HOOK & NESLIHAN ♥
just know that these things will never change for us at all.

Voilà, qu'ils avaient recommencé. Une fois encore leur connerie avait été privilégiée à la raison. Leur accrochage de la veille n'avait aucun sens et le tout s'était seulement fondé sur des broutilles sans aucun intérêt. Apparemment, c'était une façon peu banal de témoigner de tout leur attachement l'un pour l'autre, bien que ce soit je vous l'accorde, stupide et enfantin. Jusqu'à présent, même les insultes n'avaient pas suffi à mettre un terme à leur étrange relation. Un bref mouvement de tête de gauche à droite et la jeune femme se redressa d'une traite, quittant tout aussi précipitamment le café dans lequel elle avait dû passer une trentaine de minutes plus ou moins. Il était encore très tôt, disons neuf heures passées de quelques minutes, peut-être, et pour couronner le tout, voilà qu'il tombait des cordes. Vrillant ses pupilles verdâtres en direction de son blackberry blondie ne constatait que trop bien, que ce dernier refusait encore de lui adresser la moindre parole, ou mieux encore il devait probablement être en train de terminer sa nuit et se foutait littéralement de savoir si mademoiselle se souciait de lui, ou pas du tout. « BORDEL ; OUVRE-MOI CETTE PORTE! » Il ne lui avait fallu qu'une dizaine de minutes pour débarquer à l'improviste, alors qu'il n'était pas même dix heures. Voilà, que blondie se retrouvait sur son palier, trempée jusqu'aux os, espérant qu'une fois de plus il ne comptait pas se payer sa tête. Peu importe les voisins, elle continuerait de s'obstiner sur sa putain de porte jusqu'à ce qu'il accepte de la lui ouvrir. Non qu'elle ait dans l'intention de se faire pardonner pour ses propos de la veille, mais c'était tout comme. De toute façon, des excuses proprement dit n'ont aucun sens pour eux.

[ Pardon pour le temps que j'ai pu mettre, mon inspiration met parfois des plombes avant de revenir x) ]

Insultes. Disputes. Cris. Non mais sincèrement, pensez-vous vraiment qu'une relation peut tenir ainsi ? Je ne parle pas forcément d'une relation amoureuse, hein. Mais tout simplement d'une relation entre deux humains qui s'apprécient. Ne dit-on pas que la cordialité & l'amabilité sont les points fondamentaux d'une amitié ? Alors expliquez-moi pourquoi ils se disputent sans arrêt, expliquez-moi pourquoi les cris ne cessent de fuser dés qu'ils ont une conversation l'un avec l'autre. C'était tout bonnement vicieux. Bien sûr, il le vivait mal. Bien sûr, cela lui faisait mal de se coucher en s'étant disputer avec la petite blonde mais c'était toujours ainsi. Dés qu'ils avaient une conversation ensemble, ils finissaient sans arrêt par se disputer, jamais d'accord l'un avec l'autre. Alors oui, cette nuit-là il s'était de nouveau couché en colère. En effet, ils s'étaient de nouveau disputés. Pourquoi cette fois-ci ? Une broutille, comme d'habitude. Quoique, parfois elle l'engueulait pour des choses bien réelles, comme sa haine envers son oncle, ses bagarres dans les boites, son comportement avec les filles, mais Monsieur ayant une fierté, il n'acceptait jamais d'avoir tort, donc oui, ça se terminait sans arrêt par une dispute. Il était neuf heures passés. Monsieur étant rentré tard, car sorti en boite après sa dispute, il était encore couché. Alors quand il entendit son chien aboyer, quand il entendit quelqu'un frapper à sa porte comme un bourrin, il eu un juron pour finalement se lever. Un peu trop vite sans doute, puisqu'il ressentit un léger vertige, l'obligeant à se rasseoir rapidement. Mais le tambourinement sur sa porte l'obligea à se lever tout de même. Il soupira, enfila un boxer noir & se dirigea vers le hall. Un cocard témoignait de la fin de sa soirée, comme d'habitude. En ouvrant la porte, il fronça des sourcils & passa une main sur son visage, la voix enrouée & la bouche légèrement pâteuse. « Bonjour à toi aussi. » Petit sourire crispé & il s'appuya à sa porte.

(uuff ; aucun problème je comprends. c'est la même.)

Stupide ; était le mot, mais aussi et éventuellement son ressenti face à l’apparition soudaine de son interlocuteur. À en croire à sa tête, la nuit avait été longue. Maintenant, elle en était certaine, sa présence n'était probablement pas la bienvenue, tant pis. En effet, la veille, il avait été préférable pour Nes' de déserter les lieux afin d'éviter un incident. La situation avait littéralement dérapé et sa haine fut tant spontanée que précipitée. En toute honnêteté, elle-même n'était plus vraiment certaine de se souvenir la raison ayant fait que cette soirée eut viré au vinaigre, cependant sa colère fut-elle, qu'elle en avait oublié son calme habituel. Okéé ; la tension était redescendue, mais elle n'irait cependant pas se jeter dans ses bras, pas tout de suite du moins. Puis, remarquons son sens de l'humour en toute circonstance, fallait-elle encore qu'elle s'estime heureuse qu'il ne l'est pas envoyé paitre. Un bref regard de haut en bas et blondie, vint toussoter légèrement comme pour tenter dans un dernier retranchement de reprendre son sérieux. Crédibilité bien entamée déjà, soit disant passant. « Dure nuit ; je suppose. » Remuant doucement sur elle-même afin de ne pas congeler sur place, la jeune femme ne pouvait pour ainsi dire, pas ignorer la présence de son animal, qui ne manqua pas d'attirer toute son attention durant l'espace de quelques secondes. L'objectif étant absolument d'éviter tout sujet à tendance fâcheuse, notamment l'incident de la veille. « C'est pas grave tu vois, parce que j'ai pas dormi beaucoup non plus. » Quelle conne. Une fois encore elle perdait tous ses moyens, comme la pauvre idiote qu'elle était. Elle qui avait tant espéré faire bonne figure, se trouvait sur son palier, trempée jusqu'aux os, lui avouant qu'elle avait été incapable de trouver le sommeil. Seulement, lui il n'était pas du genre à se démonter (au sens figurer) et à se stopper dans son délire d'ivrogne, même après leur accrochage. Je crains qu'en plus de ça, Hook se foute littéralement de savoir si elle avait complété ses heures de sommeil, ou non. Enfin, Nes' s'attarda hâtivement sur la trace violacé autour de son oeil, ce n'était pas la première fois qu'elle apparaissait de toute évidence et qu'importe ce qu'elle pouvait bien lui rétorquer, ça n'était d'aucune importance. « Alors...Comment tu vas ? » Question débile, réponse idiote, forcément. En réalité, ils sont tous deux à des années lumières de ce genre de conneries, de savoir comment l'autre va, et ainsi de suite mais une fois encore elle n'avait su quoi rétorquer de plus censée, davantage lorsqu'elle s'était retrouvée face à un Hook totalement ensuqué. « Putain quelle conne. » Et blondie levait les yeux au ciel. Voilà, qui après un court monologue, ne cessait de s'enfoncer avec spontanéité et persistance. Et tout ça, sous les yeux de ce dernier. Pour une énième tentative de réconciliation, quel beau plantage. Après tout, il commençait à bien la connaitre, il s'en remettrait.