•• Tout est parti d'un sms envoyé à la mauvaise personne. Ben oui, bien qu'elle en meure d'envie, Noëlya sait très bien que ça ne se fait pas d'inviter son ex au cinéma. Eh bien si, elle l'a fait ! Par erreur, certes, et c'est en recevant la réponse – positive – qu'elle a comprit qu'elle s'était plantée de destinataire. Elle qui voulait l'envoyer à Tatiana. Bon et maintenant, on fait quoi ? La petite blonde tourne en rond chez elle et finalement, lui renvoie une heure; 20h, devant le Luxury. Elle est toute excitée. Comme son premier rencard. Elle a soudain envie de se faire toute belle, mais... mais pour quoi au juste ? Elle n'a aucune idée de l'ambiance dans laquelle va se dérouler la soirée.. Mais s'il a accepté, c'est qu'il a mis un peu sa rancune de côté non ? Elle file se doucher. Se coiffer. S'habiller. Elle enfile un simple jeans avec un joli haut beige à manches longues. Sa veste et hop! la voilà partie. Toute excitée, elle sort de la limousine lorsque son chauffeur la dépose juste devant. Elle est la première arrivée; du moins, elle ne voit pas Harper de suite. Elle inspire à fond, commençant à se mettre dans la file d'attente pour gagner un peu de temps. Son regard bleuté le cherche, encore et encore. Et son coeur s'emballe; malgré-elle.

•• Et soudain, l'angoisse. Et s'il ne vient pas ? Et s'il lui a posé un lapin ? Les minutes passent, s'écoulent, et elle les ressent comme une rancune qui, elle le sait, passera difficilement à Harper. Peut-elle lui en vouloir ? Non, bien sûr que non. Le souffle court, c'est là qu'elle le voit. Enfin. Cela fait presque un mois qu'ils ne se sont pas vus. En fait.. depuis leur rupture, dans le bureau de Priam. Elle ne peut que le remarquer; il détonne parmi ces gens normaux autour de lui. La gorge nouée, le coeur déjà emballé, elle le fixe, attendant qu'il la remarque. Il semble s'être figé, et elle soutient son regard, inquisitrice. Finalement, il s'approche. Est-il aussi angoissé qu'elle ? Elle n'en sait rien, et elle n'osera de toute façon jamais lui demander. Il la salue. Et c'est tout. Elle en pleurerait presque tant elle comprend que tout a changé. Pas même une bise. Rien. Un bref "salut" lancé à un pote ou un inconnu. C'est ça. Deux inconnus. Tu lui souris un peu. « Comment tu vas ? » Bien, trèèèès bon choix de question Noë. Comment il va ? Ben tiens, il ne manquerait plus qu'il lui dise qu'il s'est trouvé quelqu'un d'autre. Quelqu'un de bien mieux qu'elle. Elle détourne le regard, un peu gênée, détestant cette ambiance déjà tendue et différente de celle à laquelle elle est habituée avec lui. Elle se mordille la lèvre, profitant que la queue avance un peu pour fixer un point dans le vide. Mais le silence devient très vite pesant; et vous la connaissez autant que moi : ça, elle ne supporte pas. « J'me suis dis que tu aimerais bien voir Skyfall, 'fin que c'est un film pour mecs quoi... » bredouille-t-elle, maladroite et mal à l'aise.

