain de sortir mes gourmandises du four, m’envoya un message pour me donner un rendez-vous au parc d’attraction. Je fronçai les sourcils, me demandant ce qu’elle désirait. Bon, dans un parc d’attraction, l’objectif est de s’amuser mais, peut-être qu’il y avait autre chose. Peut-être pas. Je n’en savais rien. Sans attendre, je mis tout ça sur un plat, pris trois d’entre eux avant de prendre mes papiers, quittant par la suite la maison. Avant de démarrer, je répondis à Loup-Ann que j’arrivais. Sur la route, je pris un de mes délicieux gâteaux au chocolat coco pour passer le temps. Mais, très vite je fus au point de rendez-vous. Je sortis de la voiture, mes deux gâteaux dans une main, fermant la voiture de l’autre avant d’entrer dans le parc. Nous devions nous retrouver près de l’entrée alors je n’eus pas de mal à la trouver. Elle était assise sur un banc. « Excuse pour mon léger retard ! Je ne pouvais pas faire plus vite. », fis-je en arrivant à sa hauteur, me mettant assis à ses côtés. Je lui tendis un des deux gâteaux au chocolat coco que j’avais dans les mains. Ces derniers expliquant également mon retard ou en partie parce que je ne peux pas dire que je m'étais vraiment pressé. « Alors, ça va ? Qu’est ce qui ce passe ? Tu as soudain eu l’envie d’attractions ? » Je souris à l’attention de ma petite sœur, commençant à déguster mon gâteau, mon second en très peu de temps.

Une fois l’entrée du parc derrière moi, je parcouru l’horizon des yeux, cherchant la dernière de la famille. A ma montre, j’étais légèrement en retard alors, Loup-Ann devait déjà être là. Bingo, elle était assise sur un banc, toute seule avec son portable entre les mains. Sans plus attendre, je la rejoignis un sourire aux lèvres alors que je ne tardais pas à m’excuser. Mais apparemment, je n’avais pas mis autant de temps que ça pour parcourir la distance entre la maison et le parc d’attraction puisque selon les dires de Loup-Ann, elle venait toujours juste d’arriver. « Ah ! Génial, alors ! », conclu-je bêtement à ce sujet, rassuré de ne pas l’avoir fait attendre trop longtemps. Quand bien même, j’avais une très bonne excuse. Je devais m’occuper de mes gâteaux au chocolat. Elle, elle est ma petite sœur mais eux, ce sont mes bébés alors, je ne pouvais décidément pas les abandonner. Pour me faire pardonner de mon léger retard, j’avais prévu le coup. J’avais pris avec moi deux gâteaux dont un que je lui tendis. J’avais bien fait, comme à son habitude, elle les aimait. Un sourire qui s’étendit jusqu’à mes oreilles vînt s’afficher sur mes lèvres. « C’est gentil ! & Plus que ma fan number one, tu es aussi mon cobaye ! » Peut-être qu’elle aime tout ce que je prépare ou du moins une grande partie parce que tout aimer n’est pas possible mais, c’est aussi ma cobaye principale, celle sur qui j’essaie de nouvelles préparations. En tout cas, ça me réjouit d’avoir des fans. Je suis également réjouit de passer du temps avec elle. Surtout qu’apparemment les attractions lui manquaient ou plutôt les batailles avec les pistolets à eau. Je ris également. « Tu ne m’as jamais battu, je t’ai toujours laissé gagner, c’est différent. », préférais-je préciser juste au cas où. Je pris une bouchée de mon gâteau, mettant par la suite mes lunettes sur le nez. « Tu ne me dérange pas du tout. Je suis content de passer du temps avec toi & puis, si j’avais quelque chose de prévu je te l’aurais dit de suite. », fis-je en souriant. Cela faisait longtemps que tous les deux nous n’avions pas eu notre journée alors j’étais content d’être là avec elle. Elle n’avait aucunement besoin de s’inquiéter. Par contre, moi peut-être. Je fronçai les sourcils en me tournant vers elle. « Moi, ça va bien. Mais pourquoi je n’ai eu le droit qu’à un, ça peut aller. Qu’est ce qui ne va pas ? » Je pris une nouvelle bouchée de mon gâteau mais également la dernière.

