Sujet: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:18
cléa morgane hallinger
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Née le 9 SEPTEMBRE 1990. réside actuellement à SAN DIEGO. parle ANGLAIS, ESPAGNOL, FRANÇAIS. Situation professionnelle : HÔTESSE DE L'AIR. Je suis CÉLIBATAIRE. Intéressée par les HOMMES. Je désire faire partie des TÉMÉRAIRES FRUITÉS. Activités et intérêts : JEUX VIDÉO ▽ PHOTOGRAPHIE ▽ MUSIQUE ▽ ESCALADE ▽ NIXOUUU. J'utilise EMMA WATSON comme avatar.
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je suis chloooooé aka fairy dust. j'ai dix-sept ans ma fréquence de connexion sera de 7/7 jours j'ai découvert le forum sur msn (sisi j'vous jure) Je possède aucun double-comptes - qui sont je t'ai dis que j'en avais pas - Non mon avatar n'a pas été réservé le code du règlement est OK BY HONEY BIRD
Dernière édition par C. Morgane Hallinger le Dim 6 Mai - 14:59, édité 6 fois
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:18
once upon a time ...
Ce que je veux dire c'est que la famille c'est inévitable, c'est comme les impôts ou la mort.
Londres, 2009. ▽ « Dégage Simon, sérieux, dégage, tu pollues mon oxygène là ! » Une mine de dégoût sur son visage, elle plaque fermement sa main sur la joue de son ami de manière à le repousser. Simon est ivre, encore une fois. Dix minutes qu’il essaye de poser ses lèvres sur celle de Morgane, dix minutes qu’il se colle à elle, en ricanant bêtement. Il n’est pas conscient de ses actes, l’anglaise sait parfaitement qu’il ne réagit par lui-même, qu’il est sous l’emprise de l’alcool. Mais honnêtement, elle commence à être lassée de devoir encore et toujours s’occuper de Simon, lui répéter sans cesse la même chose. « Allez babyyyy, tu sais que t’es bonne ? Viens dans la chambre avec mooooi ! » Son haleine arrive jusqu’aux narines de Morgane qui malgré elle, hume en grimaçant cette infecte odeur qui révèle clairement ce qu’à ingurgité son ami au cours de la soirée. Vodka mélangé à de la cigarette plus encore une poignée de on-ne-sait-quelle-drogue, miam. A bout de nerfs, le visage rouge, elle décide d’employer les moyens forts et en quelques secondes, sa main se claque sur le visage de Simon, faisant vaciller le jeune homme du canapé sur lequel ils étaient assis. Il met quelques instants à se rendre compte du geste de Morgane, et dans un mouvement lent, Simon se relève et se redresse devant l’adolescente, plus menaçant que jamais. « T’es morte, Hallinger. » Le visage du blondinet se fend en un étrange sourire, légèrement inquiétant, et contre toute attente, il se jette sur l’anglaise avant de lui déposer de nombreux baisers dans le cou, agrippant fermement ses poignets pour l’empêcher de se dégager. Quant à elle, elle crie, se débat, elle tente de frapper partout où elle peut l’atteindre. « Casse-toi, connard où je te jure que ta tête, elle va valser ! » Immédiatement, Simon s’arrête dans ses gestes. Il marmonne quelque chose d’incompréhensible avant de desserrer son étreinte et quitte la pièce sans demander son reste. Encore légèrement sous le choc, Morgane se recoiffe négligemment, sous le regard noir de son frère. « Je t’avais dis de ne plus traîner avec lui, mais comme d’habitude, tu n’en fais qu’à ta tête. J’espère que t’as compris de quoi il pouvait être capable à présent. » « Il était bourré, il ne savait pas ce qu’il faisait, je le connais, c’est un type bien au fond. » C’était vrai… jusqu’à ce qu’elle se rende compte à quoi elle avait échappé ce soir. Mais quitte à contredire Théodore, elle préférait mentir, plutôt défendre Simon qu’accepter les discours moralisateurs de son frère. « Pff, tu parles. Un jour, je ne serai pas là pour te protéger et je te jure que tu tomberas de haut, sœurette. » LOL. Elle ne le croyait pas le moindre du monde. Théodore avait toujours été là pour elle, quoiqu’il arrive, impossible qu’il ne la protège pas juste un seul jour. Et ouais, son frère était un peu comme son super héros.
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
New York, 2011. ▽ Il est aux alentours de vingt-trois heures lorsqu’elle pousse la porte d’entrée de son appartement. En essayant de faire le moins de bruit possible, elle pose sa veste et ses chaussures au sol, et d’un pas léger, Morgane se dirige vers sa chambre. L’appartement est plongé dans le noir, un silence profond règne. Apparemment, soit sa colocataire est en train de dormir, soit elle n’est pas là. Tentant néanmoins de ne pas troubler cette tranquillité, l’anglaise ouvre délicatement la porte de sa chambre avant de se trouver nez à nez avec un homme. Elle écarquille les yeux, deux fois, trois fois avant de reprendre ses esprits et de reculer, sous le rire narquois de son cousin. « Ben dis donc Momo, on dirait que je te fais de l’effet ! » « La ferme Zeph’ ! » Les sourcils froncés, Morgane fait brutalement claquer sa main sur l’épaule du brunet avant de s’assoir sur son lit, aux côtés de sa meilleure amie et accessoirement colocataire. Cette dernière soupire bruyamment en fixant Zephyr toujours hilare, puis pose son regard sur Morgane avant de lui demander : « T’étais où ? » « Avec un pote. » Twiggy dévisage sa meilleure amie d’un air incrédule, puis poursuit : « Qui comme pote ? Phoenix ? » La blondinette n’est même pas étonnée que ce nom sorte de la bouche de Twiggy. En réponse à sa question, Morgane acquiesce d’un signe de tête avant de s’allonger sur son lit, exténuée. « Tu passes beaucoup de temps avec lui en ce moment. » commente Twiggy. Et blablabla, et blablabla, voilà que ça recommence. A tous les coups, cette simple phrase cachait de gros sous-entendus. Indifférente, Morgane hausse les épaules puis prend un coussin dans sa main, fixant son plafond décoré de diverses photos. Sa mère, son frère, elle, ses amis, tout y passe. Et elle continue de balader son regard sur ce mur, détaillant tous les visages qui y étaient affichés. « Au fait, ta mère a appelé. Elle a dit qu’elle avait quelque chose à te dire d’important, à propos de Théodore. Tu devrais l’appeler. » Sa mère ? Quelque chose d’important ? Théodore ? Tout à coup, Morgane sent une désagréable sensation s’emparer de son corps. Un étrange pressentiment qui lui dit que quelque chose de louche se trame. Sans demander plus d’informations, elle se rue sur son téléphone, composant à une vitesse déconcertante le numéro de sa génitrice. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries. Et enfin, une voix se fait entendre. « Allo maman ? C’est Morgane. On m’a dit que tu avais quelque chose à me dire, je t’écoute. (…) Un accident ?! (…) comment ça il est parti ?! (…) & vous savez pas où il est allé ?! (…) Mais bordel, c’est pas possible, il a pas pu se barrer comme ça ! » Sans qu’elle ne s’en rende compte, des larmes commencent à suinter le long de ses joues rougies par l’émotion. Sa voix tremble, elle a l’impression de perdre la tête. Et surtout, elle a l’impression de revivre exactement la même chose, dix ans plus tôt, lors du décès de son père. Elle n’avait jamais pensé qu’elle ressentirait à nouveau cette douleur, cette impression de perdre une partie d’elle-même. Elle n’a pas le courage d’écouter la suite de la conversation téléphonique qu’elle raccroche aussitôt à sa mère avant de se réfugier dans les bras de sa meilleure amie et de son cousin, qui tentent tant bien que mal de calmer ses sanglots.
