Ne pas se fier aux apparences, c'était entièrement ça le challenge ! Pas de soucis à se faire de ce côté-ci avec la Archibald, elle, on pouvait se fier aux apparences ce soir-là. Elle poussa une petite exclamation de surprise lorsqu'il la prit dans ses bras d'un seul coup. Mais elle se laissa aller dans son étreinte, passant ses mains dans son dos pour se serrer plus fort encore contre lui. Elle posa la tête sur son épaule et ferma les yeux. Elle était... parfaitement bien à ce moment-là. Soudain, elle releva un peu la tête et approcha ses lèvres de son oreille pour murmurer : « Je t'aime... » Elle lui avait déjà dis la veille, au moment fatidique où elle lui avait tout avoué. Mais jamais encore depuis. Et là, c'était sans aucun doute la faute à l'alcool si elle se risquait à subir une telle humiliation de le dire à quelqu'un dont ce n'est pas réciproque. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, elle. Bref. Elle posa ensuite ses lèvres dans son cou pour plusieurs baisers doux et lents, laissant parfois sa langue déraper, sachant parfaitement qu'il craignait cet endroit presque autant qu'elle.

Et elle ne voulait pas se dégager, elle ne voulait pas que ce moment se termine, elle ne voulait pas qu'il la lâche. Là, dans ses bras, elle se sentait bien. L'alcool lui avait fait oublier qu'il y avait d'autres problèmes à tout ça, et pour le moment, cela ne lui posait aucun problème. Elle entendit clairement les brefs soupirs qu'il poussa et ne put s'empêcher de sourire. Elle aussi elle arrivait à lui faire cet effet-là. Puis soudain, il trouva ses lèvres et elle ferma les yeux pour profiter du baiser. Il lui semblait qu'il y avait plus, qu'il y avait autre chose qu'une simple habitude depuis la veille, qu'il avait eu besoin et envie de l'embrasser. Il lui semblait... beaucoup de choses, et de toute façon, d'ici dix minutes, elle aurait certainement oublié. Elle fit durer le baiser au maximum, avant de détacher ses lèvres des siennes pour plonger dans son regard. Elle souriait un peu, et se contentait de le fixer comme ça, toujours collée contre lui, ses mains dans son dos glissant sous son T-shirt pour caresser son dos à nu, du bout des doigts, sans détacher son regard du sien. Un moment de tendresse avec lui à noter dans sa mémoire..

C'était exactement ça. Ils fuyaient la réalité. Mais celle-ci revient toujours aux galops. Continuez, mes enfants, elle vous tombera dessus comme une enclume. Genre à la fête chez Noë par exemple. Elle retira ses mains de sa chemise pardon. Il faut dire qu'elle est bourrée, elle ne fait plus trop la différence & que moi j'ai une mémoire trop courte. Quand il lui demanda si elle voulait rentrer à l'intérieur, elle haussa les épaules, lui caressant doucement la joue. « Je m'en fiche, tant qu'on reste ensemble. Mais je crois que je préfère ne pas rerentrer avec tout ce monde... » répondit-elle en souriant simplement, glissant sa main sous sa CHEMISE () sur son torse cette fois-ci, en le regardant dans les yeux. Tout d'un coup, elle se mit à penser à toutes ses filles avec qui il couchait & elle fronça les sourcils. Y en avait-il une qui la valait ? Qu'il préférait ? Qu'il voyait très souvent ? Avec qui il agissait comme avec elle ? Les questions frappèrent son esprit en même temps qu'elle sentait une étrange jalousie encore jamais sentie pour Priam monter en elle. Elle s'efforça de ne pas y penser, souriant en attendant sa réponse.

Mais non voyons, jamais elle ne pourrait le confondre avec un lampadaire, le lampadaire était beaucoup plus sexy que lui. Ouuuch, pardon, Priam je voulais dire. Heureusement, il ne sembla pas être en désaccord avec elle quand elle dit qu'elle préférait rester là. Ses doigts continuaient de parcourir son torse tandis qu'elle sentait ses lèvres s'approcher des siennes sans pour autant les toucher. Il se faisait désirer le Levinson, et ça marchait à merveilles ! Enfin, il posa ses lèvres sur les siennes, elle passa ses mains autour de son cou, se collant à lui du plus qu'elle le pouvait, mettant tout son amour et toute son envie dans son baiser, fougueusement. Elle adorait se sentir ainsi prisonnière entre lui & le mur, c'était excitant. Elle attira le visage d'Harper pour aller à son oreille et murmurer : « Où allons-nous.. ? » C'était assez clair comme question non ?