•• Elle ne croit pas à sa réponse. Elle le connaît. Oh oui, qu'elle le connait. Elle a connu tous les Harper possible. Le requin du début, le romantique, l'amoureux, le violent.. Elle n'a pas peur de découvrir une nouvelle facette de lui. Du moins, c'est ce qu'elle pense pour l'instant. Si elle va bien ? Mais oui voyons, ça ne se voit pas qu'elle pète la forme de sa grand-mère là ? Elle lui adresse un regard long de sous-entendus. « Je vais bien. » Aucun effort pour mentir – elle ne sait pas mentir de toute façon – et c'est une façon de lui dire "moi aussi je sais répondre l'inverse". Elle lui propose un film, il accepte, cool. En réalité, elle s'en contrefiche du film. Ce qu'elle veut, c'est passer du temps avec lui. Parce que oui, il lui a manqué. Parce que oui, elle a besoin de lui. Parce que oui, même si elle est égoïste pour ça, elle ne peut pas vivre sans lui. Sa voix lui a manqué, son regard lui a manqué, son sourire, sa présence, ses lèvres, ses mains, tout... Elle prend sa place et il prend la sienne aussi; elle entre donc dans la salle. Au passage, elle prend un petit paquet de pop-corn, au cas-où y aurait un silence pesant pendant les pubs, qu'elle puisse manger pour ne pas être obligée de parler. Elle s'installe pile au milieu, histoire de bien voir, et le regarde, espérant genre qu'il ne va pas se mettre à trois sièges d'elle. « Le boulot, ça va ? » Seul sujet de conversation qu'elle trouve à aborder sans risquer une réponse mensongère.

•• Non, elle n'a même pas cherché à cacher sa réponse, enfin à lui mentir convenablement. Il la connait mieux que personne. En fait, ils se connaissent mieux que personne ... et agissent là comme deux inconnus, cherchez l'erreur. De nouveau, il lui ment. Elle ne dit rien suite à ça; elle n'a pas envie de penser à son boulot à lui, ça lui rappelle leur rupture douloureuse – comme toujours. Mais alors bordel Noë, tu fous quoi là ? Ses études ? Elle ne répond pas de suite, le regard perdu sur l'écran pour le moment toujours noir. « Rien de spécial. » En effet. On peut même dire que ça va très bien en fait. Âme en peine, elle s'est alors plongée dans ses études avec force. Donc elle s'en sort plutôt bien. Mais elle n'aime pas se dire ça. Elle préfèrerait galérer un peu plus & avoir une vie amoureuse moins désordonnée. Le silence qui tombe ensuite est troublant. Dérangeant. Lourd, très lourd. Elle finit par tourner la tête vers lui et le regarde quelques instants, observant ses traits si familiers. Puis alors, avec un sourire doux, elle murmure, presque innocemment : « Ça faisait longtemps quand même.. tu m'as manqué. » C'est pas à dire, elle le sait, mais elle ne peut pas résister à la tentation, parce que c'est ce qu'elle lui dirait si elle devait être franche. Oui, il lui a manqué. Plus qu'un peu. Tant pis si après ça, il l'engueule.

•• Elle voit bien. Ouais, qu'au début, il ne croit pas que c'est elle qui a dit ça. Elle le voit à son visage figé qui s'est lentement décomposé, comme par étapes. Elle ne sait pas trop quoi faire pour se rattraper et choisit donc plutôt de se taire. Elle attend. Elle finit même par croire qu'il ne répondra pas. Mais finalement, si, juste au moment où les lumières s'allument. Il ne la regarde pas, mais elle si. Elle le fixe, dans la luminosité qui a baissé. Elle avale nerveusement sa salive puis finit par baisser les yeux d'un air coupable. Elle n'aurait jamais dû dire ça. Et elle se met fortement à regretter de ne pas lui avoir avoué que le sms était une erreur; il n'y aurait pas cette ambiance tendue entre eux alors. Elle prend sa réponse comme s'il lui disait qu'elle, elle ne lui manquait absolument pas. Elle peine déjà à se concentrer sur les pubs, qu'est-ce que ça va être pour le film. Elle aurait envie de lui prendre la main, d'entrelacer ses doigts aux siens, de se serrer contre lui, de sentir son parfum qu'elle reconnaitrait entre mille... Mais elle reste comme ça sur son siège, figée, mal à l'aise, comme si le siège était en pierre et qu'elle n'était pas bien dessus. Elle se maudit. Oh oui, s'il savait comme elle se maudit.