Et l’inertie de mon existence qui se dérobe sous mes pas, sans que je puisse l’en empêcher... J’ai l’horrible impression d’être dans une pièce pleine de monde et j’ai beau hurler comme une folle, il n’y a personne qui se soucie de moi !
New York, 2011. ▽ « Haha, je vous ai littéralement bouffées ! » s’écrie Zephyr d’une voix enjouée, pointant du doigt les deux jeunes femmes assises sur le canapé, les manettes de la console encore dans les mains. Twiggy se lève calmement, puis se dirige vers le brunet avant de lui mettre son poing dans le ventre sous le regard de Morgane, hilare. Cette dernière s’empare d’un coussin et l’envoie valser en direction de Zephyr, atterrissant en plein milieu de se visage. La guerre est déclarée. « Beau lancé ma Momo ! » Morgane adresse un sourire à sa meilleure amie et entreprend de tirer les cheveux de son cousin lorsqu’une sonnerie retentit. Toujours rieuse, l’anglaise se lève, laissant ainsi Twiggy et Zephyr continuer à se battre puis elle ouvre la porte d’entrée avant d’apercevoir deux de ses amis. « Ben dis donc Morgane, t’as l’air fatiguée, tu dors pas la nuit ? » Et comment qu’elle ne dort pas. Tous les soirs, elle était hantée par le souvenir du visage de son frère, récemment parti on-ne-sait-où. Elle faisait fréquemment des crises d’angoisses depuis le fameux coup de fil et avait beaucoup de mal à trouver le sommeil, tourmentée par la disparition de Théodore. Pourtant, ça ne faisait que deux semaines qu’elle avait appris la nouvelle, mais elle n’avait pas réussi à l’admettre. Non. C’était juste impensable, impossible. Morgane n’avait parlé à personne durant ces deux semaines, hormis son cousin et sa meilleure amie. Elle ne répondait pas au téléphone, à ses e-mails, Twiggy se chargeait de cette tâche, prétextant le fait qu’elle « avait besoin d’être seule ». Visiblement, il y en avait deux qui n’étaient pas au courant. Son sourire s’efface aussitôt après leur vanne, et sans un mot, elle les laisse entrer dans l’appartement, ayant toutefois la grosse envie de les renvoyer chez eux. « Ohlala, on est partis en vacances ce week end à Paris, c’était MA-GNI-FIQUE ! Vous devriez aller un jour, il fait beau en plus en ce moment en France ! Je te jure, ça te ferait du bien Morgane, tu prendrais peut être un peu de couleurs. » Agacée par leurs remarques qui ne se voulaient cependant pas irritantes, Morgane affiche un sourire hypocrite sur son visage et hoche niaisement la tête, comme si elle adhérait à leurs bons conseils. Ils parlent de leur fameux voyage, racontent ô combien Paris est merveilleuse avec ses monuments, ses boutiques de luxe. Twiggy paraît fascinée, Zephyr est lui, sur le point de s’endormir. Avant d’achever leur récit, le couple s’adresse à Morgane. « Et ton frère, où est-il ? On essaye de le joindre depuis une semaine, rien à faire. Il est parti à l’autre bout du monde ou quoi ? » plaisantent-ils. Aucun doute, ils ne sont pas au courant. Qu’importe, c’était la goutte d’eau qui débordait du vase pour Morgane, et contre toute attente, la jeune femme explose. « Mais il EST parti ! Il s’est cassé, on le reverra sûrement plus jamais, mettez-vous tous cela dans le crâne, bordel ! » Voilà ce qu’elle essaye de se convaincre depuis deux semaines. Plus de Théodore. Ne faisant pas attention aux mines choquées de ses interlocuteurs, Morgane se précipite dans sa chambre, énervée comme jamais. Et là, elle vide ses tiroirs, prend ses affaires et fourre le tout négligemment dans une valise. Un bruit sourd se fait entendre, elle lève la tête et aperçoit sa colocataire. « Ben qu’est ce que tu fais Momo ?! » A bout de nerfs, Morgane ferme violemment sa valise et répond d’une traite : « J’en ai marre. J’en ai ras-le-bol. Ras-le-bol de leurs questions, de leurs remarques à deux balles, puis de leur pitié. J’en peux plus, faut que j’me barre de cette ville. » Pour aller où ? Elle n’en sait rien. Elle a l’impression de revivre un morceau de sa vie, encore une fois. Fuir les problèmes pour tout recommencer ailleurs, ça aussi elle l’a déjà fait, il y a deux ans de cela. Elle fuit tout le temps, constamment. Elle le sait, c’est une lâche. « Je viens avec toi. » répond du tac-au-tac sa colocataire. L’anglaise fixe sa meilleure amie, les larmes aux yeux. Jamais elle ne remerciera Twiggy pour tout ce qu’elle a fait pour elle. « On vient avec toi. » Zephyr, qui d’autre. Elle aurait du s’y attendre, lui aussi insisterait pour venir avec elles. Attrapant à la volée les clés de sa voiture, elle déclare, d’un ton très sérieux : « Grouillez-vous les gars, le dernier vol pour Paris est dans une heure. »
Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
Paris, 2011. ▽ Lunettes de soleil sur le sommet de sa tête, des tas de sacs à ses pieds, Morgane est assise aux côtés de Twiggy sur le bord d’une fontaine en plein de cœur de la capitale française. Elle pianote rapidement sur son portable avant de s’adresser à sa meilleure amie. « Zephyr vient de m’envoyer un texto, il dit que tout va bien chez lui et te passe le bonjour. » annonce-t-elle en fixant Twiggy, guettant la moindre réaction chez elle. Malheureusement, cette dernière se contente de soupirer, puis répond sans vraiment d’entrain : « Cool. » Elle a beau essayer de masquer son affection pour Zephyr, Morgane connaît Twiggy par cœur et sait parfaitement que malgré ce qu’elle tente de faire croire, le départ de Zephyr pour Londres l’a touchée. Elle sent que d’une façon ou d’une autre, sa meilleure amie et son cousin se sont beaucoup attachés l’un à l’autre. Il faut dire que depuis le temps qu’ils se connaissent, il fallait bien que cela arrive, c’était inévitable. La manière dont Twiggy essaye de paraître indifférente face à Zephyr a tendance à agacer Morgane mais elle ne dit rien, préférant se taire et les laisser gérer leur relation comme des grands. D’un côté, vu comment les siennes se sont terminées, c’est peut être la meilleure chose à faire. Penchant la tête en arrière, elle ferme les yeux un instant, éblouie par les rayons de soleil, puis les rouvre, observant ainsi ce qui se passe autour d’elle. Depuis leur arrivée à Paris, les deux amies ont pris l’habitude de s’installer au bord de cette fontaine après avoir fait quelques achats. Elles discutent de tout et de rien, détaillent tous les passants de la tête aux pieds, comme lorsqu’elles étaient assises toutes les deux dans un Starbucks à New York. Un air intrigué sur son visage, Morgane pointe du doigt un jeune homme, lâchant au passage sans faire attention à ses paroles : « Tiens, on dirait Phoe… » Merde. Le prénom interdit. « Félix. On dirait Félix ! » se rattrape-t-elle. Qui est Félix ? Elle n’en sait fichtrement rien. Elle avait juste besoin d’un prénom pour remplacer celui de Phoenix. Quoique Phoenix, Félix… c’était trop ressemblant. Elle s’était promis de ne plus parler de ce dernier depuis qu’elle avait quitté les Etats-Unis. Elle ne l’avait pas prévenu, ni adressé aucun mot après son départ pour la France, préférant le sortir de son esprit, de sa vie. Morgane se mordille la lèvre inférieure, priant pour