Plus que ma fan numéro un, elle est également mon cobaye, une des deux personnes sur qui j’essaie toutes les idées qui me passent par la tête. Ce n’est pas sympathique d’utiliser des membres de son entourage mais, il faut bien que quelqu’un s’aventure à goûter ce que je prépare. Cela ne vaut pas les critiques objectives d’un professionnel, parce que la famille c’est toujours des avis subjectifs surtout lorsque les cobayes sont ma mère ainsi que Loup-Ann mais, surtout pas mère. Quoique je prépare comme repas ou comme pâtisserie, elle me sourit avant de me complimenter. Même si je ratais un plat exprès, je suis certain qu’elle me dirait toujours que c’est délicieux. Par contre pour Loup-Ann, les critiques sont déjà plus constructives, plus vraies parce que si elle n’aime pas, elle me le fait savoir ce qui dans l’absolu n’est pas si mal que ça. Du coup, je profite un peu d’elle en lui faisant gouter tout ce qui passe par la tête. Oui, nous pourrions qualifier ça d’expériences. « Ouais, j’avoue. » Je ris. Maintenant que je savais que ça ne la dérange pas d’être ma cobaye voire carrément qu’elle aime ça, il n’y a rien qui m’empêche de l’avouer. Je ne risque pas de me faire taper sur les doigts. De toute manière, elle ne me fait pas peur. Loup-Ann est inoffensive surtout avec un pistolet à eau. Ce n’est plus une enfant alors, je peux bien lui faire un autre aveu, celui que j’ai toujours fait exprès de perdre. Evidemment c’est complètement faux ou peut-être que plus jeune avec Dam’ nous la laissions gagner sous prétexte que notre mère nous glisser cette faveur à l’oreille mais avec un pistolet à eau, elle était bien plus forte que moi. « Je sais mais tu ne crois quand même pas que je vais te donner raison. », fis-je en riant. Par contre, je peux me permettre de lui donner raison sur une chose, le fait qu’elle n’a pas mis en péril tous mes projets de la journée en me demandant de venir la rejoindre ici. Si j’avais eu d’autres plans plus important que quelques heures avec elle, je l’aurais prévenu tout de suite afin d’éviter que tout le monde se déplace pour des prunes. Je levais les yeux au ciel, souriant lorsque Loup-Ann continuait de s’assurer que je n’étais pas venu là après avoir annulé tous mes plan parce qu’elle a eu cette idée au dernier moment. J’étais là parce que j’avais envie de passer du temps avec elle, rien de plus. Du coup, j’étais vite passé sur mon cas pour me concentrer sur le sien. Il y avait un truc qui n’allait pas alors, évidemment je cherchais à le savoir. Ma curiosité ne fut pas satisfaite. Je fronçais les sourcils. « D’accord, comme tu veux. » Ce qu’elle me cachait mais qu’elle ne voulait pas me dire tout de suite m’intriguer un peu mais je ne voulais pas insister. Dans pas longtemps, elle crachera le morceau. « Allez viens, on va s’amuser ! Par quoi veux-tu commencer ? », déclarais-je finalement tout sourire en me levant du banc.