•• Elle sait pertinemment qu'elle aurait dû s'abstenir, qu'elle aurait dû inventer une excuse pour ne pas venir. Elle sait qu'elle va le regretter, oh oui. Le film commence. Le silence est, malgré les paroles du film, encore plus pesant qu'avant et elle se dandine maladroitement sur son siège. Mal installée, elle change de position une bonne dizaine de fois en deux minutes, n'osant pas risquer un coup d'oeil vers lui. Et puis d'un coup bam, une voix qui vient pas du film. Elle tourne la tête vers lui. Vas-y et maintenant qu'est-ce qu'elle lui répond ? Soit elle lui ment – ce qu'il ne manquera pas de s'apercevoir – soit elle lui dit la vérité et elle passe pour une cruche en plus de ça. Pour changer. Elle le regarde et soupire un peu. « Je me suis trompée de numéro. Puis comme tu as accepté, j'ai pas réussi à te l'avouer, et à refuser. » avoue-t-elle alors en détournant le regard, rougissant un peu, honteuse. T'façon, ça se verra pas dans le noir. Penaude, ne se souciant plus du tout du film – dont elle n'a cure depuis le début d'ailleurs – elle murmure, comme pour elle-même : « T'étais.. t'étais pas obligé d'accepter, puis j'aurais dû te dire que c'était annulé, 'fin... c'était stupide. » Peinée, elle regarde ses mains qu'elles tord entre elles.

•• Ben quoi, il veut pas qu'elle lui mente aussi, non ? Elle pousse un profond soupir en voyant sa réaction ; il est déçu, ça se voit. Elle le serait aussi, si elle avait été à sa place. Tss, n'importe nawak. Ce message était destiné à Tatiana, j'vous jure de suite à qui il pense. Oui, elle aurait dû annuler, elle le sait. Donc il n'a vraiment pas envie d'être là ? Pas même un peu ? Peut-être la déteste-t-il... Cette pensée l'effraie et elle se recroqueville un peu sur elle-même. À ses prochaines paroles, elle fronce les sourcils et tourne vivement la tête vers lui. Elle peine à formuler des mots cohérents tant tout se bouscule dans sa tête. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que s'imagine-t-elle ? Qu'elle est ici parce qu'elle est forcée ? « Harper. » appelle-t-elle pour attirer son attention, chuchotant un peu plus fort. « Je sais pas ce que tu t'imagines là, mais j'suis pas là parce que je me suis sentie obligée. Si j'avais vraiment pas voulu partager ce moment avec toi, je te l'aurais dit d'entrée, j'aurais pas accepté. » Un peu blessée qu'il puisse penser ça d'elle, elle se remet droite sur son siège, serrant les dents. En colère ? Peut-être. En fait, elle lutte surtout pour ne pas pleurer. Bravo, record au niveau du timing là.

•• Et elle le voit. Dans son regard, elle voit le doute. Elle voit qu'il ne lui fait plus confiance. Pourtant dans ses yeux grisonnants ne se reflète que la plus grande sincérité. Elle baisse les yeux, incapable d'affronter ce regard qu'elle ne reconnait plus. C'est sûrement de sa faute, de toute façon. C'est toujours de sa faute. Il ne sait pas ? Mais si, il sait parfaitement, et elle sait aussi. Il n'a pas besoin de parler; elle a compris. Elle aimerait lui dire. Lui dire qu'elle l'aime, et qu'elle est désolée. Mais elle sait que ça ne lui plairait pas qu'elle dise ça, alors elle ne le dit pas. Muette comme une tombe, la soudaine irruption de Priam la fait sursauter. Elle jette un bref regard vers le gamin derrière, un peu gênée, puis regarde l'écran. Puis de nouveau Harper. « Tu veux vraiment qu'on regarde le film.. ? » C'est pas qu'ils ont rien suivit du tout depuis le début mais un peu quoi. Et puis, ça ne sert à rien, rester là assis dans cette ambiance tendue... Elle aimerait bien mettre cette soirée hors du temps, et qu'ils redeviennent les meilleurs amis qu'ils étaient, le temps d'une soirée.