que Twiggy n’ait pas remarqué son lapsus. Loupé. « Il te manque hein ? Phoenix. » Gri-llée. « Non, pas du tout. » Menteuse. Bien sûr qu’il lui manquait, c'était limite si elle ne pensait pas à lui tous les jours. « Arrêêêête Momo. T’es raide dingue de lui, cesse de te voiler la face. » Touché, coulé. Purée, il n’y avait vraiment que Twiggy pour deviner des choses comme ça, elles n’étaient pas proches pour rien. Morgane avait beau essayer, impossible de lui cacher la moindre chose, elle lisait en elle comme dans un livre ouvert, c’en devenait d’ailleurs plutôt flippant. « T’es folle ! Je l’aime pas. » répond-elle, sur la défensive. Ah, saleté de fierté. Plutôt crever qu’avouer ce genre de trucs. Quoique. « Tu mens. » « Je sais. » finit-elle par déclarer dans un soupir. Ouais, sauf qu’admettre que le brun comptait à ses yeux ne soulageait pas vraiment sa conscience. Mais bon, encore une fois, elle était partie, elle avait fui, avait renoncé à ses proches, à sa vie de New York, y compris Phoenix. Qu’elle assume ses conneries une bonne fois pour toute, c'est le jeu ma pauvre Lucette.
Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout.
Quelque part entre Barcelone et Madrid, 2012. ▽ « La ceinture de sécurité s’attache et se détache de cette façon. » Le visage souriant, Morgane attache et détache lentement la ceinture qu’elle tient à la main, de façon à ce que les passagers de l’avion voient parfaitement ses gestes. Des gestes qu’elle répète tous les jours, inlassablement depuis quelques mois. Au moins, cela change de ses journées à l’université à New York où elle passait des heures accroupie devant un pot de fleur, cherchant à le prendre en photo sous tous les angles. La photographie lui manquait un tantinet, certes. Mais être hôtesse de l’air lui convient mille fois mieux. Petite, Morgane avait toujours été fascinée par les avions, elle adorait le moment du décollage, l’instant où l’engin s’envole dans les airs, et que l’on ressent une sensation bizarre et plus ou moins agréable au niveau du ventre. Mais elle ne s’était jamais imaginé qu’un jour, elle deviendrait une de ces madames qui s’occupent de l’avion, comme elles les appelaient alors qu’elle n’était encore qu’à la fleur de l’âge. Il y a quelques temps, elle se voyait encore comme une future-photographe. La photographie avait beau être sa passion, Morgane ne s’était jamais réellement épanouie lors de ses études, elle ne se sentait pas poursuivre dans cette voie pour en faire son métier, c’est pourquoi elle avait décidé de changer d’orientation, quitte à tout perdre, autant tenter. Comme quoi, elle avait bien fait d’essayer. Certes, ce nouveau job présentait quelques inconvénients, comme le fait qu’elle disposait de moins de temps qu’avant pour voir ses amis, mais qu’importe, de toute façon, elle se sentait assez seule dans sa vie en ce moment. En effet, après quelques mois à Paris, Twiggy et Morgane avaient déménagé à Barcelone, la capitale Catalogne. C’était bien Barcelone, les gens étaient cools, il y avait beaucoup de boutiques, un temps radieux… mais ça ne suffit pas à Twiggy qui partit faire un tour du monde en solo. Morgane s’arrangeait pour aider Twiggy à payer ses trajets en avion, et en échange, celle-ci lui racontait ses voyages. Malgré la distance, les deux jeunes femmes demeuraient toujours proches, loin des yeux près du cœur comme l’on dirait. Les démonstrations de sécurité terminées, Morgane se dirige d’un pas assuré vers le fond de l’avion, lorsqu’une chevelure blonde attire son attention. « Trinity. Encore toi. » Décidément, Trinity avait beau faire partie de la liste noire d’Hallinger tout comme le contraire était vrai, les deux ex-colocataires ne se quittaient pas, et ce depuis plus de deux ans. L’une comme l’autre détestaient le fait de se côtoyer mais à sa grande surprise, Morgane avait découvert que Trinity exerçait le même métier qu’elle et se retrouvait donc à travailler le temps de quelques heures avec la blonde. De quoi les réjouir. Evidemment, comme à leur habitude, impossible de passer à côté d’une nouvelle guerre, c’était de toute manière toujours de la même façon avec elles. « Beau gosse à tribord ! » « J’le prends. » « Rêve, il est à moi. » Sur ce, Morgane se précipite vers le jeune homme en question, affichant un sourire mieilleux sur le visage, puis elle lui demande s’il désire quelque chose en particulier. Là, elle lève la tête et fixe sa collègue d’un air narquois. La dernière fois, Trinity avait gagné, c’était au tour de l’anglaise à présent.
- J’ai eu un accident de petit déjeuner ce matin, en fait un Chocapic est entré dans mon nez et ma mère a du m’emmener aux urgences. - Et vous, je suppose que c’est un Frosties ?
San Diego, 2012. ▽ Le regard rivé sur mon ordinateur tout neuf – merci mummy - je tapotai avec vivacité sur le clavier situé juste en face de moi. Il ne me fallut qu’une poignée de secondes pour finir de rédiger mon mail, et rapidement, j’appuyai sur la touche « entrée » afin d’expédier le message. Mail envoyé. Voilà une bonne chose de faite. Satisfaite, je tendis la main et attrapai avec aisance le verre de soda qui se tenant à quelques mètres de mon bras et l’apportai à mes lèvres avant de boire une gorgée, sans cesser de fixer les pixels de l’écran. Me détachant enfin de mon ordinateur, j’entrepris de me lever avant de me diriger vers la salle de bain mais au moment d’entrer dans la pièce, mon pied se cogna contre un des cartons présents un peu partout dans l’appartement et en toute splendeur, je m’étalai le long du couloir. Ah, la loose. Décidément, je n’avais en rien perdu de ma maladresse légendaire, à croire que j’allais me trimballer ce défaut – ou cette poisse, à voir – toute ma vie. Me relevant avec nonchalance, je frappai le pauvre carton avec mon pied pour le virer de mon chemin et en remarquant à quel point l’appartement était sale, je ne pus m’empêcher de passer un cou de balai, sachant néanmoins que cela ne servirait strictement à rien. En effet, dans quelques heures, Zephyr allait débarquer ici, à San Diego. Je savais qu’il s’ennuyait dans son trou paumé au fin fond de l’Angleterre et je lui avais donc proposé de me rejoindre en Californie. C’était cool San Diego, aussi cool que Barcelone, Paris, ou même New York. Il y faisait toujours beau, y’avait des beaux gosses, le rêve quoi. On dit aussi que San Diego c’est la ville des pâtisseries, et pour cause, rien qu’à l’aéroport, je sentais l’odeur des macarons. Honnêtement, cette histoire des pâtisseries je m’en tape un peu, c’est pas vraiment mon truc la nourriture sucrée, quoique, il y a des boulangeries à presque tous les coins de rues, difficile de ne pas craquer. Bref. Zephyr ne tardera pas à arriver. Qu’est ce qu’il sera heureux quand je lui annoncerai que Twi’ sera aussi de la partie ! Heureusement qu’ils seront là, tous les deux d’ailleurs, je commençais à déprimer moi. Parce que c’est vrai que des fois, je me demande vraiment ce que je fous ici. M’enfin si ça colle pas, je ficherai le camp encore une fois, c’est ce que je fais de mieux de toute façon.
