MISHA ALEK-IVY V.

featuring Jensen Ackles

Direct ★ Borné ★ Gourmand ★ Pervers ★ Schizophrène ★ Attachant ★ Violent ★ Détruit ★ Macho ★ Alcoolique

Parfois, on se demande pourquoi Dieu a choisit cette destinée là, parfois on se demande qu’est-ce qu’on a bien pu lui faire, certainement dans une vie antérieur ou bien encore pendant notre enfance à part dire des mensonges et faire des bêtises ? Je n’en sais rien, pas du tout mais disons que je ne suis pas à plaindre, je n’en ai pas envie, ni que l’on éprouve de la pitié pour moi. Je n’aime pas parler de moi en général, pardon…devrais-je dire de nous. Pourquoi nous ? Je ne suis pas seul, je sais, je suis conscient de ce que je suis, que mon frère n’existe tout simplement plus c’est juste que je continue à le faire vivre, refusant de le laisser s’en aller. Mon petit frère est tout ce que j’avais, c’était le seul qui me comprenait maintenant, plus personne non, pas une seule ne peut me comprendre. Comment ? Ah, pourquoi il existe encore alors qu’il n’est plus là…ahem, disons que je ne préfère pas en parler en général mais je peux faire une exception ! I . Tout a un début … Maman me disait souvent que notre naissance a changé totalement le court de sa vie. Oh pas en mal mais en bien ! On dit souvent qu’un enfant change la vie, mais là, deux d’un coup c’est sûr que c’est le chamboulement, et ce chamboulement là, on le sent bien, comme une claque en pleine figure. Elle nous aimait, notre père le montrait un peu moins. Il était souvent à son travail, rivé dans ses dossiers mais moi, je pense plutôt qu’il voyait une autre femme. Mon père a toujours été comme ça, un violent, toujours à lever la main sur tout le monde, surtout sur nous. Est-ce que nous étions un accident ? Non. Ils nous voulaient mais comme dit, les comtes de fées ne durent jamais très longtemps, surtout dans la vraie vie, la réalité vous rattrape de plein fouet. Nous vivions bien malgré que notre père nous rende la vie plus dur. Nous étions heureux, mon frère et moi très soudés, nous faisions les 100 coups, nous étions tellement fusionnel …normal, entre jumeau ! Mais seulement voilà, un jour Dieu a décidé de m’arracher l’être qui était le plus cher à mes yeux, l’être qui me comprenait, mon âme sœur. On sort de l’école, c’était une très dure journée, je suis plutôt content à l’idée que l’on va rentrer à la maison, prendre notre goûter, jouer un peu puis faire nos devoirs et ensuite jouer à nouveau jusqu’à ce que ce soit l’heure d’aller se coucher. Je quitte la salle de classe, attendant mon frère dehors sachant qu’il a encore fait une bêtise, du coup la maitresse veut lui parler, elle lui donne une punition aussi. Il ressort, après dix minutes n’ayant pas trop le moral, ce qui ne me réjouit pas, me sentant tout aussi mal. « C’est pas grave Yuli… » Il me souria un peu, simplement avant de me prendre contre lui, pour un câlin puis se détacha. On quitte l’école, il y a encore quelques enfants car le marchand de glace avait décidé de s’installer là. Nous n’avons plus le temps, déjà que l’on va rentrer un peu plus tard, maman va nous crier dessus. Yulian me secoua le bras, montrant maman au loin, pour notre plus grand bonheur, et on crie en cœur un « Maman » avant que Yulian ne se mette à courir pour traverser la rue sauf que ….sauf qu’il n’avait pas fait attention, une voiture le percuta de plein fouet, mon frère s’écrasant misérablement contre le par brise. « NOOOOOONNNNN YULIAAANN ! » Je me mets à pleurer avant de me diriger vers lui, son corps retombant sur le sol. Je le secoue un peu, les yeux embués de larmes, murmurant son prénom, difficilement. Il ne se réveille pas, rien ne se passe, il ne me répond plus. Ma moitié ne me répondait plus ! Ma mère appela tout de suite une ambulance se mettant elle