•• Oooh, non, elle ne se doute pas un seul instant que SON Harper est devenu un mec qui se drogue tout le temps et tout. Encore moins que c'est à cause d'elle. Elle hoche la tête, ne pensant même pas à leurs billets achetés pour... rien. Deux gosses, j'vous jure. Elle le suit alors, sort de la salle et observe les gens dans le hall du cinéma. Elle ne le voit pas. Est-il sorti ? Est-il parti directement ? Son coeur se serre & elle réussit à l'apercevoir dehors. Rassurée, elle ne le rejoint pas de suite. Elle se mordille la lèvre et va acheter deux glaces. Deux minutes plus tard elle sort dehors et va près de lui. On dirait une petite fille qui a fait une bêtise, toute mignonne. Elle lui tend une des deux glaces, lui tapant sur la main avec un petit rire. « Tiens, ça sera mieux que cette saloperie.. » fit-elle en référence à la cigarette. Elle commence à manger sa glace, sans rien dire d'autre, regardant les gens passer devant eux. Elle pourrait lui parler de leur situation ; mais elle n'en a pas la moindre envie, pour dire vrai. Elle remet une mèche de cheveux derrière son oreille et ramène une jambe contre elle sur le muret. Elle prend sa respiration – à coup sûr, pour dire une connerie. « J'aime pas l'hiver. Il fait nuit ultra tôt. Il est même pas 21h et on voit déjà plus rien. »

•• Il refuse sa glace. Il la... refuse. Non mais ça se fait pas ! :HAN: Elle est allée l'acheter, la choisir et tout, et lui ... "non merci" mais WTF. Un peu blessée et vexée, elle pose alors la glace sur le muret, refusant de céder et de se montrer.... vexée. « J'veux bien que tu veuilles plus avoir affaire à moi mais j'ai pas la peste, et y a pas de mort aux rats dans ta glace hein... » Et puis, en mode "je m'auto-suffis", elle se met à rire toute seule, amusée par sa propre phrase. Un vrai rire. Et ça fait du bien quand même de rire. Puis, elle commence à parler de tout et n'importe quoi – des saisons pour être précis – et c'est là qu'elle l'entend rire. Il a un des plus beaux rires qu'elle a entendu. Elle l'écoute simplement, comme fascinée; puis se reprend. Il lui sourit et elle sent son coeur s'accélérer. Faible, faible, faible, voilà ce que clame haut et fort chaque battement. Elle regarde la place qu'il lui fait mais ne s'y assoit pas – rancunière – et se met plutôt face à lui, mangeant toujours sa glace. Elle ne veut pas retomber dans la même ambiance et prend donc sa phrase avec amusement. Elle ne le laissera pas plomber l'ambiance. « Ouais ben t'étais pas obligé de tout casser, tu pouvais jouer le jeu et répondre à ma phrase pathétique. » Le tout accompagné, une nouvelle fois, d'un petit sourire amusé et angélique.

•• Elle est pour le moins surprise de sa réponse. Brutale, et même méchante. Brusquée, elle ne répond rien, les larmes lui montant aux yeux. Jamais Harper ne lui a parlé comme ça, pas même lorsqu'il était en colère contre elle ou lorsqu'ils s'engueulaient. Elle détourne le regard pour ne pas qu'il s'en aperçoive, et ne répond rien; sa voix se briserait. Elle soupire doucement en entendant sa réponse et lui offre un petit sourire – complètement faux – suite à son effort. Après-tout, il lui a répondu. Et franchement, c'est le moins que l'on puisse dire, même si en effet, ce qu'elle entend ne lui plait vraiment pas. Et elle qui voulait juste lui faire plaisir, elle est grandement remerciée là. Se sentant de nouveau les larmes au bord des yeux, elle évite de le regarder, mangeant sa glace en silence. Elle qui pensait qu'ils pourraient agir comme deux amis, ou même faire semblant pendant quelques minutes, elle s'est bien trompée on dirait. Elle finit sa glace et pose le pot sur le muret, s'appuyant simplement contre. Sans le regarder toujours, elle murmure doucement : « Désolée, c'était naïf de ma part de faire comme si ça pouvait toujours bien aller entre nous.. » murmure-t-elle d'une petite voix en se cachant un peu derrière ses cheveux blonds.