Dernière édition par C. Morgane Hallinger le Mer 1 Aoû - 15:28, édité 15 fois
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:18
JE T'AIMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUH
Plus jamais on se quitte plus jamais à la vie à la mort ma JUMJUM de mon coeur !!!!!
PUNAISE TON TITRE; THE FILM QUOI!!! Punaise sur mon DC j'ai utilisé aussi du nubérobis
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:27
MA MOMO D'AMOUR ! t'sais que j'suis heureuse, genre ma tri elle va être hôtesse de l'air avec la momo qui fait chier tout le monde genre j'ai trop hâte que tu sois validée, j'vais sauter sur ta fiche de lien dès qu'elle sera faite et après on pourra s'faire des rps genre que momo et tri se battent les plus beaux mecs à servir dans l'avion, qui fera la meilleure lèche cul à leur supérieur et pis elles se précipiteront pour arriver la première dans l'avion bordelou, j'sens que ça va être énorme, surtout avec toi ma chlouille fin bref, j'te laisse finir ta fiche, avec ta super évolution de ta momo ( comme dans pokémon ) et pis je t'aime trop trop trop fort
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:33
MOMO bienvenue
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:36
MOMOO Bienvenue ici
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Ven 4 Mai - 23:46
MOMOOOOOOCHE !!!! la femme de ma double-vie que je n'ai pas encore mais bon ça fait du bien de te voir ichiiiii On va te passer deux bâtons pour faire du feu comme dans Koh-Lanta, pour raviver la flamme de la passion, celle qui s'est éteinte dans le pitit coeur de Nixou, il est devenu si inconsistant depuis ton départ j'ai failli dire " incontinent " lapsus révélateur Breeeef, BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :hii2:
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 1:27
JE T'AIMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUH
Plus jamais on se quitte plus jamais à la vie à la mort ma JUMJUM de mon coeur !!!!!
PUNAISE TON TITRE; THE FILM QUOI!!! Punaise sur mon DC j'ai utilisé aussi du nubérobis
je te l'ai déjà dis, mais t'es juste complètement givrée ma jumjum je suis sûre que t'as fais buguer everybody là MAIS MOI AUSSI JOTEM MA CHERIIIIIIIIE
haaan, j'ai pas vu, faut que j'aille voir alors, j'vais encore me fendre la poire comme d'hab' devant des répliques de ce film
B. Trinity-Rain Wayne a écrit:
MA MOMO D'AMOUR ! t'sais que j'suis heureuse, genre ma tri elle va être hôtesse de l'air avec la momo qui fait chier tout le monde genre j'ai trop hâte que tu sois validée, j'vais sauter sur ta fiche de lien dès qu'elle sera faite et après on pourra s'faire des rps genre que momo et tri se battent les plus beaux mecs à servir dans l'avion, qui fera la meilleure lèche cul à leur supérieur et pis elles se précipiteront pour arriver la première dans l'avion bordelou, j'sens que ça va être énorme, surtout avec toi ma chlouille fin bref, j'te laisse finir ta fiche, avec ta super évolution de ta momo ( comme dans pokémon ) et pis je t'aime trop trop trop fort
MA LENOUILLE DE MON COEUR ah mais pireeeeee, on a trop géré pour le coup, encore mieux qu'avant les deux bitch réunies en hôtesses de l'air, tu peux pas test quoi, j'ai troop hâteeee de RP avec toi ma poule POKEMON, ATTRAPEZ LES TOUUUS :chanteuse: :sors1: ouais, surtout que j'en ai des trucs à écrire moi aussi je t'aime fort fort fort ma Léna d'amour
PS : même pas de bienvenue ?
S-A. Trish Holloway a écrit:
MOMO bienvenue
Sarah merciii
K. Nemo-Quinn Bentley a écrit:
MOMOO Bienvenue ici
NEMO LE POISSON FOU Cimeeer
Lennon A. Hemingway a écrit:
MOMOOOOOOCHE !!!! la femme de ma double-vie que je n'ai pas encore mais bon ça fait du bien de te voir ichiiiii On va te passer deux bâtons pour faire du feu comme dans Koh-Lanta, pour raviver la flamme de la passion, celle qui s'est éteinte dans le pitit coeur de Nixou, il est devenu si inconsistant depuis ton départ j'ai failli dire " incontinent " lapsus révélateur Breeeef, BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :hii2:
MARIE MOCHE je t'aurais bien dit un équivalent comme toi de "la femme de ma double bidule" mais je trouve pas de synonyme, ça marche pas avec Lennon des bâtons ? on est en 2012 grosse, les briquets ça existe meuh oui je saaaais, mais c'pas ma faute, mon gogole de frère - no offense Léna, Théodore était parfait - s'est barré comme ça parce que le gars avait la flemme de retrouver la mémoire, tu comprends que j'aie fais une dépression quoi MERCIIII
Silver Z. Avery-Leeds
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 1:44
ah mais j'étais tellement enthousiaste de nos futurs rps que j'en ai oublié de te souhaite la bienvenue, THE truc principal sur une fiche. BIEEEEEEEEEEEEEEEENVEEEEEEEEEEEEEEEEEENUUUUUUUUUUUUUUUUE. Pis j'ai vu, "mon gogole de frère" il était très intelligent Théodore. :western:
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 2:04
MA MOMO D'AMOUR C'est BURBYYYY ! Je t'aime et je suis heureuse que tu sois là
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 4:38
Bienvenue sur le forum miss.
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 6:02
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Comment t'as la classe Trooop contente de te revoir ici & Comment c'trop d'la bombe de retrouver tout les boss de NYDS Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fichounette babe' (ici ton ancien frerot, ton créateur de NYDS )
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 6:31
MOMOOOOO. (c'est Loan. ) Contente de te voir ici. Bon courage pour ta fiche.
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 7:16
watsoooon Bienvenue parmi nous
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 8:45
MOMOO ! C'est trop bien que tu sois ici ! Bienvenuue et bonne chance pour ta fiche.
