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 we accept the love we think we deserve │(r)

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MessageSujet: we accept the love we think we deserve │(r)   we accept the love we think we deserve │(r) Icon_minitimeDim 16 Sep - 9:45


∼ we accept the love we think we deserve ∼
regarde, il gèle, là sous mes yeux. des stalactites de rêves, trop vieux. toutes ces promesses qui s’évaporent vers d’autres ciels, vers d’autres ports. et mes rêves s’accrochent à tes phalanges, je t’aime trop fort, ça te dérange. et mes rêves se brisent sur tes phalanges je t’aime trop fort. mon ange, mon ange. de mille saveurs une seule me touche lorsque tes lèvres effleurent ma bouche. de tous ces vents, un seul m'emporte lorsque ton ombre passe à ma porte. et mes rêves s’accrochent à tes phalanges je t’aime trop fort, ça te dérange. et mes rêves se brisent sur tes phalanges je t’aime trop fort. mon ange, mon ange. │ MÉRÉDITH&PEETA.



Allongée dans son lit, éveillée par un doux frisson glacé le long de son dos, Mérédith ouvrit un oeil, puis l'autre. Un mal de crâne lui fit porter sa main à son front, alors qu'elle tentait de se relever lentement. Sa chambre était dans un sale état ; la couette gisait à terre, sûrement son oeuvre au cours de la nuit. Un oreiller trônait sur sa table basse, voilant le réveil qui n'avait visiblement pas sonné. Tout ses sens en éveil, elle se releva vite, trop vite, et fut rapidement prise de nausée. Traversant rapidement le couloir jusqu'à la salle de bain, elle s'agenouilla devant la cuvette et se promit de ne plus jamais boire.
Elle consultait sa montre toutes les trente secondes. Déjà une demi-heure de retard, sa résidente ne se gênerait pas pour la fusiller dès son arrivée. Elle prenait le ferry tous les matins pour rejoindre la ville car elle n'avait pas les moyens d'y habiter. Elle vivait comme le New-Jersey était à proximité de New-York, ce n'était pas vraiment San Diego. Mais un rien lui convenait. Lorsqu'elle mit enfin pied à terre, la course se poursuivit ; elle mettait en oeuvre des tactiques pour éviter les rues bondées, s'arrêta juste dans une cafétéria pour prendre son cappuccino habituel et arriva devant l'hôpital à 8h45, elle qui détestait être en retard. Généralement, elle restait dormir là-bas -enfin, dormir, c'était un bien grand mot- pour s'assurer une présence exemplaire face à leur patron. L'obsession du meilleur, qui ne voulait pas être en haut de l'échelle ? Mérédith ne dérogeait pas à la règle. Elle lançant son sac dans son casier, enfila sa blouse et troqua ses ballerines pour des baskets. Alors qu'elle traversait les couloirs pour rejoindre son groupe, elle attachait ses cheveux en une couette serrée, à moitié prête pour cette longue journée de travail. Elle retrouva son équipe dans une chambre, évitant au mieux le regard du chef Tomb. « T’as une sale tête. Attends t’as un truc dans les cheveux. » Cristina chuchotait à son oreille alors qu’elle lui retirait un bout de chips de sa tignasse. « […] mais le Dr. Bower pourrait peut-être répondre à votre interrogation ? » Relevant vivement la tête, Mérédith croisa le regard insistant et hautain de son résident. Ce qu’il devait savoir, c’était qu’en étant dans cet hôpital, on parvenait à développer la faculté de se dédoubler, et Mérédith avait su écouter Cristina ainsi que le patient. Elle prit donc un air détaché avant de s’adresser à sa nouvelle patiente.

Les nausées persistaient, et, bientôt, ce fut l’heure du déjeuner. Depuis ce matin, elle errait dans les couloirs à la recherche de doliprane, et tentait de guérir sa gueule de bois en buvant le plus de café possible à la minute. Rien n’y faisait, elle était incapable de garder les yeux ouverts plus d’une minute, et elle n’avait même pas le courage d’aller vomir une bonne fois pour toute. Elle s’asseyit à une table de la cafet de l’hôpital, ayant demander à la cuisinière deux salades bio et deux yaourts, même si il était hors de question qu’elle en goûte même une bouchée. Elle patienta jusqu’à ce qu’une main familière ne se pose sur son dos. Peeta, accompagné d’un sourire radieux. Elle, l’air maussade et le teint jaune, se maudit encore une fois de sa piètre personne. Il hésita un instant à lui déposer un baiser sur les lèvres mais préféra la joue ; aucun des deux n’aimait les démonstrations publiques. Et puis, elle n’était qu’une interne. Les gens se doutait mais n’avait aucune preuve. Et puis, sinon, l’excitation ne serait peut-être plus au rendez-vous.
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