Sujet: "I love you. I do. I love you." Kayla & Jordane Dim 20 Mai - 22:33
Qu’est ce que tu fais là mon pauvre chou ? À ton âge, on ne connaît pas encore les souffrances de la vie.On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver.Manifestement docteur, vous n’avez jamais été une fille de 13 ans.
Oh dear, encore un appel manqué de Parker. Il ne pouvait pas me foutre la paix celui là ? Il n’a pas compris que ce rencard avait été des plus déplorables, et que c’était le dernier de la longue liste de rendez vous qu’il s’était imaginé ? J’allais devoir être plus ferme avec lui et il n’allait pas être content. Après tout, ce serait tant pis pour lui s’il n’avait pas été capable de voir que nous n’avions rien en commun et que je m’étais emmerdée à mourir en sa compagnie. J’attrapais donc mon téléphone et composais son numéro avant de laisser sonner quelques instants, jusqu’à tomber sur la messagerie. Bien au moins ce serait bien plus simple pour moi, je n’aurai pas à subir ces jérémiades et supplications pour que nous refaisions un essai. « Parker c’est Jordane. Bon écoute je suis désolée de te dire ça sur ta messagerie, mais tu ne réponds pas alors… Toi et moi ça ne va pas le faire. Tu as bien du t’en rendre compte que nous n’avions rien en commun alors plutôt que de s’empêtrer dans quelque chose qui ne rime à rien, n’allons pas plus loin et partons chacun de notre côté. On peut toujours être potes si ça te dit mais plus ça ne va pas être possible. Bonne journée ! » Oui il n’était que dix heures du matin et la journée ne faisait que commencer. J’avais bien l’intention qu’elle se déroule à merveille d’ailleurs, et c’est pourquoi j’envoyais un message à Kayla, lui proposant une sortie plage. La réponse ne tarda pas à me parvenir et Kayla me signifia qu’elle était plutôt partante. Nous étions à San Diego et le soleil faisait déjà des ravages, bien que nous ne soyons que mi mai. La chaleur n’était pas étouffante, mais plutôt des plus agréables. M’avançant vers la fenêtre, je décalais le rideau avant de voir que le ciel était des plus bleus, indiquant que la journée allait être agréable. Il était donc temps pour moi de me préparer pour une journée en compagnie de ma meilleure amie. Je partis donc en direction de la douche, pour une bonne petite toilette. Quinze minutes plus tard, j’étais fin prête à prendre un bon petit déjeuner en compagnie de mon frère adoré. J’avais déjà revêtis mon bikini par-dessus lequel j’avais passé une petite robe blanche, quelque peu transparente, mais qui ne dépareillait pas avec la saison. Descendant une à une les marches, j’arrivais dans la cuisine et m’approchais de mon frère par derrière, lui déposant un baiser sur la joue ! « Bien dormi le vilain ? » Celui-ci me jeta un regard sans équivoque. Non, il n’était pas bien réveillé, et il me le faisait comprendre très clairement. Et bien si monsieur n’était pas de bonne humeur, j’allais donc le laisser ainsi. Je bus une gorgée de jus d’orange et attrapais une tranche de brioche, que je fourrais dans ma bouche. J’attrapais mon sac dans l’entrée et fis un rapide signe à mon frère, lui signalant que je partais. Montant dans ma Porsche, je montais le volume et me dirigeais chez Kayla, qui n’habitait pas si loin de chez moi. J’avais la chance d’avoir une famille relativement riche, et aussi un passé relativement compliqué, ce qui expliquait pourquoi mes parents avaient été tellement heureux de m’offrir ce magnifique petit bijou de carrosserie. Elle était rapide, et j’aimais pousser l’aiguille de vitesse le plus loin possible. J’avais un besoin constant d’adrénaline, et je n’avais pas peur de la police puisque plus d’une fois j’avais eu la chance de les semer, leur petite voiture ne pouvant concurrencer avec mon gros bolide. J’arrivais en quelques minutes chez mon amie et klaxonnais un petit coup pour lui faire signe que j’étais devant chez