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 9:52
momo qui pue si j'étais sous azur ça aurait fait plus d'effet bienvenue momo et bonne chance pour ta fiche
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Invité
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 10:21
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Bienvenue sinon
Isalyne-C. Grimaldi
isalyne ✇ la perfection existe, j'en suis la preuve..
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 10:53
bienvenuuuuuuue momoooooooo
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 11:03
BIENVENUUUE
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 11:49
MON FIIIIIFIIISH ! MA MOMOCHE ! MA MEUF QUI FAISAIT DU CHANTAGE HIER SUR MEMESENE !! :danse1: :hola: :calin4: :calin3: :couche4: :AHHH: :feu: :loveiou: :heiy: :pitie: :chanteuse: :grosyeux: :coucou: :moutonarciel:
JOOOOOOOOOOOOOTEEEEEEEEEEEEEEM BEN OUIII Y A QUE LUI QUI COMPTE A MES YEUX MAINTENANT. DONC TES "JE T'AIME" TU SAIS OU TU PEUX TE LES METTRE
Punaise ton titre quoi et dire que j'ai mis une citation de ce film dans ma présentation on n'est trop forte
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 13:09
bienvenue momo. c'est adibou.
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 15:58
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
P. Lyra-Weverly Fields
PANDORA ✝ i want to live in my world
✖ PÂTISSERIES VENDUES : 3301
✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 25/04/2012
Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 16:10
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO QUE JE T'AIMEUH QUE JE T'AIMEUH QUE JE T'AIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bref je t'aime quoi et je suis trop heureuse de te voir alors BIENVENUUUUUE :heiy:
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 18:33
B. Trinity-Rain Wayne a écrit:
ah mais j'étais tellement enthousiaste de nos futurs rps que j'en ai oublié de te souhaite la bienvenue, THE truc principal sur une fiche. BIEEEEEEEEEEEEEEEENVEEEEEEEEEEEEEEEEEENUUUUUUUUUUUUUUUUE. Pis j'ai vu, "mon gogole de frère" il était très intelligent Théodore. :western:
bon, je te pardonne, il était tard hier aussi d'où tu me toi ? mais je n'ai jamais dis le contraire ma chèèèère merciiiiiiii ma Lénouille
Blanche Fleurdespois a écrit:
MA MOMO D'AMOUR C'est BURBYYYY ! Je t'aime et je suis heureuse que tu sois là
BURBYCHOUPINETTE Oh moi aussi je suis contente d'être parmi vous, et love u tooo
C. Edwina-Faith Anderson a écrit:
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Comment t'as la classe Trooop contente de te revoir ici & Comment c'trop d'la bombe de retrouver tout les boss de NYDS Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fichounette babe' (ici ton ancien frerot, ton créateur de NYDS )
GODNESS, t'es canon en Nina ma poule décidément, toi & les castings vampires, vous êtes liés foreveeer merci beaucoup
J. Nolan Eastwood a écrit:
MOMOOOOO. (c'est Loan. ) Contente de te voir ici. Bon courage pour ta fiche.
LOLOOO punaise, après Leto tu nous sors Chico d'amour, mais tu veux ma mort ou quoi ?! en tout cas, il ta va bien merci
Hadès S. Fitzgerald a écrit:
MOMOO ! C'est trop bien que tu sois ici ! Bienvenuue et bonne chance pour ta fiche.
Han Carine, toi aussi t'es là merciiii
K. Zara-Kennedy Ainsworth a écrit:
momo qui pue si j'étais sous azur ça aurait fait plus d'effet bienvenue momo et bonne chance pour ta fiche
teeeeeeeh, c'toi qui pue ouais, va te re-laver mais thanks quand même
Cowel E. Devihnson a écrit:
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Bienvenue sinon
COCOOOORICOOOOO merci beaucoup
E-C. Rayburn Hepburn a écrit:
MON FIIIIIFIIISH ! MA MOMOCHE ! MA MEUF QUI FAISAIT DU CHANTAGE HIER SUR MEMESENE !! :danse1: :hola: :calin4: :calin3: :couche4: :AHHH: :feu: :loveiou: :heiy: :pitie: :chanteuse: :grosyeux: :coucou: :moutonarciel:
JOOOOOOOOOOOOOTEEEEEEEEEEEEEEM BEN OUIII Y A QUE LUI QUI COMPTE A MES YEUX MAINTENANT. DONC TES "JE T'AIME" TU SAIS OU TU PEUX TE LES METTRE
Punaise ton titre quoi et dire que j'ai mis une citation de ce film dans ma présentation on n'est trop forte
MON FIFISH DE MA VIE non non, je sais pas où les mettre, tu me montres le chemin ? tu mériterais même pas de Jotem pour la peine mais j'suis gentille, so, JOTEM TOOOO
télépathie j'te dis meuf ! rdv ce soir chez les extraterrestes mon fifish
Pippa-Zara Hudson a écrit:
bienvenue momo. c'est adibou.
ADIBOUCHOUCHOU ça fait plaisir de te revoir ma Maëlle, avec Didi en plus, tu gères
S. Hadéna-Blue Fields a écrit:
MOMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO QUE JE T'AIMEUH QUE JE T'AIMEUH QUE JE T'AIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bref je t'aime quoi et je suis trop heureuse de te voir alors BIENVENUUUUUE :heiy:
MA SIXXXXXXXXXXXXXX enfin Hadéna mais voilà, ça le faisait mieux avec tous les "X" :sifle: moi aussi je t'aimeeeeeeee ma chérie & merci
ET MERCI AUX AUTRES, J'VOUS KIFFE TOUS sans déconner en plus
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Sam 5 Mai - 18:41
Nous faudra un lien, un vrai, un canon :hii2:
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Sujet: Re: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive.
MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive.
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Sujet: MORGANE ▽ moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. 
Ven 4 Mai - 23:18
Née le 9 SEPTEMBRE 1990. 
réside actuellement à SAN DIEGO. 
parle ANGLAIS, ESPAGNOL, FRANÇAIS. 
Situation professionnelle : HÔTESSE DE L'AIR. 
Je suis CÉLIBATAIRE. 
Intéressée par les HOMMES. 
Je désire faire partie des TÉMÉRAIRES FRUITÉS. 
Activités et intérêts : JEUX VIDÉO ▽ PHOTOGRAPHIE ▽ MUSIQUE ▽ ESCALADE ▽ NIXOUUU. 