Elle n'allait plus pouvoir tenir très longtemps & elle allait devoir lui sauter dessus comme dans la douche, et c'était encore elle qui allait passer pour une accro. La vie est vraiment injuste. Elle considéra les options qui se proposaient à elle & elle secoua la tête. « Non... allons sur la plage. » décida-t-elle. Après-tout, c'était symbolique non, maintenant qu'ils avaient échangé leur premier baiser sur les dunes hier ? Elle sentit ses mains glisser sur ses fesses & elle frémit d'impatience, ses doigts commençant à défaire la boucle de sa ceinture. Non mais là en pleine rue c'était carrément à l'encontre de ses principes. Elle s'arrêta finalement, attrapa sa main & se glissa entre lui & le mur, l'entraînant d'un pas précipité et actif jusqu'à la plage. Elle le voulait, là, maintenant, peu importe s'ils allaient avoir du sable partout, c'était quand même plus spacieux qu'une voiture non ?

Ben oui, elle était accro à lui et elle ne le cachait pas, elle. Ben oui qu'elle était pressée attendez. Heureusement, il n'y avait personne sur la plage. C'que elle n'était pas trop dans l’exhibitionnisme la petite. Elle parcourait le sable du regard quand soudain, Priam la ramena à lui par le bras et elle retrouva la proximité de son visage avec un sourire. A sa question, elle eut un sourire malicieux et d'une main, approcha son visage pour l'embrasser sans plus cacher son envie tandis que son autre main le débarrassait de sa CHEMISE () en la faisant glisser le long de ses bras. D'un mouvement souple, elle se baissa à moitié, sans quitter ses lèvres, pour détacher ses chaussures qu'elle envoya valser. Tant pis, elle les retrouverait plus tard. Elle se colla contre son torse chaud, ne cherchant plus à camoufler le désir qui l'habitait pour son... meilleur ami. Non ok, ça faisait vraiment trop bizarre.

Le moment lui paraissait presque trop magique pour être vrai. Elle devait rêver, encore une fois. Ben attendez, ils étaient là, au bord de l'eau, sur une plage tout à fait romantique, au clair de lune, à se sauter l'un sur l'autre. Elle laissa la robe glisser sur son corps, la retirant pour la poser à côté sans plus s'en occuper, se retrouvant en sous-vêtements. Elle parcourait son torse de ses doigts fins et froids, ne se lassant pas d'aucune parcelle de son corps, même s'il lui semblait déjà le connaître par coeur. Elle frémissait dès que sa main la touchait, et elle se laissa emportée sur le sol, se mettant sur lui, s'affairant à défaire la boucle de sa ceinture. Elle commença à lui baisser son pantalon. C'est vrai qu'elle était moins maladroite. Elle remonta ensuite vers ses lèvres, se collant contre lui, jouant avec sa langue. Elle souriait aussi, les yeux fermés, ses mains fouillant ses cheveux bruns.

Il espérait quoi, que ça se passe sans encombres ? Non parce que le jour où cela arriverait, sans nul doute que les poules auront des dents. En effet, juste après qu'il eut décroché son soutien-gorge, elle donna un petit coup d'épaule pour les faire basculer et qu'il se retrouve simplement sur elle, mais à croire que la dune était pentue puisqu'ils se mirent à rouler sur pas mal de mètres, en descente. Elle se mit à rire, surprise, se tenant fermement à lui pour qu'ils ne se détachent pas. Soudain, ils s'immobilisèrent, mais elle eut un brusque frisson. Son dos dans le sable mouillé venaient se faire lécher par quelques vagues & elle sourit, ses yeux brillants d'étincelles. Ils avaient roulé jusqu'au bord de l'eau. Mais bon, c'était mal barré pour que ça les arrête, n'est-ce pas ? Elle l'attira de nouveau à elle, le sentant au-dessus d'elle, l'embrassant à pleine bouche et tentant d'une main précipitée de lui retirer le dernier vêtement qu'il lui restait.