elle. Kayla arriva quelques secondes après, et grimpa dans ma voiture, telle une habituée. « Alors ma beauté, prête à te prélasser au soleil ? » Ponctuais-je d’un sourire éclatant, que je ne réservais qu’aux rares personnes que j’appréciais sincèrement. Accélérant la vitesse, je fonçais direction la plage, que j’atteignais en l’espace de cinq minutes. Sortant de la voiture telles deux gazelles élégantes, j’attrapais mon sac à l’arrière de la voiture, et attrapais Kayla par le bras. Elle était bien l’une des rares personnes avec qui je me sentais heureuse et vivante, sans aucune pensée malsaine en direction de mon passé. Bien sur, jamais je ne lui avais jamais avoué ce qui m’avait menée à San Diego, ou même pourquoi je ne parlais jamais de mes parents. Le fait que notre amitié soit forte résidait dans le fait que jamais elle ne m’avait posée ces questions, sachant que je n’y répondrais pas. Elle respectait cette partie privée de ma vie, et n’en faisait pas tout un flan si elle n’était pas au courant. Arrivant à une bonne place sur une plage peu occupée à cette heure ci, Kayla et moi nous installâmes, telles deux modèles prenant la pose. « Bon alors comment les choses se passent avec ton chéri d’amour ? Toujours l’amour avec un grand A ? »
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Sujet: Re: "I love you. I do. I love you." Kayla & Jordane Lun 21 Mai - 9:26
Kayla et Jordane
« I love you. I do. I love you »
Je suis en pleine période d'examen, j'ai déjà presque tout passer, mais il me reste encore quelques partiels et je serais en vacances. Dans ces conditions, peut de choix s'offrent à moi, soit je révise en solitaire à la bibliothèque, soit je reste chez moi, en compagnie de mon petit ami. Le problème, c'est que si je reste avec lui, il n'aura aucune envie de me laisser réviser. Certes, il sait à quel point mes études sont importantes pour moi, mais il a envie d'autre chose. Une autre chose que je ne suis pas en mesure de lui donner. Cela fait un an que nous sommes ensembles lui et moi, et en un an, je n'ai pas réussis à lui dire une seule fois que je l'aimais. Il le sait pourtant, fort heureusement, mais je suis incapable de le lui dire. J'ai du mal à parler de mes sentiments et de mes peurs, surtout avec lui. Le problème, c'est que depuis qu'il vit chez moi, j'ai de plus en plus peur. Je n'ai pas peur de le perdre, il dit à qui veut l'entendre que je suis la femme de sa vie, donc je sais très bien qu'il n'a pas l'intention d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, non, se dont j'ai peur, c'est d'aller plus loin avec lui. Vous comprenez, il est mon premier petit ami, et je suis terrifiée à l'idée de ne pas être à la hauteur. Des filles, il en à connu pleins avant moi, bonjour la concurrence ! Je sais très bien que je ne fais pas le poids à côté. Résultat, lorsque l'on est ensembles et qu'il devient un peut trop câlin, je me crispe et je suis contrainte de prendre la fuite pour ne pas qu'il voit que je suis tétanisée. Bien sûr, il ne comprends pas pourquoi je réagis ainsi, mais il ne m'a encore jamais demander les raisons de mon comportement. Fort heureusement d'ailleurs, parce que je ne m'imagine pas lui dire que j'ai peur de coucher avec lui.
Ce matin là, il dort encore lorsque, levée depuis un moment, je reçois un message de Jordane, ma meilleure amie. Elle me propose de la retrouver pour une virée à la plage. J'accepte avec plaisir, trouvant là un prétexte pour ne pas rester chez moi. Je sais que je n'agis pas comme je le devrais, mais c'est plus fort que moi. Lorsque je sort de la salle de bain, après m'être préparé, Shane est debout, je me sens honteuse et malheureuse de devoir le laisser, mais si je reste, je vais encore le fuir, donc bon, pas le choix. Je lui explique que je vais retrouver ma meilleure amie, il ne dit rien. Une fois fait, je descend dehors, car Jordane est arrivée.