J'utilise EMMA WATSON comme avatar.
j'ai découvert le forum sur msn (sisi j'vous jure) 
Je possède aucun double-comptes - qui sont je t'ai dis que j'en avais pas 
- 
Londres, 2009. ▽ « Dégage Simon, sérieux, dégage, tu pollues mon oxygène là ! » Une mine de dégoût sur son visage, elle plaque fermement sa main sur la joue de son ami de manière à le repousser. Simon est ivre, encore une fois. Dix minutes qu’il essaye de poser ses lèvres sur celle de Morgane, dix minutes qu’il se colle à elle, en ricanant bêtement. Il n’est pas conscient de ses actes, l’anglaise sait parfaitement qu’il ne réagit par lui-même, qu’il est sous l’emprise de l’alcool. Mais honnêtement, elle commence à être lassée de devoir encore et toujours s’occuper de Simon, lui répéter sans cesse la même chose. « Allez babyyyy, tu sais que t’es bonne ? Viens dans la chambre avec mooooi ! » Son haleine arrive jusqu’aux narines de Morgane qui malgré elle, hume en grimaçant cette infecte odeur qui révèle clairement ce qu’à ingurgité son ami au cours de la soirée. Vodka mélangé à de la cigarette plus encore une poignée de on-ne-sait-quelle-drogue, miam. A bout de nerfs, le visage rouge, elle décide d’employer les moyens forts et en quelques secondes, sa main se claque sur le visage de Simon, faisant vaciller le jeune homme du canapé sur lequel ils étaient assis. Il met quelques instants à se rendre compte du geste de Morgane, et dans un mouvement lent, Simon se relève et se redresse devant l’adolescente, plus menaçant que jamais. « T’es morte, Hallinger. » Le visage du blondinet se fend en un étrange sourire, légèrement inquiétant, et contre toute attente, il se jette sur l’anglaise avant de lui déposer de nombreux baisers dans le cou, agrippant fermement ses poignets pour l’empêcher de se dégager. Quant à elle, elle crie, se débat, elle tente de frapper partout où elle peut l’atteindre. « Casse-toi, connard où je te jure que ta tête, elle va valser ! » Immédiatement, Simon s’arrête dans ses gestes. Il marmonne quelque chose d’incompréhensible avant de desserrer son étreinte et quitte la pièce sans demander son reste. Encore légèrement sous le choc, Morgane se recoiffe négligemment, sous le regard noir de son frère. « Je t’avais dis de ne plus traîner avec lui, mais comme d’habitude, tu n’en fais qu’à ta tête. J’espère que t’as compris de quoi il pouvait être capable à présent. » « Il était bourré, il ne savait pas ce qu’il faisait, je le connais, c’est un type bien au fond. » C’était vrai… jusqu’à ce qu’elle se rende compte à quoi elle avait échappé ce soir. Mais quitte à contredire Théodore, elle préférait mentir, plutôt défendre Simon qu’accepter les discours moralisateurs de son frère. « Pff, tu parles. Un jour, je ne serai pas là pour te protéger et je te jure que tu tomberas de haut, sœurette. » LOL. Elle ne le croyait pas le moindre du monde. Théodore avait toujours été là pour elle, quoiqu’il arrive, impossible qu’il ne la protège pas juste un seul jour. Et ouais, son frère était un peu comme son super héros. 
New York, 2011. ▽ Il est aux alentours de vingt-trois heures lorsqu’elle pousse la porte d’entrée de son appartement. En essayant de faire le moins de bruit possible, elle pose sa veste et ses chaussures au sol, et d’un pas léger, Morgane se dirige vers sa chambre. L’appartement est plongé dans le noir, un silence profond règne. Apparemment, soit sa colocataire est en train de dormir, soit elle n’est pas là. Tentant néanmoins de ne pas troubler cette tranquillité, l’anglaise ouvre délicatement la porte de sa chambre avant de se trouver nez à nez avec un homme. Elle écarquille les yeux, deux fois, trois fois avant de reprendre ses esprits et de reculer, sous le rire narquois de son cousin. « Ben dis donc Momo, on dirait que je te fais de l’effet ! » « La ferme Zeph’ ! » Les sourcils froncés, Morgane fait brutalement claquer sa main sur l’épaule du brunet avant de s’assoir sur son lit, aux côtés de sa meilleure amie et accessoirement colocataire. Cette dernière soupire bruyamment en fixant Zephyr toujours hilare, puis pose son regard sur Morgane avant de lui demander : « T’étais où ? » « Avec un pote. » Twiggy dévisage sa meilleure amie d’un air incrédule, puis poursuit : « Qui comme pote ? Phoenix ? » La blondinette n’est même pas étonnée que ce nom sorte de la bouche de Twiggy. En réponse à sa question, Morgane acquiesce d’un signe de tête avant de s’allonger sur son lit, exténuée. « Tu passes beaucoup de temps avec lui en ce moment. » commente Twiggy. Et blablabla, et blablabla, voilà que ça recommence. A tous les coups, cette simple phrase cachait de gros sous-entendus. Indifférente, Morgane hausse les épaules puis prend un coussin dans sa main, fixant son plafond décoré de diverses photos. Sa mère, son frère, elle, ses amis, tout y passe. Et elle continue de balader son regard sur ce mur, détaillant tous les visages qui y étaient affichés. « Au fait, ta mère a appelé. Elle a dit qu’elle avait quelque chose à te dire d’important, à propos de Théodore. Tu devrais l’appeler. » Sa mère ? Quelque chose d’important ? Théodore ? Tout à coup, Morgane sent une désagréable sensation s’emparer de son corps. Un étrange pressentiment qui lui dit que quelque chose de louche se trame. Sans demander plus d’informations, elle se rue sur son téléphone, composant à une vitesse déconcertante le numéro de sa génitrice. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries. Et enfin, une voix se fait entendre. « Allo maman ? C’est Morgane. On m’a dit que tu avais quelque chose à me dire, je t’écoute. (…) Un accident ?! (…) comment ça il est parti ?! (…) & vous savez pas où il est allé ?! (…) Mais bordel, c’est pas possible, il a pas pu se barrer comme ça ! » Sans qu’elle ne s’en rende compte, des larmes commencent à suinter le long de ses joues rougies par l’émotion. Sa voix tremble, elle a l’impression de perdre la tête. Et surtout, elle a l’impression de revivre exactement la même chose, dix ans plus tôt, lors du décès de son père. Elle n’avait jamais pensé qu’elle ressentirait à nouveau cette douleur, cette impression de perdre une partie d’elle-même. Elle n’a pas le courage d’écouter la suite de la conversation téléphonique qu’elle raccroche aussitôt à sa mère avant de se réfugier dans les bras de sa meilleure amie et de son cousin, qui tentent tant bien que mal de calmer ses sanglots.