Eh bien oui, ils avaient une relation originale il faut dire, et ils ne l'étaient pas moins eux-mêmes. Alors, il était normal que leurs séances de coucheries leur ressemblent non ? Elle sentit de nouveau une vague venir caresser son dos & elle frémit, en même temps qu'il faisait glisser le dernier vêtement sur son corps. En attendant, leurs vêtements étant en haut de la dune, ils allaient rire pour les récupérer en étant à poil. Elle écarta une mèche de cheveux mouillée de devant ses yeux, caressant son torse avec avidité tandis qu'une main passait dans son dos pour le serrer contre elle très fort. Elle tressaillit en sentant sa main dans sa cuisse, décollant ses lèvres des siennes pour plonger dans son regard bleu comme l'océan, son souffle saccadé s'échouant sur le visage doux de son amant d'une nuit. Une nuit, une seule ? C'était pourtant la deuxième qu'il partageait ainsi, et ce, l'une derrière l'autre.

Elle espérait aussi que ça ne soit pas la dernière fois quoi. c'était un bon coup alors bon... (a) Et puis oui, qui sait ce qu'il allait se passer à sa fête ? Personne ne pouvait deviner, et certainement pas elle. Elle ferma les yeux dans un brusque soupir quand il entra en elle, puis les rouvrit, cherchant son regard avant de passer sa main dans sa nuque pour attirer ses lèvres jusqu'aux siennes. Mais de toute façon, il n'y avait aucun soucis avec ça, Noë prenait la pilule. Enfin j'espère pour eux hein, parce que déjà que Priam ne semblait pas prêt pour sortir avec elle, alors être père ? :HAN: Elle non plus vous me direz, elle n'était pas prête à avoir un gosse sur les bras. Mais cela faisait parti de ses rêves, pourtant. Ses rêves de princes, de princesses. De mariage sublime, de nuit de noce magique, de vie de contes de fées. Qui n'existaient pas. Elle se reconcentra sur lui, s'agrippant à son dos, lâchant quelques soupirs dès que leurs lèvres se détachaient.

Elle n'avait certainement encore jamais eu envie de lui à ce point-là. Il faut dire qu'en même temps, avant, elle s'était toujours débrouillée pour réfréner ses envies. Jusqu'à hier soir. Mais elle ne regrettait pas. Elle grogna sous l'excitation, quand elle sentit ses dents mordiller sa lèvre et sa main serrer sa cuisse. Elle se cambra, collant son contre encore plus contre le sien – si si c'était possible. Et puis là, histoire que ça soit pas trop ennuyant, une vague plus grosse que les autres vint les recouvrir carrément. :ROOHH: Noëlya but même la tasse, vu qu'elle était allongée par terre & qu'elle ne s'y attendait pas, chassant ses cheveux maintenant trempés de son visage. Mais, trop peur qu'il ne s'arrête, elle griffa sans faire exprès son dos, cherchant de nouveau ses lèvres qui avaient à présent le goût salé de la mer. Ah, ils exploraient de nouvelles sensations, tous les deux.

Ben oui, elle est sexy après tout non ? Dame Nature n'aimait peut-être pas le spectacle puisqu'ils se firent inonder. :ROOHH: Elle lâcha un petit rire, parce que c'était quand même comique. Il était clair que là pour les arrêter, il leur faudrait au moins un typhon. Il reprit de plus belle, heureusement, et le souffle de Noë se heurta de nouveau, haletante. Elle frissonnait sous ses baisers & ses mouvements, fermant les yeux en sentant son visage venir dans son cou. Il allait la rendre folle, encore plus folle qu'elle ne l'était. C'était pas bon ça, pas bon du tout. A présent, le rythme était devenu si soutenu & intense qu'elle sentait quelques gémissements sortir de ses lèvres. Vu qu'elle n'aimait pas qu'on l'entende comme ça , elle tendit la tête pour venir trouver son épaule... et la mordre. Qu'est-ce que je vous disais, elle devenait une vraie lionne par moment. Elle frémissait toute entière sous le plaisir qu'elle ressentait à ce moment-là.

Dame Nature était jalouse de Noë ouais, parce qu'elle, elle n'avait pas de beau mâle comme Priam. Elle sentit son frisson de plaisir. Il aimait bien... qu'elle le morde ? :étrange: Il était un peu dérangé le Priamounet hein, mais ça n'était pas pour déplaire à Noëlya, qui gémissait toujours en rythme. Genre sa main se baladait innocemment sur sa poitrine, elle n'y croyait pas une seule seconde. Elle lâcha son épaule, laissant sa main parcourir son dos et descendre jusqu'à ses fesses musclées qu'elle caressa sans gênes. Elle aussi, elle était innocente tiens ! Elle l'embrassa avec fièvre, posant son autre main sur sa joue aussi, retenant son visage pour le garder près du sien, comme si elle ne voulait jamais s'en détacher, qu'elle ne voulait jamais que cela change entre eux. Là, tout était parfaitement parfait.