Comme d'habitude, lorsqu'elle conduit, je m’accroche au siège, mais comme d'habitude, je ne dit rien. Peureuse, timide, coincée, j'ai vraiment les pires défauts qui soit. Lorsqu'elle me demande si je suis prête à me prélasser au soleil, je répond oui, d'une petite voie, même si je sais que je ne vais pas enlever la robe hideuse que je porte ce jour là. Nous arrivons peut de temps après à la plage. Nous nous installâmes, puis, mon amie me demande comment les choses avancent avec mon copain. J'avale ma salive avec difficulté, même à elle, je n'arrive pas à parler de mes peurs.
« Ça vas, ça vas, »répondis-je, simplement. « Il reprends peut à peut ses habitudes. »
Sujet: Re: "I love you. I do. I love you." Kayla & Jordane Jeu 24 Mai - 0:34
Qu’est ce que tu fais là mon pauvre chou ? À ton âge, on ne connaît pas encore les souffrances de la vie.On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver.Manifestement docteur, vous n’avez jamais été une fille de 13 ans.
Comme souvent, Kayla s’accroche à son siège lorsque l’aiguille de la vitesse monte, de même que celle qui monte dans les tours, signe que la voiture ronronne bien et fonctionne parfaitement. Mais je sais que ma meilleure amie ne dira rien, parce qu’elle a trop peur de me vexer ou que sais-je encore, alors qu’elle ne pourra jamais me vexer. Après tout, c’est ma meilleure amie, pourquoi me vexerai t-elle ? Une fois installées sur nos serviettes et après avoir ôté mes vêtements, je vois bien que Kayla ne se sent pas des plus à son aise puisqu’elle a gardé sa robe sur elle. Je ne préfère pas l’embêter avec cela pour le moment, lorsque le soleil deviendra plus fort, je serai sur de pouvoir lui faire entendre raison et de se laisser bronzer. J’enchaîne donc sur sa relation avec son chéri et je vois bien que quelque chose la tracasse. D’autant qu’elle me rajoute qu’il reprend ses marques petit à petit, ce que je ne saisis pas de suite. Y aurait-il quelque chose dont je ne serai pas au courant ? Ou bien avais-je simplement zappé une partie de ce que Kayla avait pu me dire à son sujet ? La première hypothèse me semblait être la plus probable puisque je n’oubliais jamais ce que les gens pouvaient me dire, encore plus lorsqu’il s’agissait de Kayla. Quelle meilleure amie serai-je si je ne retenais pas les informations qu’elle me confiait sur sa vie ? Une bien piêtre meilleure amie, il n’y avait pas à dire. Alors doucement, je me retournais vers Kayla. « Qu’entends-tu par il reprends ses habitudes ? » La demoiselle était particulièrement discrète et même moi, en tant que meilleure amie, il fallait que je bataille pour avoir des réponses à mes questions quant à l’état d’esprit qu’elle pouvait avoir. Cela pouvait avoir des inconvénients autant que des avantages. Pour ma part c’était intéressant car je n’avais pas à me prendre la tête sur les questions qu’elle pourrait me poser au sujet de mon passé et de mon frère, mais en même temps, cela m’embêtait pour elle car j’avais l’impression qu’elle ne me faisait pas confiance, ce qui en un sens, me blessait pas mal. Mais après tout c’était Kayla, elle avait toujours été comme ça et j’avais appris à la connaître comme cela, donc je laissais les choses telles qu’elles étaient, sans me prendre trop la tête. M’allongeant à plat ventre sur ma serviette, je m’étendis de tout mon long, en même temps qu’une troupe de garçons s’amenait sur la plage, tout en jetant un regard sur mes fesses, mises en évidence par le bikini bleu turquoise que je portais. Mes lunettes de soleil posées sur mes yeux, je jetais un regard dans leur direction, afin de vérifier si je ne connaissais pas l’un de ces jeunes hommes, sait-on jamais. Je crus apercevoir Luckaël mais je pouvais me tromper car pas mal de garçons lui ressemblaient. Redressant la tête, je m’aperçus que certains garçons jetaient des regards vers nous de temps à autre. En même temps, nous étions les seules filles