New York, 2011. ▽ « Haha, je vous ai littéralement bouffées ! » s’écrie Zephyr d’une voix enjouée, pointant du doigt les deux jeunes femmes assises sur le canapé, les manettes de la console encore dans les mains. Twiggy se lève calmement, puis se dirige vers le brunet avant de lui mettre son poing dans le ventre sous le regard de Morgane, hilare. Cette dernière s’empare d’un coussin et l’envoie valser en direction de Zephyr, atterrissant en plein milieu de se visage. La guerre est déclarée. « Beau lancé ma Momo ! » Morgane adresse un sourire à sa meilleure amie et entreprend de tirer les cheveux de son cousin lorsqu’une sonnerie retentit. Toujours rieuse, l’anglaise se lève, laissant ainsi Twiggy et Zephyr continuer à se battre puis elle ouvre la porte d’entrée avant d’apercevoir deux de ses amis. « Ben dis donc Morgane, t’as l’air fatiguée, tu dors pas la nuit ? » Et comment qu’elle ne dort pas. Tous les soirs, elle était hantée par le souvenir du visage de son frère, récemment parti on-ne-sait-où. Elle faisait fréquemment des crises d’angoisses depuis le fameux coup de fil et avait beaucoup de mal à trouver le sommeil, tourmentée par la disparition de Théodore. Pourtant, ça ne faisait que deux semaines qu’elle avait appris la nouvelle, mais elle n’avait pas réussi à l’admettre. Non. C’était juste impensable, impossible. Morgane n’avait parlé à personne durant ces deux semaines, hormis son cousin et sa meilleure amie. Elle ne répondait pas au téléphone, à ses e-mails, Twiggy se chargeait de cette tâche, prétextant le fait qu’elle « avait besoin d’être seule ». Visiblement, il y en avait deux qui n’étaient pas au courant. Son sourire s’efface aussitôt après leur vanne, et sans un mot, elle les laisse entrer dans l’appartement, ayant toutefois la grosse envie de les renvoyer chez eux. « Ohlala, on est partis en vacances ce week end à Paris, c’était MA-GNI-FIQUE ! Vous devriez aller un jour, il fait beau en plus en ce moment en France ! Je te jure, ça te ferait du bien Morgane, tu prendrais peut être un peu de couleurs. » Agacée par leurs remarques qui ne se voulaient cependant pas irritantes, Morgane affiche un sourire hypocrite sur son visage et hoche niaisement la tête, comme si elle adhérait à leurs bons conseils. Ils parlent de leur fameux voyage, racontent ô combien Paris est merveilleuse avec ses monuments, ses boutiques de luxe. Twiggy paraît fascinée, Zephyr est lui, sur le point de s’endormir. Avant d’achever leur récit, le couple s’adresse à Morgane. « Et ton frère, où est-il ? On essaye de le joindre depuis une semaine, rien à faire. Il est parti à l’autre bout du monde ou quoi ? » plaisantent-ils. Aucun doute, ils ne sont pas au courant. Qu’importe, c’était la goutte d’eau qui débordait du vase pour Morgane, et contre toute attente, la jeune femme explose. « Mais il EST parti ! Il s’est cassé, on le reverra sûrement plus jamais, mettez-vous tous cela dans le crâne, bordel ! » Voilà ce qu’elle essaye de se convaincre depuis deux semaines. Plus de Théodore. Ne faisant pas attention aux mines choquées de ses interlocuteurs, Morgane se précipite dans sa chambre, énervée comme jamais. Et là, elle vide ses tiroirs, prend ses affaires et fourre le tout négligemment dans une valise. Un bruit sourd se fait entendre, elle lève la tête et aperçoit sa colocataire. « Ben qu’est ce que tu fais Momo ?! » A bout de nerfs, Morgane ferme violemment sa valise et répond d’une traite : « J’en ai marre. J’en ai ras-le-bol. Ras-le-bol de leurs questions, de leurs remarques à deux balles, puis de leur pitié. J’en peux plus, faut que j’me barre de cette ville. » Pour aller où ? Elle n’en sait rien. Elle a l’impression de revivre un morceau de sa vie, encore une fois. Fuir les problèmes pour tout recommencer ailleurs, ça aussi elle l’a déjà fait, il y a deux ans de cela. Elle fuit tout le temps, constamment. Elle le sait, c’est une lâche. « Je viens avec toi. » répond du tac-au-tac sa colocataire. L’anglaise fixe sa meilleure amie, les larmes aux yeux. Jamais elle ne remerciera Twiggy pour tout ce qu’elle a fait pour elle. « On vient avec toi. » Zephyr, qui d’autre. Elle aurait du s’y attendre, lui aussi insisterait pour venir avec elles. Attrapant à la volée les clés de sa voiture, elle déclare, d’un ton très sérieux : « Grouillez-vous les gars, le dernier vol pour Paris est dans une heure. »
Paris, 2011. ▽ Lunettes de soleil sur le sommet de sa tête, des tas de sacs à ses pieds, Morgane est assise aux côtés de Twiggy sur le bord d’une fontaine en plein de cœur de la capitale française. Elle pianote rapidement sur son portable avant de s’adresser à sa meilleure amie. « Zephyr vient de m’envoyer un texto, il dit que tout va bien chez lui et te passe le bonjour. » annonce-t-elle en fixant Twiggy, guettant la moindre réaction chez elle. Malheureusement, cette dernière se contente de soupirer, puis répond sans vraiment d’entrain : « Cool. » Elle a beau essayer de masquer son affection pour Zephyr, Morgane connaît Twiggy par cœur et sait parfaitement que malgré ce qu’elle tente de faire croire, le départ de Zephyr pour Londres l’a touchée. Elle sent que d’une façon ou d’une autre, sa meilleure amie et son cousin se sont beaucoup attachés l’un à l’autre. Il faut dire que depuis le temps qu’ils se connaissent, il fallait bien que cela arrive, c’était inévitable. La manière dont Twiggy essaye de paraître indifférente face à Zephyr a tendance à agacer Morgane mais elle ne dit rien, préférant se taire et les laisser gérer leur relation comme des grands. D’un côté, vu comment les siennes se sont terminées, c’est peut être la meilleure chose à faire. Penchant la tête en arrière, elle ferme les yeux un instant, éblouie par les rayons de soleil, puis les rouvre, observant ainsi ce qui se passe autour d’elle. Depuis leur arrivée à Paris, les deux amies ont pris l’habitude de s’installer au bord de cette fontaine après avoir fait quelques achats. Elles discutent de tout et de rien, détaillent tous les passants de la tête aux pieds, comme lorsqu’elles étaient assises toutes les deux dans un Starbucks à New York. Un air intrigué sur son visage, Morgane pointe du doigt un jeune homme, lâchant au passage sans faire attention à ses paroles : « Tiens, on dirait Phoe… » Merde. Le prénom interdit. « Félix. On dirait Félix ! » se rattrape-t-elle. Qui est Félix ? Elle n’en sait fichtrement rien. Elle avait juste besoin d’un prénom pour remplacer celui de Phoenix. Quoique Phoenix, Félix… c’était trop ressemblant. Elle s’était promis de ne plus parler de ce dernier depuis qu’elle avait quitté les Etats-Unis. Elle ne l’avait pas prévenu, ni adressé aucun mot après son départ pour la France, préférant le sortir de son esprit, de sa vie. Morgane se mordille la lèvre inférieure, priant pour que Twiggy n’ait pas remarqué son lapsus. Loupé. « Il te manque hein ? Phoenix. » Gri-llée. « Non, pas du tout. » Menteuse. Bien sûr qu’il lui manquait, c'était limite si elle ne pensait pas à lui tous les jours. « Arrêêêête Momo. T’es raide dingue de lui, cesse de te voiler la face. » Touché, coulé. Purée, il n’y avait vraiment que Twiggy pour deviner des choses comme ça, elles n’étaient pas proches pour rien. Morgane avait beau essayer, impossible de lui cacher la moindre chose, elle lisait en elle comme dans un livre ouvert, c’en devenait d’ailleurs plutôt flippant. « T’es folle ! Je l’aime pas. » répond-elle, sur la défensive. Ah, saleté de fierté. Plutôt crever qu’avouer ce genre de trucs. Quoique. « Tu mens. » « Je sais. » finit-elle par déclarer dans un soupir. Ouais, sauf qu’admettre que le brun comptait à ses yeux ne soulageait pas vraiment sa conscience. Mais bon, encore une fois, elle était partie, elle avait fui, avait renoncé à ses proches, à sa vie de New York, y compris Phoenix. Qu’elle assume ses conneries une bonne fois pour toute, c'est le jeu ma pauvre Lucette. 