aussi à pleurer hurlant sur le chauffard. Quelques minutes plus tard, les ambulanciers arrivent puis emmènent Yulian pour l’hôpital, ma mère et moi suivant l’ambulance. A l’hôpital, on devait attendre quelques minutes avant qu’un médecin ne nous autorise à aller le voir. Je courus le premier, n’écoutant pas les instructions ni rien avant d’ouvrir la porte de la chambre et de monter sur le lit, avant de prendre sa main. Il ouvrit à peine les yeux, me souria faiblement. « J’suis l’plus fort … » Je souris malgré mes larmes, je suis rassuré de le voir en vie, certes pas en bonne santé mais il aurait pu mourir. Je lui murmure un petit je t’aime, mais il m’attrape par le col, me faisant se pencher vers lui malgré ses gémissements, malgré le fait qu’il ne puisse pas trop bouger, vraiment amoché. « Je t’aime le plus …et t’oublies pas, hein, je t’aimerais toujours….j’veillerais sur toi quoiqu’il arrive, je te laisserais pas, ch’te l’ait promis … » Pour moi cela ne voulait rien dire, juste des mots rassurant pour me montrer qu’il est encore bien envie. Le médecin avait dit à ma mère qu’il avait été opéré du cœur à cause du pare brise et du choc, et il ne pouvait plus marcher. Il me lâcha, les lèvres entrouvertes, sa tête partie sur le côté, plus de bip bip, d’un long silence, un long bip incessant. Je me redresse, comprenant alors que l’amour de ma vie s’en est allé. Je fonds littéralement en larmes, secoué par les sanglots, ne contrôlant plus rien, je n’ai plus envie de vivre, à cet instant. J’ai envie de le rejoindre, pour que rien ne nous sépare, même pas la mort, j’ai envie de rester tout le temps avec lui. Maintenant il n’est plus là, c’est à partir de cet instant que je me suis senti tellement seul. II. …..Et une fin. Les jours passent, les années aussi et je n’ai toujours pas réussi à faire mon deuil. Je suis devenu arrogant, je me suis mis à boire, à fumer tout et n’importe quoi, j’ai goûté au sexe, à la violence et franchement cela ne me déplait pas. Seulement, voilà, aujourd’hui rien n’est plus pareil. Mon frère, lui, est toujours là. Je continue de le faire vivre mais il me gâche la vie. A cause de lui, j’ai perdu la femme qui me faisait rêver, la femme qui a changé ma vie et qui m’a aidé à oublier ce manque. Cette femme, elle me comprenait. Elle aussi, je l’ai perdu. Nous étions mariés, une belle maison, un chat et sûrement des enfants. Yulian était toujours là, il est revenu, je n’avais que vingt ans. Il dirige ma vie, je l’écoute, nous avons toujours cette relation fusionnelle, il me dit qu’il n’était pas mort, il voulait juste que je me débrouille seul. Sauf qu’il ignorait que pendant tous ce temps, je me suis bousillé, j’ai failli me laisser mourir. Maintenant, il ne me reste plus que notre père, devenu alcoolique après la perte de son travail et la mort de maman. Maman …cette femme si belle, si douce…elle non plus, elle n’est plus là. J’espérais de tout cœur qu’il veille sur elle, mais elle se retrouve toute seule. Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier. Mon frère, ma mère, puis ma femme. Ma femme ? Je …je ne préfère pas donner de détails …c’est mon frère qui m’a dit de le faire, parce qu’elle gênait. Elle se mettait entre nous et on s’était promis qu’aucune femme ne devrait se mettre entre nous deux. Alors, je l’ai tué. Mon frère me harcelait, me rendait fou, il me faisait peur. J’étais sous l’emprise de la démence, je ne contrôlais plus rien. Je l’ai violée avant de la tuer, de deux balles. Une entre les deux yeux, et une dans le cœur. Je n’ai pas échappé à la pénitence, à l’hôpital psychiatrique. Je n’ai pas échappé au sort des meurtriers. Je ne suis pas schizo, je le répète malgré que tout le monde me le dit, je suis normal, comme tout le monde ! Je ne comprends pas pourquoi ils