présentes sur la plage aussi près d’eux, rien d’étonnant qu’ils nous regardent nous plutôt que d’autres. Et puis de toute façon, que ce soit Kayla comme moi nous étions belles et il était donc logique que des garçons nous regardent. Bien sur Kayla était prise et je la connaissais trop bien pour savoir que jamais elle ne tromperait son chéri. Mais quant à moi, j’étais libre et même si je n’avais pas l’intention de me poser avec un mec, se sentir serrer dans les bras d’un homme faisait toujours du bien au moral. Bien sur, quand Max me prenait dans ses bras j’adorais ça, mais la sensation était toute autre puisqu’il était mon meilleure amie et que jamais rien ne pourrait se passer entre lui et moi. « Bon et sinon ma belle comment se passe tes cours ? t’arrives à tout gérer ? »
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Sujet: Re: "I love you. I do. I love you." Kayla & Jordane Sam 9 Juin - 7:20
Kayla et Jordane
« I love you. I do. I love you »
J'étais une grosse pétocharde, rien ne pouvait changer ça, plus le temps passe et plus ça empire. J'en pouvais plus, mais impossible d'en parler, j'avais honte. J'avais peur de tout. Peur de vieillir, peur de grandir, peur de décevoir ma famille, mes amies, peur de l'amour que je portais à mon petit ami, peur de la vitesse, peur du vide, peur de foiré mes examens, peur de m'amuser, en fait, j'avais tout simplement peur de vivre, et ça me pourrissais l’existence. Je n'avais rien dit pourtant, quand à la conduite excessive de ma meilleure amie, pas parce que je ne voulais pas la vexée, mais parce que j'étais bien trop gentille pour lui demander de lever le pied. Quand nous fumes arrivées sur la plage, je posa mes affaires et m'assis sur a serviette, sans enlever ma robe. Une fois encore, à cause de ma peur du regard des autres, et j'avais raison, puisqu'une bande de garçons idiots n'arrêtaient pas de jeter des regards pervers dans notre direction. Je regrettais soudain de ne pas être resté chez moi. Je pris sur moi pour ne pas prendre mes jambes à mon cou. C'était dur, car tout en moi, avait envie de fuir. Je ne supportais pas que l'on me regarde. Adolescente, je faisais tout pour m'enlaidir, quand j'étais arrivé à San Diego, j'avais tout fait pour ne pas attiré les regards, mais rien ne marchait. La preuve, j'avais un petit ami. Je me souviens qu'à 17 ans, un type de mon lycée passait son temps à me parler, il aurait voulu sortir avec moi, et il me le faisait savoir. Il ne me lâchait pas. Si bien qu'un matin, énervée, 'javais pris un ciseau et je m'étais coupé les cheveux. Le résultat était catastrophique, mais il n'avait pas eut l'effet recherché. Bien au contraire, ce type me trouvait encore plus à son goût ! J'avais alors supplié mes parents de me changer de lycée, et à mon plus grand plaisir, j'avais été admise dans un lycée privé catholique, ou il n'y avait que des filles.
« A cause de l'Irak, tu sais bien, » répondis-je, lorsque ma meilleure amie me demanda pourquoi Shane reprenait peut à peut ses habitudes. « Il a faillit mourir là bas ... » J'étais discrète, mais ça, tout le monde le savait. Pourtant, la disparition de mon petit ami, je n'avais fait qu'en parler. Parce que je me sentais mal. Je m'étais imaginer que s'était de ma faute, alors que je n'y était pour rien. Heureusement, il était vivant, mais chaque nuit, je faisais le même cauchemar. J'avais peur de le perdre, mais j'avais aussi une peur panique de m’engager, et pour moi, le sexe était un engagement, d’où le fait que je préférais faire chambre à part. « Je ... euh, je voudrais te parler d'un truc, » commençais-je, en évitant de croiser son regard.
Jordane avait changer de conversation, elle me demanda alors si mes cours se passaient bien, si j'arrivais à tout gérer. Comme c'était le cas, et que je n'avais pas vraiment envie de parler de mes cours, je fis signe que oui, sans m’attarder davantage, avant de lui retourner la question.