•• Elle ne supporte pas le silence, c'est bien connu hein. Donc il faut bien qu'elle le brise, et d'un côté, c'est pas plus mal non ? Lorsqu'elle lui dit ça, elle est absolument franche, comme toujours. Oui, elle a cru qu'ils pourraient, l'espace d'une soirée, agir de nouveau comme de simples amis. Comme les meilleurs amis qu'ils étaient. Souvent, elle se prend à regretter cette période. Pas d'ennuis, pas de confusions, pas de trahisons. Rien que leur amitié, prête à toute épreuve. Enfin, pas à toute apparemment... Pas à celle de l'amour. Et si elle ne l'avait pas embrassé ce soir aux dunes ? Et s'ils n'avaient pas couché ensemble chez lui ensuite ? Et si elle ne lui avait jamais avoué avoir des sentiments pour lui ? Que se serait-il passé, hein ? Qui le sait... Sa voix la sort de ses pensées. Les premiers jours; il est bien moins naïf qu'elle, mais ça, ça n'est plus une surprise. Elle le regarde, soutient son regard, et a du mal à empêcher ses yeux de se mettre à briller en entendant ses derniers mots. Elle se mord la lèvre, très fort. Très très fort. Cela veut-il dire qu'il abandonne ? Qu'il ne l'attendra pas ? Elle ne pourrait pas lui en vouloir.. « J-je... je t'ai dis que je reviendrais te dire mes sentiments lorsque j'aurais.. mis de l'ordre dans tout ça. Ce n'est pas encore le cas.. et je comprendrais que tu en aies marre de m'attendre. Tu devrais même pas avoir à "attendre" en fait.. je suis un monstre. » murmure-t-elle d'une toute petite voix, ses yeux toujours dans ceux, bleus et magnifiques, de son amour. Toujours franche, toujours, la petite Archibald. Elle se mord la lèvre pour ne pas pleurer. Très fort.

•• Elle le voit en train de se retenir. Va-t-il repleurer ? Ici, maintenant, devant elle – encore ? Non, elle le sait. Sa fierté a déjà dû en prendre plusieurs coups les quelques rares et marquantes fois où elle l'a vu pleurer. À ces souvenirs, elle frissonne. En entendant ses paroles, un nouveau frisson glacial l'ébranle. On dira qu'elle a froid. En réalité, elle comprend très mal ses paroles et les interprète. Elle reste quelques secondes silencieuse et sans oser le regarder, murmure : « Oh.. tu.. t-tu as trouvé quelqu'un d'autre, c'est ça... ? » Ça lui paraît logique, vu ce qu'il lui dit. À cette pensée, elle sent comme une brûlure intérieure. Est-ce ce qu'il ressent à chaque fois qu'il l'imagine avec Liam ? Avec Abu ? Puis, elle fronce les sourcils. Qu'insinue-t-il ? Que c'est lui, peut-être, le monstre de l'histoire ? Elle le dévisage, presque sévère que ça en serait comique. Inconsciemment, elle attrape sa main. « Si. Et tu le sais très bien. » Elle soupire et se mord la lèvre. Remarquant qu'elle lui a prit la main, elle la lâche soudain et baisse les yeux en rougissant, honteuse. « J'crois que j'ai besoin de quelque chose que je fais jamais... Tu m'emmènes boire un verre ? » demande-t-elle alors soudain, en relevant les yeux vers lui.