Même si c’était bien possible que Loup-Ann arrive à me battre aux batailles de pistolets à eau, je ne comptais pas avouer toutes les défaites qu’avec le temps j’ai à mon actif à cause de cette petite tête brune. Dans toutes ces victoires, il y en a beaucoup qu’elle a eu grâce à son extrême agilité qu’elle a avec un pistolet à eau entre les mains mais si nous revenons quelques années en arrière, peut-être que certaines n’étaient pas aussi loyales que ça. Peut-être que j’étais indulgent avec elle, m’acharnant moins sur elle avec mon pistolet, la laissant s’en donner à cœur joie pour son grand plaisir puisqu’elle était plus petite. Je n’en savais trop rien. Néanmoins il était hors de question d’avouer quoique ce soit. Faire sa tête de chien battu ne me ferait rien dire. D’ailleurs, je lui fis un grand sourire l’accompagnant d’un mouvement de tête négatif mais Loup-Ann trouva très rapidement quelque chose. Elle me démontrait dans pas longtemps qu’elle a raison. « J’ai hâte de voir ça. » J’avais aussi envie de savoir ce qu’elle était entrain de me cacher mais je ne voulais pas insister. Il était hors de question de la braquer pour ensuite passer une mauvaise journée. En plus, j’avais bien entendu le fait qu’elle ne voulait pas en parler pour le moment alors tôt au tard, je saurais ce qui cloche même si ce n’est pas grave comme elle venait de me le préciser. « Hum, d’accord. », répondis-je en souriant suite à son baiser sur ma joue. Franchement, je ne savais pas c’était aussi rien qu’elle pouvait le dire mais, là tout de suite j’avais envie que l’on s’amuse. Je n’avais aucunement envie de la cuisiner. Je lui laissais même le choix de la première attraction. Je ris en entendant à la fois ses propositions mais également les explications qui les accompagnaient tout ça pour dire qu’elle me laissait le choix. « D’abord, je tiens à préciser que je ferais la tête que ce soit maintenant ou à la fin. », précisais-je en riant. « Et ensuite pourquoi pas les autos tamponneuse ou le train fantôme ? » C’était les deux seules choses qui me venaient en tête mais peu m’importe en fait l’ordre dans lequel nous allons faire les attractions.

Bien qu’elle me conseillait de ne pas attendre aussi impatiemment cette bataille avec les pistolets à eau où elle était sure de gagner, j’avais vraiment hâte de pouvoir lui démontrer que j’étais bien plus agile, plus fort qu’elle avec un pistolet entre les mains. Celui d’entre nous qui sera le plus sec, ce ne sera certainement pas elle. Maintenant, si la situation faisait que finalement c’était elle qui gagnée la partie alors je serais dans l’obligation de me mettre à lui faire la tête. En plus, vivant sous le même toit elle devra supporter ma mine boudeuse en sacré bout de temps. Du coup, elle avait peut-être raison. Valait mieux pour tout le monde d’attendre encore un peu avant de s’affronter sinon je serais obligé de faire semblant de bouder très longtemps ce qui ne serait pas sympathique. En attendant, nous commencions à marcher dans les allées du parc à la recherche de notre première attraction. Finalement, ce serait le train fantôme. « Si tu veux faire le train fantôme juste pour m’entendre crier, on peut tout de juste changer d’attraction à moins que tu préfères être déçue », répondis-je en riant. Nous prîmes la direction de l’attraction en question. Nous y étions pas loin alors bientôt nous allons pouvoir confirmer qui a tort, qui a raison. Il y a le fait que je pourrais crier comme une fillette mais il y a aussi autre chose. « Et tu peux dire ce que tu veux mais je suis sure que tu as les jetons quand le gars en question te met sa main sur ton épaule. », ajoutais-je en moquant d’elle, riant toujours.