ne me croient pas. Mon frère et toujours là ! Il me prend dans ses bras, il m’embrasse, il me parle. Même qu’il a réussi à me faire évader. Oui, il est tellement intelligent et n’a peur de rien. Le gardien n’a pas eue le temps d’appeler des renforts, que j’ai enfilé sa tenue, Yulian habillé en infirmier puis nous sommes partis, tout en restant méfiant cela va de soit. Mon père ? Que dalle, il ne voulait rien savoir, il n’était même pas foutu de venir bouger son gros cul pour me voir, me soutenir non, il préférait ses putains à son fils. Je suis rentré à la maison, je l’ai encore surpris à moitié à poils sur le canapé, me traitant de tous les noms, me rabaissant tout en se payant de ma tronche. Yulian me disait de ne pas faire attention à lui. Je suis venu ici, avec mon père il y a quatre ans de cela. J’ai préféré fuir mon pays, étant considérer comme « psychopathe » en liberté, dangereux et certainement armé. La Russie, je n’y retourne plus, je tiens à garder la tête sur les épaules. Mon frère continue de diriger ma vie, cependant j’essaye de ne pas trop l’écouter, de le faire disparaître car il gâche ma vie, je ne l’aime plus …je le déteste. Mais j’ai besoin de lui, près de moi, j’ai besoin de sa présence de le voir et de me dire qu’il est encore là, et que lui seul ne m’a pas abandonner. La pénitence, l’asile, mon père, mon frère tout sa m’a complètement changé. Je ne suis plus le petit monsieur qui rêve d’avoir des enfants, une femme, une belle maison et un chat mais les femmes, je les considère plutôt comme des choses, des moins que rien. Je fais parti de ses machos/pervers que vous croisez dans les coins de rues. J’aime le contact physique, j’en suis même devenu particulièrement accro. Je me suis intéressé de plus près au réseau des proxénètes, j’ai voulu voir, tester, toucher à tout mais l’un d’eux m’a prit sous son aile alors que je lui rappelais son fils, shooté par la mafia. Certes, ce n’était pas très rassurant m’enfin, j’aimais le danger, j’aimais jouer avec le feu. D’un côté cela me permettait d’oublier un peu le fait que mon frère veuille me commander, prendre le dessus sur moi et que je devienne comme lui le voudrait. Il est aussi ignoble quelques fois, mais il est souvent doux, il s’excuse et me répète sans cesse que lui, ne m’abandonnera jamais. Le proxénète qui m’avait prit sous son aile est décédé, abattu lui aussi par la mafia car contrairement à moi, il ne touchait simplement pas au proxénétisme mais aussi à la drogue, aux armes. J’ai décidé alors de continuer dans cette voix, plus déterminé que jamais, faire comme il m’avait enseigné, lui qui remplaçait ce père qui ne s'occupait jamais de moi. Le fait de contrôler les filles, qu’elles soient sous mes ordres, qu’elles m’écoutent, m’obéissent comme des chiennes me plait. La violence, l’ordre et la discipline, c’est ce qu’il y a de mieux. Yulian ? Il est pour, il m’aide même et me dit quoi faire …quel duo de fou, n’est-ce pas ?

RECHERCHES Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

INFOS • Il est schizophrène. • Il est bisexuel • Il n'y a que ceux qui le connaissent bien qui l'appellent Alek sinon les autres c'est Ivy. • Il est proxénète, un vrai macho aimant donner des ordres aux femmes. • C'est un homme détruit qui se cache derrière un masque. • Son père ne l'aime pas, c'est un alcoolique. • Il a débarqué à SD il y a 4 ans. • Il a perdu son jumeau mais il continue de le faire vivre dont sa schizophrénie. • Son frère arrive à le dominer, il fait parfois tout ce qu'il lui demande. • Cela lui arrive d'être sous l'emprise de la démence. • Accro à l'alcool et à la cocaïne. • Il a peu d'amis, il préfère la solitude ayant peur du jugement des autres. • Il est accro au sexe. • Il est allergique au nutella. • Sinon ?

©SWEET CITRON.