Quelque part entre Barcelone et Madrid, 2012. ▽ « La ceinture de sécurité s’attache et se détache de cette façon. » Le visage souriant, Morgane attache et détache lentement la ceinture qu’elle tient à la main, de façon à ce que les passagers de l’avion voient parfaitement ses gestes. Des gestes qu’elle répète tous les jours, inlassablement depuis quelques mois. Au moins, cela change de ses journées à l’université à New York où elle passait des heures accroupie devant un pot de fleur, cherchant à le prendre en photo sous tous les angles. La photographie lui manquait un tantinet, certes. Mais être hôtesse de l’air lui convient mille fois mieux. Petite, Morgane avait toujours été fascinée par les avions, elle adorait le moment du décollage, l’instant où l’engin s’envole dans les airs, et que l’on ressent une sensation bizarre et plus ou moins agréable au niveau du ventre. Mais elle ne s’était jamais imaginé qu’un jour, elle deviendrait une de ces madames qui s’occupent de l’avion, comme elles les appelaient alors qu’elle n’était encore qu’à la fleur de l’âge. Il y a quelques temps, elle se voyait encore comme une future-photographe. La photographie avait beau être sa passion, Morgane ne s’était jamais réellement épanouie lors de ses études, elle ne se sentait pas poursuivre dans cette voie pour en faire son métier, c’est pourquoi elle avait décidé de changer d’orientation, quitte à tout perdre, autant tenter. Comme quoi, elle avait bien fait d’essayer. Certes, ce nouveau job présentait quelques inconvénients, comme le fait qu’elle disposait de moins de temps qu’avant pour voir ses amis, mais qu’importe, de toute façon, elle se sentait assez seule dans sa vie en ce moment. En effet, après quelques mois à Paris, Twiggy et Morgane avaient déménagé à Barcelone, la capitale Catalogne. C’était bien Barcelone, les gens étaient cools, il y avait beaucoup de boutiques, un temps radieux… mais ça ne suffit pas à Twiggy qui partit faire un tour du monde en solo. Morgane s’arrangeait pour aider Twiggy à payer ses trajets en avion, et en échange, celle-ci lui racontait ses voyages. Malgré la distance, les deux jeunes femmes demeuraient toujours proches, loin des yeux près du cœur comme l’on dirait. Les démonstrations de sécurité terminées, Morgane se dirige d’un pas assuré vers le fond de l’avion, lorsqu’une chevelure blonde attire son attention. « Trinity. Encore toi. » Décidément, Trinity avait beau faire partie de la liste noire d’Hallinger tout comme le contraire était vrai, les deux ex-colocataires ne se quittaient pas, et ce depuis plus de deux ans. L’une comme l’autre détestaient le fait de se côtoyer mais à sa grande surprise, Morgane avait découvert que Trinity exerçait le même métier qu’elle et se retrouvait donc à travailler le temps de quelques heures avec la blonde. De quoi les réjouir. Evidemment, comme à leur habitude, impossible de passer à côté d’une nouvelle guerre, c’était de toute manière toujours de la même façon avec elles. « Beau gosse à tribord ! » « J’le prends. » « Rêve, il est à moi. » Sur ce, Morgane se précipite vers le jeune homme en question, affichant un sourire mieilleux sur le visage, puis elle lui demande s’il désire quelque chose en particulier. Là, elle lève la tête et fixe sa collègue d’un air narquois. La dernière fois, Trinity avait gagné, c’était au tour de l’anglaise à présent.
San Diego, 2012. ▽ Le regard rivé sur mon ordinateur tout neuf – merci mummy - je tapotai avec vivacité sur le clavier situé juste en face de moi. Il ne me fallut qu’une poignée de secondes pour finir de rédiger mon mail, et rapidement, j’appuyai sur la touche « entrée » afin d’expédier le message. Mail envoyé. Voilà une bonne chose de faite. Satisfaite, je tendis la main et attrapai avec aisance le verre de soda qui se tenant à quelques mètres de mon bras et l’apportai à mes lèvres avant de boire une gorgée, sans cesser de fixer les pixels de l’écran. Me détachant enfin de mon ordinateur, j’entrepris de me lever avant de me diriger vers la salle de bain mais au moment d’entrer dans la pièce, mon pied se cogna contre un des cartons présents un peu partout dans l’appartement et en toute splendeur, je m’étalai le long du couloir. Ah, la loose. Décidément, je n’avais en rien perdu de ma maladresse légendaire, à croire que j’allais me trimballer ce défaut – ou cette poisse, à voir – toute ma vie. Me relevant avec nonchalance, je frappai le pauvre carton avec mon pied pour le virer de mon chemin et en remarquant à quel point l’appartement était sale, je ne pus m’empêcher de passer un cou de balai, sachant néanmoins que cela ne servirait strictement à rien. En effet, dans quelques heures, Zephyr allait débarquer ici, à San Diego. Je savais qu’il s’ennuyait dans son trou paumé au fin fond de l’Angleterre et je lui avais donc proposé de me rejoindre en Californie. C’était cool San Diego, aussi cool que Barcelone, Paris, ou même New York. Il y faisait toujours beau, y’avait des beaux gosses, le rêve quoi. On dit aussi que San Diego c’est la ville des pâtisseries, et pour cause, rien qu’à l’aéroport, je sentais l’odeur des macarons. Honnêtement, cette histoire des pâtisseries je m’en tape un peu, c’est pas vraiment mon truc la nourriture sucrée, quoique, il y a des boulangeries à presque tous les coins de rues, difficile de ne pas craquer. Bref. Zephyr ne tardera pas à arriver. Qu’est ce qu’il sera heureux quand je lui annoncerai que Twi’ sera aussi de la partie ! Heureusement qu’ils seront là, tous les deux d’ailleurs, je commençais à déprimer moi. Parce que c’est vrai que des fois, je me demande vraiment ce que je fous ici. M’enfin si ça colle pas, je ficherai le camp encore une fois, c’est ce que je fais de mieux de toute façon.
:calin1: MA JUMJUM ! MA MOMO! MA MEILLEURE DE MON COEUR !! 
:danse1: :hola: :calin4: :calin3: :couche4: 
:AHHH: 
:feu: :loveiou: 
:heiy: :pitie: 
:chanteuse: :grosyeux: 
:coucou: :moutonarciel: :plouf: :reveiltoi: :course: 
:zombie: :guitare: :pipillon: :pompom: :lèchouille: :pyramide: :redbull: :ahahah: :salade: :mouton: :pacpac: 
:zupirman: :sourire: :tahiti: 
) et pis je t'aime trop trop trop fort 
la femme de ma double-vie que je n'ai pas encore mais bon 
On va te passer deux bâtons pour faire du feu comme dans Koh-Lanta, pour raviver la flamme de la passion, celle qui s'est éteinte dans le pitit coeur de Nixou, il est devenu si inconsistant depuis ton départ 
j'ai failli dire " incontinent " lapsus révélateur 
Trooop contente de te revoir ici & 
si j'étais sous azur ça aurait fait plus d'effet 
MON FIIIIIFIIISH ! MA MOMOCHE ! MA MEUF QUI FAISAIT DU CHANTAGE HIER SUR MEMESENE !! 
mais j'suis gentille, so, JOTEM TOOOO