Finalement notre choix s’était tourné vers le train fantôme. Plus précisément Loup-Ann avait envie d’un tour dans le noir plutôt qu’un tour dans les autos tamponneuses. Mais si elle avait choisi cette attraction seulement pour m’entendre crier, autant changer tout de suite d’attraction parce que ça m’étonnerait que ça arrive. Je fronçais les sourcils en voyant le regard que la dernière des Sweetlove me lançait pour me faire craquer. « Arrêtes de me regarder comme ça, ça ne marchera pas ! », la suppliais-je en mettant ma main devant les yeux de Loup-Ann pour ne plus avoir à regarder ces yeux de chien battu pour que je craque. « Je ne vais pas crier juste pour te faire plaisir ! » Je déclarais ça en y croyant vraiment mais est-ce qu’au final je ne le ferais pas juste pour satisfaire ce désir farfelu de m’entendre crier. Par contre, j’étais sûr qu’elle n’allait pas se gêner pour crier. Et évidemment elle avait une explication & pas des moindre. Pendant un instant je ne dis rien mais un sourire finit par apparaitre sur mon visage. Je retirai mes lunettes, les accrochant à mon tee shirt. [color=chocolate]« WhaoO ! Ne dis pas ce que je n’ai pas dit ! », fis-je avec des gros yeux. J’avais eu un soudain besoin de préciser ce léger détail même si c’était d’un ton plaisantant puisque comme d’habitude Loup-Ann me cherchait. « Mais pour être sûr que tu ne te fasses pas de fausses idées je vais crier aussi. » Je ris alors que nous, nous mettions dans la file qui n’était pas très grande.

Pour je ne sais quelles raisons, elle voulait que je crie dans le train fantôme, ce que je n’avais aucunement envie de faire. Du coup, elle me fit ses yeux de chiens battus ce qu’elle ne devait en aucun faire parce que j’avais peur que ça marche, que je craque. Alors, je mis ma main devant ses yeux, la suppliant d’arrêter tout de suite son manège. Evidemment, elle était fière comme tout de voir que je ne peux rien lui refuser, qu’avec une expression bien travaillait, elle arrivait à obtenir tout ce qu’elle désire. « Je n’avoue rien du tout, sinon tu vas en profiter ! » Je ris. Il ne faut pas trop lui en dire sinon ça va lui monter à la tête. Du coup, je ne préfère rien avouer du tout, lui faire croire que je n’allais pas crier juste pour son grand plaisir. Le mieux était de tout nier jusqu’à ce que nous soyons dans ce train ce qui n’allait pas tarder puisque nous étions dans la file. Je devais faire face aux réflexions extrêmement réfléchies de Loup-Ann. Je ris. « Punaise, je suis impressionné par tant de perspicacité, par tant de réflexion ! » Je fis un signe de tête en faisant style que j’étais très impressionné par cette petite tête brune. « Moi qui pensais être le plus perspicace, le plus intelligent des trois, je suis déçu ! » Je ris à nouveau, me moquant de Loup-Ann. Tout ça était donc à prendre à la légère parce que je la cherchais mais elle également alors, hein.

Peut-être qu’elle était déçue que je n’avoue pas que ses yeux de chien battus marchent à tous les coups mais pour ma part, j’étais déçu de constater qu’elle était aussi perspicace, qu’elle arrivait à faire preuve d’autant de réflexion. Je pensais que ce gêne de la famille Sweetlove ne s’était répandue seulement dans mes veines mais j’étais dans l’obligation de constater que non. La petite dernière arrivait à faire preuve d’une grande philosophie à ses heures perdues. Elle avait l’air d’en douter mais franchement il y avait de quoi être déçu, je tombais de haut là ! Je haussai les épaules d’un air ainsi que mes mains d’un air innocent, tout sourire alors qu’elle osait se moquer de moi ou plutôt de critiquer mes chevilles ou me traiter de vantard. « Alors, je suis dans l’obligation de m’offusquer face à tes remarques ! », dis-je d’un air outré et sérieux mais je finis par rire. « Mais si tu veux tout savoir, mes chevilles vont très bien, elles sont à une taille tout à fait normal comme tu peux le voir toi-même et, vantard ne fait pas partie de ma liste. » Je ris encore et toujours alors que nous, nous approchions du train fantôme puis des différents wagons. J’avais le droit de choisir alors je n’allais pas me gêner. « Hum, dans le premier. Au moins si t’auras l’honneur de tout découvrir, de crier avant les autres. » Je ris avant de prendre place dans le premier wagon du train suivit de près par Loup’.

Déjà que j’étais déçu d’apprendre que finalement je n’étais pas le plus intelligent, le plus perspicace des trois Sweetlove, elle en rajoutait une couche en insinuant que j’étais vantard, ce qui est totalement faux. Du coup, je ne pouvais que m’offusquer devant autant de non reconnaissance des qualités qui me scient à merveille ou encore de plaisanteries à mon égard. Mais Loup’ s’excusait alors, je ne pouvais camper sur mes positions c’est-à-dire qu’elle était complètement injuste voire impolie avec moi son grand frère chérie d’amour. « Ce n’est rien, je vous pardonne. », fis-je sur le même ton qu’elle. Je me mis à rire mais que très brièvement puisque je reçu une remarque sur mes chevilles. Je lui fis une un faux regard noir. « Non elles sont de la même taille. » Je souris alors qu’enfin nous, nous retrouvions dans le train fantôme et plus précisément devant les wagons. J’avais le privilège de choisir alors sans hésitation je désignais le premier wagon au moins elle découvrirait tout en première. « Oui je sais, je suis cruel ! » Je fis un rire diabolique alors que le train démarrait. Je regardais Loup’. « N’est pas peur Loup’, je suis là pour te protéger ! » En riant, je la pris dans mes bras, lui cachant les yeux au passage.

Comme je vais de le choisir, je posais mes fesses dans le premier wagon du train fantôme. Ce dernier se remplissait petit à petit. Une fois rempli, le monsieur qui s’en occupait fit signe à une autre qui mit le train en marche. J’avais hâte de savoir ce qu’ils nous préparaient. Surement des choses terrifiantes alors sans plus attendre, je passais mon bras autour des épaules de Loup’ avant de lui cacher les yeux pour éviter qu’elle ne voit tout ce qui nous attend. « Oups, pardon ! » , dis-je en riant avant d’écarter seulement mes doigts pour lui laisser une vision de ce qui se passe devant elle. « C’est mieux comme ça, hein ?! » Je ris à nouveau, toujours avant de finalement enlever mes mains, même mon bras. « Allez, j’arrête ! J’ai envie que tu vois tout. Je n’aimerai pas rater une possibilité que tu cries. » , dis-je riant encore et toujours alors que ça y est nous étions plongés dans le noir.

Puisqu’elle ne voyait rien, je remédiais directement à ça. J’écartais les doigts de la main qui étaient devant ses yeux, m’excusant au passage. Je ris lorsqu’elle me fit remarquer qu’il n’y a pas un réellement changement. Je l’enlevais alors définitivement ma main ainsi que mon bras. Je ne voulais pas manquer une seule chance qu’elle crie. Je lui lançais un regard noir en la voyant retourner la situation à son avantage. Je ne sais pas si elle le voyait mais, ça ne m’importait peu. « Je ne crois pas, non ! », fis-je tout fier avec un grand sourire. Le train continuait son chemin et, comme il n’y avait rien pour le moment, je me retournais vers Loup’ en me frottant les mains d’un air méchant. « Mouhahaha, Loup’ ! Prépare-toi à vivre la plus terrible aventure de toute ta vie, mouhahaha ! », fis-je avant d’y ajouter une petite touche d’un rire diabolique.

Le train fantôme était en marche depuis quelques minutes seulement alors les premières machinations n’avaient pas encore apparu. Du coup, pour passer le temps & préparer la dernière Sweetlove aux choses effrayantes qu’elle verrait dans très peu de temps, j’essayais de lui faire peur. Malheureusement ce n’était pas suffisant pour avoir une seule réaction de peur chez Loup’. Pire encore, j’eus un rire de sa part. Je fis une petite de déception avant de rire également. « J’ai mon côté gentil & protecteur mais j’ai aussi mon côté diabolique et malheureusement c’est toi ma victime. » Mon regard se posait devant moi lorsque les premiers bruits bizarres ainsi que les premières choses inconnues viennent perturber notre tranquillité. Je tournais la tête vers elle. « Ne serais ce pas de la peur que je vois inscrit sur ton visage ? », dis-je en riant.

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